15 séries pour meubler votre année (Partie 2/3)




C'est parti pour la seconde fournée des séries que vous pourrez regarder pendant vos longues heures d'ennui ! Comme vous avez pu le constater les séries que j'ai sélectionnées la semaine dernière demeuraient somme toute plutôt connues des sérievores pur jus. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot ! Cette fois j'ai été cherché un peu plus... particulier.



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Je pense faire du meme GoT une tradition


Orphan Black


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Orphan Black fait partie de mes coups de cœur. Cette série parvient à sortir de l’ordinaire grâce à une actrice principale absolument grandiose, Tatiana Maslany, qui tient plus de cinq rôles différents, et de manière plus que convaincante. Par quel miracle, vous demander-vous ? Eh bien parce que parce que Sarah Manning, jeune femme un peu paumée, mère d’une fillette de 7 ans et affublée d’un délinquant en guise de petit ami, voit un beau jour une femme se suicider sous ses yeux. Cette jeune femme s’étant jetée sous un train, elle s’aperçoit qu’elle lui ressemble comme deux gouttes d’eau. Pragmatique et dans la mouise, Sarah décide de prendre l’identité de la morte afin de mieux lui prendre son argent. Raconter la suite serait du spoil. Bref, Orphan Black est une série encore peu connue mais d’excellente facture, loin des standards d’Hollywood. Dotée d’une personnalité propre et d'une dynamique captivante, elle nous tient facilement en haleine grâce à de nombreux retournements de situation et en entretenant la paranoïa ambiante.


Community


community (1)

Community a été sauvée par Yahoo, quel avenir cette renaissance lui réserve-t-elle ? Annulée car peu d’audience, pourtant encensée par la critique, cette série a cet humour particulier auquel il est difficile d’accrocher dans un premier temps. Mais une fois les deux premiers épisodes passés, Community devient une drogue. Chaque épisode est simplement une parodie de film ou de série de genre qui reprend les codes classiques en les transposant dans une université bas de gamme d'une ville paumée des États-Unis. Les personnages sont plus délirants les uns que les autres (dites bonjour au professeur Chang), car une vidéo vaut plus que n'importe quel texte :




Firefly



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Firefly est une série de science-fiction culte pour de deux raisons : la première est son  extrême qualité. Réalisée par le créateur de Buffy ou de Dollhouse, Joss Whedon  est remarquable quand il s’agit de mettre en scène des personnages dotés d’une vraie force de caractère et pour créer des épisodes aux scenarii de qualité. La deuxième raison est son arrêt au bout d’une dizaine d’épisodes pour des raisons qu’il est extrêmement difficile de déterminer.  

Firefly, c’est l’histoire de l’équipage du Serenity, un vaisseau antique dont l’équipage survit grâce à de la contrebande dans des mondes colonies peu développées. La série offre un univers original qui mélange ingénieusement science-fiction et western. Elle pourrait sans doute être considéré comme cliché par certains côtés, mais l’humour, le charme des personnages et des situations et l’univers fouillé comblent totalement ce petit défaut. Elle se retrouve constamment dans les tops des séries arrêtées trop tôt.

Orange is the new Black


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Une autre série sensation qui a le mérite d’avoir un concept audacieux. Piper est une jeune wasp bien sous tout rapport que le passé rattrape. Fiancée et menant une vie bien rangée, elle doit quitter son existence tranquille pour une prison basse sécurité pour femmes. Nous vivons donc avec elle une rupture totale vers un univers particulier. Si Piper agace souvent par sa bonne volonté niaise et bien pensante, les personnages secondaires sont parfaitement dépeints et touchants (crazy eyes…). Orange is the new black nous offre une plongée bouleversante dans le quotidien carcéral de femmes parfois violentes, parfois brisées, aux origines variées allant de la nonne emprisonnée pour son activisme politique aux jeunes femmes nées dans le ghetto… Mais aussi la difficulté des proches qui doivent accepter et assumer l’enfermement de leur femme, fille, amie...

Mushishi


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Un très joli anime qui respire le Miyazaki et le Japon médiéval. Ginko est un mushishi, littéralement un maître des Mushi, des créatures ni animales ni végétales le plus souvent invisibles à l’oeil humain, sauf pour pour les mushishi. Ces derniers sont des voyageurs qui s’occupent des maux qui peuvent naître de ces créatures mystiques lorsque des humains croisent leur route. Nous suivons donc Ginko au fil des saisons, des villages, des aventures et des rencontres. Les mushi sont parfois terrifiants, parfois poétiques, mais toujours énigmatiques, comme s’ils n'appartenaient pas à notre monde. C’est un anime souvent contemplatif, mais extrêmement beau.
 

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À propos de Camille Barbry

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