Entretien de Jean-François Battesti
Diplômé de l'ESC Toulouse en 1976 et Dirigeant Fondateur du Groupe RH PARTNERS
Jean François Battesti,
est dirigeant fondateur du Groupe RH PARTNERS, spécialisé dans le recrutement,
la gestion de carrière et les projets RH.
Je souhaite le remercier
chaleureusement pour avoir accepté de se prêter au jeu des questions réponses.
La première partie de l’entretien
est consacrée à son expérience en tant qu’étudiant à l’ESC Toulouse, la
deuxième partie s’intéresse à sa vie professionnelle.
La vie à TBS
De quelle génération êtes-vous ?
Vous vous êtes de la
génération Y, la génération Z arrive aujourd’hui, moi je suis de la génération
ABC si je puis dire. C’est une génération assez traditionaliste qui a vécu les
30 glorieuses. On est né dans une période de forte croissance et quand je suis
arrivé à l’ESC, c’était pour qu’on commence à nous parler du chômage, de
l’inflation, de la crise du pétrole, de la crise économique. Un monde qu’on ne connaissait pas. On m’a
appris pendant 3 ans à l’ESC Toulouse à gérer la croissance et quand je suis
arrivé sur le marché du travail il fallait que j’apprenne aussi à gérer la
crise.
L’ESC Toulouse était-elle dans les mêmes locaux
qu’aujourd’hui ?
L’ESC Toulouse était
située depuis ses débuts au 32 rue de la Dalbade. Les bâtiments dans lesquels
nous nous trouvions avaient servi d’hôpital au Moyen-âge avant de devenir
l’hôtel Saint Jean, l’hôtel des chevaliers de Malte. C’était un monument classé
historique qui était très vétuste mais très riche au niveau culturel.
Aujourd’hui ils ont découvert qu’il était bâti sur un cimetière. Nous étions
donc sans le savoir sur l’un des grands gisements de l’histoire.
Les promotions étaient-elles aussi importantes
qu’aujourd’hui ?
Les promotions
étaient de 100 personnes. Il y avait globalement une centaine d’étudiants par
années plus les classes préparatoires qui étaient dans le même bâtiment mais à
l’étage au-dessus.
En prépa nous étions
environs 200 et quand nous avions la chance de réussir le concours nous
descendions d’un étage pour nous retrouver à l’ESC Toulouse.
Comment était la prépa à l’époque ?
Moi j’ai fait ma
prépa juste au-dessus de l’ESC Toulouse. A l’époque 90% des préparationnaires
de ma prépa passaient uniquement le concours de l’ESC Toulouse. Il n’y avait
pas 3 filières comme aujourd’hui (voie ECE, ECS ou ECT) mais une seule. Aussi
les bacheliers des voies économiques et scientifiques se retrouvaient dans la
même classe ce qui désavantageait les voies économiques à cause du décalage de
niveau en math.
Les deux matières
principales et vraiment importantes étaient les mathématiques et la
philosophie. Il y avait aussi histoire-Géographie et les langues. La prépa ne
durait aussi qu’un an même si nous avions le droit de redoubler.
Cela signifie que vous n’avez plus fait d’économie en
prépa ?
Tout à fait.
Comment était la vie étudiant à l’ESC Toulouse ?
C’était de grandes
vacances. Autant nous en avions bavé pendant la prépa autant l’ESC était la
découverte d’un monde nouveau avec des exigences nouvelles. De plus nous étions
devenus intelligents auprès des autres, nous étions nous disait-on les futurs cadres
de la nation. On savait aussi un petit peu en jouer.
Y-avait-il comme aujourd’hui autant de femmes que
d’hommes en école de commerce ?
Il n’y avait que 30%
de femmes. Elles étaient sympas, il arrivait parfois qu’elles soient jolies.
Quand je passe devant TBS aujourd’hui je me dis que c’est autre chose…
La vie associative était-elle aussi riche
qu’aujourd’hui ?
