tag:blogger.com,1999:blog-5187285314246081122024-02-07T19:19:55.213+01:00TBS PressLe blog des étudiants de Toulouse Business SchoolAnonymoushttp://www.blogger.com/profile/15908157606593952746noreply@blogger.comBlogger150125tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-85717049236306729202017-05-09T14:45:00.000+02:002017-05-09T14:45:01.247+02:00Top 5 des films sur la dictature <div style="background-color: white; margin-bottom: 6px; text-align: justify;">
<span style="color: #1d2129; font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Parce qu’une dictature ce n’est pas seulement quand les gens sont communistes ou qu'ils ont froid, avec des chapeaux gris et des chaussures à fermeture éclair, et parce que les élections viennent de s'achever, le pôle ciné a concocté un petit classement des meilleurs films mettant en scène une dictature. À gauche comme à droite, des régimes se sont levés partout dans le monde en dirigeant leur pays d’une main de fer avec des méthodes plus ou moins éthiques. Certains cinéastes se sont emparés de ce thème et y ont vu un terreau fertile pour faire naître des œuvres d’une profonde sensibilité et d’une pertinence historique avérée. N'hésitez pas à mettre vos suggestions en commentaires. Nos suggestions : Fahrenheit 451, Z, Brazil, La jeune fille et la Mort, Le Dictateur, La Vague, La Chute, Bunker Palace Hotel, Hitler : La naissance du mal, I comme Icare, Orange Mécanique, etc.</span></div>
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<h2 style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">1 - <i>V pour Vendetta</i>, de James McTeigue (2006), <br /><br />avec Hugo Weaving, Nathalie Portman</span></h2>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3Z5v3UCiRBp5eb78GPNuT8G3mbO9sO0itNwYC19TBDvQGqdCa9xkSJlqLgtLn42udYG_2yhcVprsj0wtXX82dTxLnL2EsxMI0-0JLY59knS8zRYwj6kaUYV0f4KprOezFsO7qfUbxIkk/s1600/1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3Z5v3UCiRBp5eb78GPNuT8G3mbO9sO0itNwYC19TBDvQGqdCa9xkSJlqLgtLn42udYG_2yhcVprsj0wtXX82dTxLnL2EsxMI0-0JLY59knS8zRYwj6kaUYV0f4KprOezFsO7qfUbxIkk/s640/1.jpg" width="640" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
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<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif; text-align: justify;">Certes il s’agit de science-fiction mais le thème du régime autoritaire aura été rarement aussi terriblement utilisé pour accoucher d’une œuvre si grandiose. Signé par les frères Wachowski (ou les sœurs on vous laisse choisir…) V pour Vendetta est tiré d’une bande dessinée dépeignant l’Angleterre dans un futur proch</span><span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif; text-align: justify;">e où un parti nationaliste a été élu à la tête du pays dirigé par un certain Chancelier Sandler. Menant l’Angleterre d’une main de fer, ce régime est soudainement ébranlé par un terroriste masqué nommé V utilisant la figure célèbre de Guy Fawkes et son attentat raté sur le parlement au XVIIème siècle pour à son tour s’attaquer à la figure du pourvoir. Ce dernier tombe sur la route de Evey, jeune femme sans famille depuis l’ascension du parti à qui il va peu à peu ouvrir les yeux. Parallèlement un inspecteur mandaté par le chancelier tente de mettre la main sur V qui assassine un par un des figures éminentes du régime semblant toutes liées à un mystérieux centre de détention où des expériences étaient menées avant l’arrivée au pouvoir d’Adam Sandler… V pour Vendetta est une parfaite transcription de l’emprise de la peur sur un peuple, de ce que sont prêts à faire des hommes pour atteindre le pouvoir suprême mais surtout des conséquences de la passivité d’une population. La société décrite s’applique aussi bien à l’Angleterre qu’au reste du monde, une société sclérosée par la crainte et qui s’en remet à une figure providentielle, celle du tyran. Fait intéressant, ce dernier n’a pas pris le pouvoir par la force mais a été élu démocratiquement, comme quoi on fait pas toujours les meilleurs choix…</span></div>
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<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif; text-align: justify;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/k_13fFIrhPk/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/k_13fFIrhPk?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
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<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif; text-align: justify;"><br /></span></div>
<div style="background-color: white; display: inline; margin-top: 6px;">
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;"></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #1d2129;"></span></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #1d2129;"><b>Anecdote : </b>La figure de V s’inspire de Guy Fawkes, un conspirateur de religion catholique qui le 5 novembre 1605 a tenté de faire exploser le parlement où se trouvait le roi Jacques 1er. Dénoncé, Fawkes et ses complices ont été exécuté avant d’avoir pu faire sauter le parlement, depuis le 5 novembre est fêté chaque année en Angleterre avec cette célèbre tirade avec laquelle on vous à tous bassinés au collège : « Remember remember, the 5th November. »</span></span></div>
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #1d2129;">
</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<h2 style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">2 - <i>Le Dernier Roi d’Écosse, </i>de Kevin Macdonald <br /><br />(2006) avec Forest Whitaker, James McAvoy</span></span></h2>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-FRh3W6K9VvK-pdpPMeD-kz3lPZgozL4YmpDNqkGo-eNv46BSAdzw_fyBss57r-Lo1FhSun3ix5EQJqzz4itmP8cEp1Aw_-IoZCuveikpWKfHbO30X6d7oD_3Du0Ufs2qIHLYOjjyS0c/s1600/2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi-FRh3W6K9VvK-pdpPMeD-kz3lPZgozL4YmpDNqkGo-eNv46BSAdzw_fyBss57r-Lo1FhSun3ix5EQJqzz4itmP8cEp1Aw_-IoZCuveikpWKfHbO30X6d7oD_3Du0Ufs2qIHLYOjjyS0c/s640/2.jpg" width="640" /></a></div>
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<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="background-color: white; color: #1d2129;">Tiré d’un roman, Le Dernier Roi d’Écosse narre l’histoire d’un jeune médecin écossais fraîchement débarqué en Ouganda où un certain Idi Amin Dada vient tout juste de prendre le pouvoir. Ce dernier va tyranniser le pays pendant près de 8 ans, s’accordant des séries de titres honorifiques dont celui de Maréchal</span><span style="background-color: white; color: #1d2129;"> </span><span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline;">et de Président à vie (tout est possible). Complètement mégalomane et sanguinaire, il s’est également auto-proclamé Roi d’Écosse prétendait avoir vaincu l’Empire Britannique… C’est après avoir pris le pouvoir lors d’un coup d’État qu’il va demander au jeune diplômé écossais de devenir son médecin personnel. Le film dépeint de manière terrifiante la vie de ce dernier aux côtés du dictateur et de ses crises de folie. Parsemé de scènes à la limite du supportable, Le Dernier Roi d’Écosse est un tableau terrifiant de la corruption et de l’instabilité ébranlant un bon nombre de pays africains depuis plus d’un demi-siècle et ce dans un contexte postcolonial. Le jeune médecin assiste impuissant à l’exercice du pouvoir de celui dont il est le plus proche confident, un homme sans mœurs qui aura fait près de 300 000 victimes entre 1971 et 1979, provoqué une inflation de 200% et endetté son pays à hauteur de 320 millions de dollars. Tout compte fait il n’est pas si mal François Hollande.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/iV_QgKJFZP0/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/iV_QgKJFZP0?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><b>Anecdote : </b>Idi Amin Dada était considéré au même titre que Hitler, Staline, Mao et Pol Pot comme un dictateur ne connaissant pas de limites humaines. Il s’était en outre auto-proclamé Roi d’Écosse mais aussi Seigneur de toutes les Bêtes de la Terre et des Poissons de la Mer (désolé Poulpy).</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div>
<h2 style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">3 - <i>L’Aveu </i>(1970) de Costa-Gavras, avec Yves <br /><br />Montand, Simone Signoret</span></h2>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIp-XqCH3IusgcQ80rNclvi56i7-1ARudmRcRfeYQ4CwkP791D6TdD0DCI8rh0eMeWedlVS1LdNniurAlQTCZDwc8DrNIPhWBxRQJEvV2XtiW4SS1v6lNBwV5-fheEbds4QLISJRP7K7c/s1600/3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIp-XqCH3IusgcQ80rNclvi56i7-1ARudmRcRfeYQ4CwkP791D6TdD0DCI8rh0eMeWedlVS1LdNniurAlQTCZDwc8DrNIPhWBxRQJEvV2XtiW4SS1v6lNBwV5-fheEbds4QLISJRP7K7c/s640/3.jpg" width="640" /></a></div>
<div>