Je ne saurai pas la
comparer à aujourd’hui mais il y avait un certain nombre d’associations. Il y
avait bien sûr la Corpo (l’équivalent du BDE), et puis il y avait l’AIESSEC qui
était une association internationale qui avait pour but de mutualiser les échanges
d’étudiants transnationaux. Nous avions pour charge de leur trouver des stages
pour qu’ils puissent rester quelques temps en France et ils faisaient de même
pour nous. Il faut savoir qu’à l’époque nous n’avions pas du tout cette
connotation internationale qu’ont les écoles aujourd’hui. Il y avait aussi un
certain nombre d’associations sportives.
Etiez-vous un étudiant studieux ?
En prépa j’étais
obligé de l’être. Ensuite en école j’étais studieux juste ce qu’il fallait. Il
y avait des cours qui me plaisaient comme la gestion, d’autre pas du tout comme
la compta. J’ai d’ailleurs eu 4 en compta au concours de sortie. On faisait juste
ce qu’il fallait.
Quels types de soirées aviez-vous ?
Les soirées
officielles se passaient à l’intérieur de ce que nous appelions « La
Cave ». C’était une salle au sous-sol, voutée et en brique rouge. Il y
avait tout : le bar, la sono, une piste sur laquelle on dansait, des
tables sur lesquelles nous jouions on tarot et autres. Ce n’était pas très
grand mais très festif, très bondé et très enfumé (car nous fumions tous à ce
moment-là).
La Cave était
ouverte entre midi et deux. Après manger nous allions prendre un café ou une
bière à la cave avant de repartir en cours à 14h.
La Cave était aussi
ouverte certaines soirées. Il y avait alors de vraies boumes. Elle avait
tellement bonne réputation que des étudiants d’autres filières y venaient.
J’imagine que le peu de jeunes filles à l’ESC Toulouse
vous incitait à en inviter d’autres.
Il fallait bien
nourrir le vivier ! Nous allions donc aux soirées d’infirmières et de
droit ou nous les faisions venir à la Cave.
Vous aviez aussi alcool à volonté dans la Cave ?
Oui, il y avait des
problèmes d’alcool mais il n’y avait pas de problème d’approvisionnement
d’alcool.
On pouvait boire à
volonté et on pouvait aussi conduire à volonté. Il nous est arrivé de conduire
dans un état second. C’est quelque chose qui paraîtrait inimaginable
aujourd’hui.
Aviez-vous aussi des campagnes ?
Oui, il y avait de
vraies campagnes électorales, fort animées, avec les slogans, les programmes,
les affiches et ensuite l’animation qu’il fallait pour convaincre le public.
Une tranche de vies des campagnes à nous partager ?
Nous étions une
bande de copains, de déconneurs et nous avions décidé de nous présenter non pas
pour gagner mais pour foutre le boxon et mettre la honte à tous ces coincés.
Parce qu’il y avait des gens sympas mais il avait aussi des petits c***
arrogants, péteux et vraiment insupportables.
On avait un copain
qui avait un coup de crayon fabuleux. Il nous a donc émaillé les campagnes de
ses dessins. On passait des nuits entières dans l’école à produire nos
slogans. L’école étant fermé nous
laissions les fenêtre le soir en partant et revenions la nuit en faisant le
mur, mais pour rentrer dans l’école cette fois-ci. Le matin tous les étudiants
voyaient nos affiches et slogans partout sans savoir d’où ça venait.
Le point d’orgue a
été lorsque nous avons dû présenter notre programme dans la salle capitulaire.
Une salle voutée et très élégante où se déroulait spectacles et discours.
Lorsque notre tour est venu on a dit des trucs très cons avec un air très sérieux
puis on a pris un tuyau d’arrosage et on a aspergé tout le monde.
Quels étaient les événements marquants de l’année
outre les campagnes ?
Il y avait le bal de
l’école. C’était une grande manifestation qui se déroulait une fois par an et
qui au niveau toulousain était très réputée pour faire venir du beau monde. On
faisait venir des artistes assez célèbres (nationaux du type Johnny), Il y avait
2000 ou 3000 personnes dans les locaux de l’ESC. C’était très chic, très prisé.