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="color: #1d2129;"><br /></span></span></div>
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"></span></span>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="background-color: white; color: #1d2129;">Profondément attaché au parti communiste, Costa-Gavras n’hésite pas à en dénoncer les dérives avec ce film retraçant l’histoire d’un homme politique tchèque accusé par son gouvernement d’espionnage au profit des États-Unis. Torturé pendant de longs mois, il finit par signer des aveux et est jugé au cours d’un simulacre de procès<span class="text_exposed_show" style="display: inline;">. Plusieurs décennies plus tard, ce dernier revient sur son expérience auprès de journalistes et surtout sur son amour pour l’idéal communiste. <i>L’Aveu </i>est une critique virulente des dictatures staliniennes ayant vu le jour au lendemain de la seconde guerre mondiale en Europe de l’Est. Car dans un contexte de Guerre Froide, toutes les méthodes sont bonnes pour se débarrasser de ses opposants et des gens suspectés de sympathie avec l’ennemi Capitaliste. <i>L’Aveu </i>est bien entendu une diatribe des procès de Moscou orchestrés par Staline et ayant amené à l’épuration du pays. Pour faire signer ces aveux, tous les types de torture sont utilisées : privation de sommeil, de nourriture, humiliations, etc. Les dictatures sévissent aussi bien à Droite qu’à Gauche et bien que les opinions divergent, la manière utilisée pour se maintenir au pouvoir et se débarrasser de ses détracteurs reste la même. Magnifiquement interprété par Yves Montand, <i>L’Aveu </i>est annonciateur des séries de contestation qui ébranleront l’URSS à partir de 1950 (en Tchécoslovaquie avec le Printemps de Prague) et plus tard en Hongrie, Pologne, etc. En pleine Guerre Froide, Costa-Gavras réalise une fresque brillante sur l’instrumentalisation des idéologies et les dérives autoritaires qu’elles orchestrent, ce qui était perçu comme une révolution pour le peuple tourne à la désillusion.</span></span></span></div>
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="background-color: white; color: #1d2129;">
</span><span class="text_exposed_show" style="background-color: white; display: inline;"><div style="text-align: justify;">
<span style="color: #1d2129;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/I2WrsU8kdPI/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/I2WrsU8kdPI?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="color: #365899; cursor: pointer; text-align: justify; text-decoration-line: none;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="color: #1d2129;"><div style="text-align: justify;">
<b>Anecdote : </b>Costa-Gavras signe avec L’Aveu son deuxième film sur les dictatures. Avant cela il avait réalisé le film Z s’inspirant du régime autoritaire grec ayant assassiné un député pendant la dictature des Colonels.</div>
</span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div>
<h2 style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">4 - <i>Yol, la permission </i>de Yilmaz Güney (1982), <br /><br />avec Tarik Akan, Serif Sezer</span></h2>
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; display: inline;"></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; display: inline;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE5bcM0XfA1GEKido_CQ6uH7_eX662-1gasgnUyJPUcgJjAaHpUzzSTU924xpMRllwgkAynIMDqQEZcJAbNMrK7iWGu_T1NV-uURyuQKo599W3Elpc3yNGP15NRrUiBgcMALfjYR8R4r8/s1600/4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiE5bcM0XfA1GEKido_CQ6uH7_eX662-1gasgnUyJPUcgJjAaHpUzzSTU924xpMRllwgkAynIMDqQEZcJAbNMrK7iWGu_T1NV-uURyuQKo599W3Elpc3yNGP15NRrUiBgcMALfjYR8R4r8/s640/4.jpg" width="640" /></a></span></div>
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; display: inline;">
</span>
<div style="text-align: justify;">
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; display: inline;"><span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; display: inline;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><div style="color: #1d2129; text-align: justify;">
Auréolée de la Palme d’or au festival de Cannes 1982, <i>Yol </i>(signifiant route en turc) narre l’histoire de cinq prisonniers kurdes libérés de prison pour une permission alors que la Turquie est dirigée depuis 1980 par un militaire ayant réalisé un Coup d’État (un sport national dans ce pays). Chacun des prisonniers va donc r<span class="text_exposed_show" style="display: inline;">etourner auprès de sa famille. Yilmaz Güney décrit à la perfection cette nouvelle vie qui est la leur, une vie faite de persécutions et de malheurs dans une société encore très marquée par la tradition. Coutume, pauvreté, répression, la route est encore longue pour ces cinq hommes épris de liberté mais qui ne trouvent pas dans ce pays dirigé par un régime autoritaire cette liberté dont ils rêvent tant. Ce film est une merveilleuse transcription de la Turquie à l’aube des années 80, de ses paysages enneigés et de ses villes, de ses cultures issus d’un brassage loin de faire l’unanimité. Les routes se séparent pour ces cinq détenus qui traversent une société à laquelle ils ne sont pas préparés, le tout dans un langage poétique et une économie du dialogue faisant de ce film une œuvre à part entière. C’est à tort que l’on met à la marge le cinéma Turc qui nous livre pourtant des créations cinématographiques de qualité sur un état en pleine mutation mais miné par les tensions inter-ethniques.</span></div>
<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><div style="text-align: justify;">
<span style="color: #1d2129;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/tnKZZ9_rlXw/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/tnKZZ9_rlXw?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="color: #365899; cursor: pointer; text-align: justify; text-decoration-line: none;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<span style="color: #1d2129;"><div style="text-align: justify;">
<b>Anecdote :</b> Yilmaz Güney, Turc d’origine kurde, se trouvait pendant la réalisation du film en prison. C’est là qu’il a écrit le film et qu’il transmit les indications nécessaires au tournage du film de manière illégale. Après s’être évadé et avoir rejoint la France il parvient à récupérer son film, terminer le montage avant de pouvoir le présenter au public et de connaître un succès retentissant.</div>
</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline;"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></span></div>
<div>
<h2 style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">5 - <i>L’Homme de Fer </i>de Andrzej Wajda (1981), <br /><br />avec Jerzy Radziwilowisz, Krystyna Janda</span></h2>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdjjjUJ00tz7vX8W20x1pr3Q_dHun5faTxuxAc7l1MX2V9c7c9lvJ0GCa5EKo_efC2kxkZtS8OVn0wCM3YuOs424_tV8sqRMzrPUcJD9a4zfxAQWEvw_7TAK8LIMpNCkQR3n1tqyFmTWo/s1600/5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgdjjjUJ00tz7vX8W20x1pr3Q_dHun5faTxuxAc7l1MX2V9c7c9lvJ0GCa5EKo_efC2kxkZtS8OVn0wCM3YuOs424_tV8sqRMzrPUcJD9a4zfxAQWEvw_7TAK8LIMpNCkQR3n1tqyFmTWo/s640/5.jpg" width="640" /></a></div>
<div>
<span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; display: inline;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; display: inline;"><span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; display: inline;">
<span class="text_exposed_show" style="display: inline;"></span></span>
<div style="color: #1d2129; text-align: justify;">
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; display: inline;"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Un hommage s’imposait à Andrzej Wajda, décédé en octobre dernier et dont la filmographie reste étroitement liée à l’histoire de la Pologne pendant la Guerre Froide et notamment au travers de la figure de Lech Walesa. Réalisé dans un contexte de soulèvement d’une partie de la Pologne contre le régime communiste de</span><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"> </span><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Jaruzelski, <i>L’Homme de Fer </i>dépeint l’histoire d’un employé de l’État chargé d’enquêter sur un ouvrier nommé Maciej Tomczyk alors que les grèves sur les chantiers navals de Gdansk font rage. Nommé pour discréditer ce dernier, il va peu à peu se prendre de sympathie pour les grévistes et prendre conscience que le régime dans lequel il vit est loin de l’idéal communiste de liberté et d’égalité entre les travailleurs. Fidèle à son attachement à Solidarnosc, Wajda réalise une œuvre saisissante, témoin d’une nation assoiffée de liberté et usée par des décennies de privations. Là encore c’est en pleine Guerre Froide et dans une dictature d’Europe de l’Est que le réalisateur parvient pleinement à s’exprimer. Il démontre par la même que c’est lorsque on est privés de liberté que le génie artistique s’exprime le mieux pour venir retranscrire le combat d’une nation et d’un peuple, qui dans l’histoire a toujours su faire face et se relever pour demeurer fier et courageux.</span></span></span></div>