Il y avait aussi le
bizutage qui était très sympathique. J’ai d’ailleurs été grand maître bizuth.
Une dernière anecdote sur l’ESC Toulouse ?
J’ai connu le
premier professeur de marketing de TBS. Il faut savoir qu’à l’époque le
marketing était tout nouveau pour nous et venait de débarquer tout droit des
US. Notre professeur de marketing était quelqu’un de très brillant mais qui
était complètement à l’ouest. Il avait une piaule à l’école et un matin il a
été appelé et est descendu à l’école en pantoufle et en pyjama pas vraiment
réveillé. C’était assez potache.
Pas mal d’étudiants trouvent que les cours à TBS ne
leur apprennent pas beaucoup de choses qui leur seront vraiment utile dans le
monde du travail. Qu’en pensez-vous ?
A votre âge je
pensais exactement la même chose, mais en tant que chef d’entreprise il y a
finalement eu peu de domaines qu’on m’a enseigné à cette époque-là que je n’ai
pas eu à mettre en œuvre. Dans
l’entreprise et plus particulièrement dans les positions dirigeantes on a
toujours des experts qui travaillent pour nous mais quand on dirige on se doit
d’avoir une approche globale de l’ensemble des fonctions. Avoir étudié les
différentes disciplines en détail ça aide.
Le réseau des anciens de TBS vous va-t-il été utile
dans votre carrière ?
Je crois
personnellement que dans la culture Sup de Co (école de commerce) il n’y a pas
de vraie culture du réseau spontanée. Je n’en ai jamais usé. Ce n’était pas mon
truc. On savait venir me chercher pour des services mais je n’en ai jamais
demandé.
Attaquons-nous maintenant à votre parcours
professionnel
Racontez-nous ce que vous avez fait au sortir de
l’ESC.
J’ai fait Sup de Co
pour devenir patron. Je détestais l’autorité alors je voulais être mon propre
patron. Dans quel secteur je ne savais pas.
Lorsque j’ai été
diplômé en 1976 j’ai fait le MIG qui est l’équivalent de la Junior Entreprise.
C’était un groupe d’une dizaine de diplômés encadré par 3 profs et qui faisait
pendant un an du conseil en entreprise.
Ce qui m’a plu c’est
qu’on faisait encore la fête pendant 1 an tout en gagnant un peu de fric, et
j’ai trouvé très sympa de commencer la vie active avec 10 copains.
Aujourd’hui Escadrille fait la même chose et il y a
des stages associatifs, mais en dernière année ce stage pourrait nous paraître
moins professionnalisant et donc plus risqué pour bien s’intégrer dans le
marché du travail.
A l’époque en 1976
il y avait à peu près 3 propositions d’emplois par diplômé donc rien ne
pressait. On pouvait donc poursuivre dans ce statut absolument délicieux qu’est
le statut d’étudiant tout en gagnant du fric. Les risques étaient faibles et
les avantages forts.
Et ensuite qu’avez-vous fait ?
A la sortie du MIG
j’ai trouvé un boulot de consultant à Paris. L’objectif de la boîte était de me
former à Paris pour ensuite m’envoyer avec un associé à Toulouse pour créer une
succursale ici.
La société était
spécialisée dans l’organisation industrielle et informatique des entreprises.
Et là je suis tombé
exclusivement sur des centraliens, des gadzarts (étudiants des arts et métiers)
et des ingénieurs informatiques. J’étais le petit de la bande qui arrivait de
province avec un diplôme de commerce. Eux à quelque chose près ils ne savaient
même pas ce que c’était un diplôme de commerce.
Là j’ai vécu huit
mois qu’on ne vit plus aujourd’hui. J’ai été formé pendant huit mois en double
commande avec un consultant senior. J’allais partout où il allait et l’épaulait
dans ses tâches. En fait pendant 8 mois j’ai été en apprentissage, peu productif
et bien payé.