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; display: inline;"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" id="fbPhotoSnowliftCaption" style="display: inline; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><div style="text-align: justify;">
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<span class="hasCaption"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/G2kugO1MYbA/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/G2kugO1MYbA?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div style="color: #1d2129; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="text_exposed_root text_exposed" id="id_58fdb775171228b44168111" style="display: inline;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></div>
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><b>Anecdote :</b> Très lié à Lech Walesa et au syndicat Solidarnosc, Wajda a dédié plusieurs films à cette partie de l’histoire polonaise notamment <i>L’Homme de Marbre, L’Homme de Fer</i> (qui reçoit la Palme d’Or au festival de Cannes 1981) et plus récemment <i>L’Homme du peuple </i>(qui est un biopic sur la vie de Lech Walesa).</span></div>
<span style="color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">
</span></div>
</span></span></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<h2 style="text-align: center;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Abraham Bosse, </span></span><span style="background-color: white; color: #1d2129; font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>Le frontispice du Léviathan</i></span></h2>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglwDgzs-YWdIXL5QWmRE7Y7k57p5_Pf-6Zk2LsBs4FQK3fJSzs1x2sMsPZjL-FKiobP8JaaSXNwkae8dI-y0GSxfr-LyJKc10isHyB670U_RQR-EbUgsL_Dnyf436zUQca4TWytkDHuRQ/s1600/6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglwDgzs-YWdIXL5QWmRE7Y7k57p5_Pf-6Zk2LsBs4FQK3fJSzs1x2sMsPZjL-FKiobP8JaaSXNwkae8dI-y0GSxfr-LyJKc10isHyB670U_RQR-EbUgsL_Dnyf436zUQca4TWytkDHuRQ/s1600/6.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Le pôle Culture a décidé de sélectionner une œuvre symbolisant non pas dictature, mais le pouvoir absolu du Monarque. Nous avons donc choisi le frontispice de l’œuvre de Thomas Hobbes, <i>Le Léviathan, </i>réalisé par le graveur français Abraham Bosse.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span style="background-color: white; color: #1d2129;">Représentant un Monarque tout puissant composé par la multitude de sujets de son royaume, celui-ci surpasse</span><span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline;"> les montagnes, les océans, bref, sa puissance ne connaît aucune limite. Muni d’une épée et d’un sceptre, symbolisant son rôle de chef de guerre et de dirigeant, il est la condition nécessaire de la prospérité du royaume représentée sur la gravure par les bateaux marchands et la paix régnant sur ses Terres. Cette gravure est la parfaite illustration de la philosophie de Thomas Hobbes pour qui un régent est nécessaire afin d’éviter l’avènement d’un état de nature où la guerre et le conflit seraient permanents.</span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; color: #1d2129;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">Le monarque absolu l’est de droit divin et rien ni personne ne saurait partager le pouvoir avec lui. Abraham Bosse en profite d’ailleurs pour surplomber le Léviathan d’une maxime en latin : « Non est potestas super terram quae comparetur ei lob » signifiant « Il n’y a pas de puissance sur Terre à laquelle il puisse être comparé. » Le Monarque ne partage pas sa couronne et se doit d’être intransigeant afin de maintenir la pérennité de son royaume. Loin de se contenter de faire la promotion de la monarchie, cette gravure remarquable transcrit les rouages complexes de la politique du régent et de ses attributs, du pacte social que celui-ci passe avec son peuple afin de gouverner. Qu’il dispose de l’étiquette de roi, de président ou de chancelier, le dirigeant dispose d’un pouvoir absolu et que l’on pourrait qualifier d’autoritaire tant que celui-ci n’est pas partagé. À méditer…</span></span></div>
<div>
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline;"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="hasCaption"></span></span></span></span><br />
<div class="text_exposed_root text_exposed" style="display: inline;">
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline;"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="hasCaption"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span></span></span></span></span></span><br />
<div class="_xlr" style="padding: 0px 16px;">
<div class="pts fbPhotoProductsTagList" id="fbPhotoSnowliftProductsTagList" style="padding-top: 5px; text-align: justify;">
</div>
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<div>
</div>
</div>
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</div>
<div class="_56lj" id="fbPhotoSnowliftOriginalStory" style="align-items: center; display: flex;">
</div>
</div>
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline;"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="hasCaption"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">
</span></span></span></span></span></span>
<div id="fbPhotoSnowliftFundraiser">
</div>
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline;"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="hasCaption"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">
<div id="fbPhotoSnowliftSendTip">
</div>
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</div>
<div class="fbPhotosSnowliftFeedback" id="fbPhotoSnowliftFeedback" style="margin-top: 8px;">
<div class="fbPhotosSnowliftFeedback" style="margin-top: 8px;">
<div class="_37uu _sa_ _s_6 _3-8r" style="color: #90949c; margin-left: 4px; margin-right: 4px; margin-top: 12px; padding-bottom: 4px; position: relative;">
<div>
<div>
<div class="_3399 _a7s clearfix _zw3" style="border-top: 1px solid rgb(229, 229, 229); clear: both; margin: 0px 12px; padding-top: 4px; text-align: justify; zoom: 1;">
<div class="_524d">
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</span></span></span></span></span></span></div>
<span class="text_exposed_show" style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline;"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;"><span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span class="hasCaption">
</span></span></span></span></div>
<div>
<div class="_xlr" style="background-color: white; color: #1d2129; padding: 0px 16px;">
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</div>
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="padding-top: 5px; text-align: justify;">
<div>
</div>
</div>
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"></span><br />
<div class="fbPhotosPhotoButtons" id="fbPhotoSnowliftCallToActionButton" style="cursor: default; display: inline-block; position: relative; user-select: none;">
</div>
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;">
</span>
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</div>
<div class="_56lj" id="fbPhotoSnowliftOriginalStory" style="align-items: center; display: flex;">
</div>
</div>
<div style="background-color: white; color: #1d2129; display: inline; margin-top: 6px;">
<span style="font-family: "helvetica neue" , "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><span class="text_exposed_show" style="display: inline;"></span></span></div>
<div class="fbPhotosSnowliftFeedback" id="fbPhotoSnowliftFeedback" style="background-color: white; color: #1d2129; margin-top: 8px;">
<div class="fbPhotosSnowliftFeedback" style="margin-top: 8px;">
<div class="_37uu _sa_ _s_6 _3-8r" style="color: #90949c; margin-left: 4px; margin-right: 4px; margin-top: 12px; padding-bottom: 4px; position: relative;">
<div>
<div>
<div class="_3399 _a7s clearfix _zw3" style="border-top: 1px solid rgb(229, 229, 229); clear: both; font-family: inherit; margin: 0px 12px; padding-top: 4px; text-align: justify; zoom: 1;">
<div class="_524d" style="font-family: inherit;">
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div class="_4p3v" id="fbPhotoSnowliftViews" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; orphans: 2; padding: 0px 16px; text-align: left; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;">
</div>
<div id="fbPhotoSnowliftSendTip" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: left; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;">