Puis ils ont créé
l’agence de Toulouse et j’y ai travaillé. J’ai alors vécu pendant 3 ans une vie
de nomade sur la moitié Sud de la France où j’ai produit de manière intensive
et très enrichissante des missions.
Et qu’avez-vous fait ensuite ?
Le 18 juin 1984 j’ai
entendu l’appel si je puis dire et j’ai créé ma boîte de conseil en recrutement
à Toulouse, dans un 2 pièces cuisine rue Bayard. Je suis parti avec mon
téléphone et l’annuaire des pages jaunes et en 2 mois de prospection j’ai
rempli la moitié de mon prévisionnel pour l’année. Très vite j’ai embauché une
assistante et deux consultants.
2 ans plus tard, en
86, je déménageais dans de vrais bureaux du côté de Basso Cambo. J’y suis resté
pendant 20 ans.
Assez rapidement
j’ai été le premier franchisé à intégrer ce qui est ensuite devenu un des
premiers réseaux nationaux en conseil en recrutement. A l’époque il n’y avait
pas internet ni les réseaux sociaux. Tout passait par la presse. Vous ouvriez
l’express, le Figaro ou le Monde et vous aviez 42 pages d’annonce. On mesurait
l’audience des cabinets de recrutement à la surface des annonces qu’ils
vendaient. Et nous en 92 on était le 7e
annonceur national.
En 1992 moi et les
autres franchises historiques avons décidé de créer notre propre, RH PARTNERS.
Nous étions des
patrons régionaux sous la même enseigne bien implantés en province face aux
grands cabinets parisiens.
Quelles vont être les évolutions de RH PARTNERS ?
Membre fondateur, je
deviens en 2005 l’actionnaire majoritaire du groupe. Aujourd’hui, 10 ans après,
je viens de revendre l’enseigne au réseau afin qu’elle soit la copropriété de
tous et que la gouvernance soit collective. Ce sera aux nouvelles générations
de développer le groupe.
Quels ont été les plus gros problèmes auxquels vous
avez été confronté lorsque vous avez créé votre entreprise ?
Partir sans fond
initiale. Comment faire en sorte que votre entreprise se développe suffisamment
vite pour dégager un chiffre d’affaire suffisant pour rembourser les frais de
départ ? Il faut savoir qu’à l’époque faire une levée de fond n’était pas du
tout aussi facile qu’aujourd’hui.
En tant que chef d’entreprise quelle est la chose la
plus gratifiante ?
J’apprécie
énormément l’attachement des salariés à l’entreprise. Chacun est consciencieux
et exigeant comme si l’entreprise était leur propre bébé.
Quels ont été vos motivations pour créer votre
entreprise ?
J’ai créé ma boîte
pour 2 raisons principales. D’une part je déteste l’autorité et j’avais envie
d’être mon propre patron. D’autre part je voulais créer un espace de vie
professionnel harmonieux où il puisse se passer des choses, où les gens se
sentent bien.
Comment voyez-vous votre rôle de manager.
Globalement je suis
le garant d’un certain nombre de choses. Les valeurs, le projet et le sens que
l’on donne à celui-ci. Il y a peu d’événements où je suis interventionniste
parce que d’abord ça m’ennuie profondément et ensuite les gens sont très autonomes
et responsables. J’interviens seulement lorsque la ligne jaune est dépassée.
Cet espace de vie
(chez RH PARTNERS) ne convient qu’aux gens autonomes. Je n’aime pas les
perfusions.
Quelles sont les plus grandes différences que vous
observez entre notre génération et la vôtre concernant les attentes
professionnelles, la manière de travailler et le rapport à l’autorité au
travail ?
Pour ma génération
le rapport à l’autorité, l’engagement et la fidélité était fort. Quand on
rentrait dans une boite c’était pour faire carrière. Une personne qui changeait
de boite tous les 3 ans était perçue comme instable.