</div>
<div id="fbPhotoSnowliftFundraiser" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: left; text-decoration-color: initial; text-decoration-style: initial; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;">
</div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/10001604714446043335noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-11487780819476156122017-05-05T12:16:00.001+02:002017-06-04T20:40:35.850+02:00Texte de "EOLE" - Le jour où Dieu cessa de pardonner - Concours de la meilleure plume TBS 2017<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3p9NOiJw7KxQ5hyZOFVGLp8OubQDMBiTDKfCr4uYxyphYljbsfPsQ0E0Zglia-k0U2RZItzWwSFnHi_wl-4UOD46sKJeAv4UyLDaumXCD8ImtCmD9dTgwmfR6gGS8UDcrTNtVHz0HAK4/s1600/texte-de-eole.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3p9NOiJw7KxQ5hyZOFVGLp8OubQDMBiTDKfCr4uYxyphYljbsfPsQ0E0Zglia-k0U2RZItzWwSFnHi_wl-4UOD46sKJeAv4UyLDaumXCD8ImtCmD9dTgwmfR6gGS8UDcrTNtVHz0HAK4/s320/texte-de-eole.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-size: medium;"><u><b><br /></b></u></span>
<span style="font-size: medium;"><u><b><br /></b></u></span>
<span style="font-size: medium;"><u><b>Le
jour où Dieu cessa de pardonner</b></u></span></div>
<br />
<br />
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;">
Il
est des plaisirs orgiaques et des jouissances abusives qui ne durent
pas.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;">
Le
silence règne en maître sur les toits de cette auguste cité. Ce
royaume, dont la puissance et la gloire étaient autrefois
comparables au soleil, n’est désormais plus qu’un décor
silencieux. Les justes qui y travaillaient au service de l’Eternel
et au bénéfice d’un progrès moral universel ont perdu leur
légitimité et furent chassés. La race bénie de l’Eternel n’a
dorénavant plus le droit de siéger sur les trônes au côté de son
Créateur.</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;">
Vidé
de ses troubles, ce désert céleste se revêt aujourd’hui de
débauche. Le fruit de la vigne pourrit sur son pampre, les arbres
comestibles ont désormais le goût amer de l’apostasie et le tronc
de l’arbre de la connaissance, qui apportait jadis à toute
conscience morale le jugement du bien et du mal, est maintenant
creux.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;">
Quelles
audaces ont ourdi une telle catastrophe ?</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;">
L’obscurantisme
et les guerres, la cupidité et la violence, le maquillage de la
vérité et la haine de l’autre.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;">
Le
jour où Dieu cessa de pardonner, le paradis devint vide.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
<i>Eole</i></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/05905198678545654078noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-53116150899728610512017-05-04T18:25:00.000+02:002017-06-04T20:43:12.316+02:00Texte de "AVF" - Dive, le plongeon - Concours de la meilleure plume TBS 2017<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcqM2ABf67c0se0c_pi_xF36VDi4rwT6JFWIKSvxwVk8xxZ6fQiEyuetRfZzo3WLwKjsiVlfabaC6gwFtTI3VIejGKwAXUmrk-SbwjghgBQY2W5DWGdWESbQHtIjqoigizAtcOAT6TN88/s1600/texte-de-avf.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcqM2ABf67c0se0c_pi_xF36VDi4rwT6JFWIKSvxwVk8xxZ6fQiEyuetRfZzo3WLwKjsiVlfabaC6gwFtTI3VIejGKwAXUmrk-SbwjghgBQY2W5DWGdWESbQHtIjqoigizAtcOAT6TN88/s320/texte-de-avf.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Devinez, qui
voilà ! Absence de matière ou excès de faux-semblants ?
Quoi qu’il en soit, la vidéo gag a assez duré. Videz vos poches,
et faîtes le plein d’humilité. Faire le vide intérieur, pourquoi
pas, mais tourner dans le vide, je n’y crois pas. Débat vide de
sens, ça c’est certain. Envie de quitter la France, allez-y un par
un. Tu n’es pas venu(e) pour souffrir, ok, l’espoir est roi. Le
client ? Peut-être pas. Pour l’étourdir, nul besoin de se
cacher, il avance les yeux fermés. Mais pour se comparer aux autres
c’est une autre affaire, il les lui faut grands ouverts. Les
vis-ma-vie-de, j’en suis las, utilité proche de celle d’un vide
ananas. Zappeurs compulsifs, tous les mêmes et y en a marre, arrêtez
ce tintamarre. Le silence est d’or, encore plus aujourd’hui, un
effort. Mais l’absence de sons n’exclut pas toute signification.