Aujourd’hui on est
face à des générations Y (les trentenaires) qui ont un rapport à l’autorité
totalement différent. Ils vont parler de l’autorité par la compétence, de
l’exemplarité, de la notion d’engagement réciproque mais avec la liberté de
partir dès qu’ils ne sont plus satisfaits. « Je bosse avec vous et plus si
affinité ». Ils cherchent leur investissement et épanouissement au travail
par rapport à des objectifs très personnels. Ils se détachent fortement de
toute notion de carrière dans une seule et même entreprise. Ils n’ont aucun
problème à partir quand ils ont mieux ailleurs ou tout simplement quand ils le
veulent.
Ils sont plus
intéressés par de vrais projets, notamment dans des structures plus petites et
plus souples que les grandes boites.
En bref les jeunes
sont souples, mobiles, non fidèles et intéressés par le sens des missions
plutôt que par l’entreprise.
Quelles ont été les plus grands changements dans le
recrutement entre le moment où vous y êtes rentré (1983) et aujourd’hui,
c’est-à-dire 37 ans plus tard ?
J’ai épousé un
métier qui était globalement papier crayon. C’était l’artisan, même dans les
grosses boites. On est passé d’un métier d’artisan à un métier de
cyber-recrutement, digitalisé (mais pas forcément impersonnel).
Il y a eu 2 grosses révolutions :
Il y eu d’abord la rupture technologique.
L’apparition d’internet a permis aux entreprises de diffuser leurs propres
offres et d’avoir leurs propres CV thèques. Les Job boards (Monster, Cadre
emploi) sont devenus des pompes publiques de CV dans lesquelles n’importe quel
quidam pouvait puiser. Finalement les réseaux sociaux ont explosé la donne
verticale. Tout le monde peut désormais contacter tout le monde, y compris les
recruteurs.
Le recruteur n’est
plus le pape et le goulot d’étranglement auprès de qui on doit prêter
allégeance. D’un monde vertical on est passé à un monde horizontal avec un
maillage très complexe. Les annonces presse ont été remplacées par des big data
où tous les cv sont partout et où par excès de matière on est dans une jungle
de compétence qu’il faut savoir trier.
Ensuite il y a eu la venue sur le marché des
Anglo-Saxon spécialisés et des entreprises de Travail Temporaire (ETT),
type Hays Michael Page et Randstad. Une loi entérinée en 2005 leur a ouvert le
marché des CDI.
Nous nous faisons du
conseil en entreprise. On part de l’entreprise pour aller vers le candidat. On
analyse le secteur, le contexte, l’organisation, les besoins spécifiques de
l’entreprise et d’autres facteurs pour ensuite aller chercher dans la masse de
candidats ceux qui répondent le mieux aux exigences de l’entreprise. C’est du
sur-mesure, du chirurgical.
Eux Ils partent du
candidat pour aller vers l’entreprise. En caricaturant à peine ils vous disent
« Vous - voulez un comptable avec 3 ans d’expérience dans l’aéronautique
avec des connaissances en Anglais ? », ils regardent dans leur data base,
vous sortent 20 profils répondant a priori à ces critères et vous les envoie
pour faire votre choix. En bref ils regardent leurs stocks et vous fournissent
en conséquence.
Nous nous
considérons que pour avoir de bons profils il faut d’abord avoir une bonne
compréhension de l’entreprise, de sa culture, de son métier et de son
environnement. Notre valeur ajoutée c’est nos consultants, la leur c’est leur
data base.
Finalement quels enseignements liés à votre métier
auriez-vous à nous transmettre ?
Il y a deux choses que j’ai retenu dans mon métier
D’abord il y a
toujours des problèmes humains dans n'importe quelle entreprise, quel que soit sa taille,
des problèmes dans l’embauche, l’organisation, les relations etc. Ensuite il n’y a pas de métiers qui ne sont
pas importants dans une entreprise. Si vous en tant que stagiaire faites du
mauvais travail c’est un manque de valeur ajoutée pour l’entreprise. Si
l’assistante gère mal les dossiers le cabinet se retrouve paralysé. Tous les
salariés d’une entreprise sont importants et apportent leur pierre à l’édifice.
Propos recueillis
par Nam Delespierre
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