Vide de paroles mais pas dénué de sens, ou quand l’être se
détache de son apparence. Vide-ordures ou télé-réalité, et si le
recyclage ne s’arrêtait pas aux émissions TV. Avoir un passage à
vide c’est une chose, mais ne réduisons pas les filles au rose.
Commençons par un vide sanitaire, mais restons terre-à-terre. Adieu
les bactéries, adieu les soucis ? Faut-il encore identifier
l’essence de leur prolifération, pour ne pas lutter en vain comme
des cons. Les migrants sont tes amis, mais un <i>like</i> sur
Facebook n’a pas suffi. Tu préfères une vie de chien ou une envie
de rien ? En route pour le vide intersidéral, j’espère que
tu as fait le plein.<br />
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;">
<br />
<div style="text-align: right;">
</div>
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: right;">
avf</div>
<div style="text-align: right;">
<br /></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/05905198678545654078noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-74281922361747995852017-05-04T18:13:00.001+02:002017-06-04T20:45:56.477+02:00Texte de "DEAN MORIARTY" - Vide - Concours de la meilleure plume TBS 2017<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhitEShhUiSznycCSwKaZU9xr6-PLDl1YNOVp5pt3LypbyKnaEaqNlc4qWpXZm0ivyB4EZHh0C5lBwZD39nJhSDacKhT-4PJaAkaqrAmmktSboLqVbIQp0RJ-y-JaAbAvouFssjztT9RzA/s1600/texte-de-dean-moriarty.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhitEShhUiSznycCSwKaZU9xr6-PLDl1YNOVp5pt3LypbyKnaEaqNlc4qWpXZm0ivyB4EZHh0C5lBwZD39nJhSDacKhT-4PJaAkaqrAmmktSboLqVbIQp0RJ-y-JaAbAvouFssjztT9RzA/s320/texte-de-dean-moriarty.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
Les notes s’entremêlent quand ses doigts se cassent sur le piano et j’aperçois ses poignets se</div>
<div>
tourner brusquement</div>
<div style="text-align: justify;">
Comme s’il essayait de rattraper une note comme on rattrape quelque chose qui nous</div>
<div>
échappe des mains.</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais le son s’exhale, indiscipliné, cacophonie indolore dont l’écho est dépourvu de</div>
<div>
quelconques sentiments.</div>
<div style="text-align: justify;">
Et j’aimerais ressentir ces notes qui me prennent le cœur, qui arrêtent le temps, qui rendent</div>
<div>
tout si soudain,</div>
<div style="text-align: justify;">
J’aimerais que tu joues sans t’arrêter pour qu’enfin je sente mon souffle se couper, mes</div>
<div>
pensées se voiler, le décor s’obscurcir, mon ventre se serrer et que je ressente le poids, le</div>
<div>
poids du vide.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Applique-‐toi, redresse-‐toi, courbe tes mains et caresse les notes, effleure le Do mais écrase</div>
<div>
le La, une dualité si subtile vous direz,</div>
<div>
Mais indispensable pour que les notes s’imprègnent des lieux et créent cette atmosphère</div>
<div>
particulière où on peut s’abandonner,</div>
<div>
Et pour que le creux s’installe, cette profondeur insondable qui permet de s’évader l’espace</div>
<div>
de quelques mesures.</div>
<div>
C’est le souffle de la main qui crée cet espace entre chaque note, si séduisant, un silence à</div>
<div>
contre temps, une infime brisure</div>
<div>
Qui écorche, oui, mais libère de cette obsession du bonheur, de ce cercle vicieux qui nous</div>
<div>
pousse à courir en rond autour d’un questionnement continuel. Et si la réponse au bonheur</div>
<div>
était cet espace, cet espace vide ?</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Car là on tâtonne, on se lasse, on court sans jamais ralentir, on tourne sans jamais s’arrêter</div>
<div>
et chaque jour qui passe on a l’impression qu’à tout moment on peut se prendre un mur.</div>
<div>
Plus on cherche à être heureux, plus on y pense et moins on l’est, nourris par cette</div>
<div>
impression frustrante d’être incomplet.</div>
<div>
Comment être sûr de faire le bon choix, celui qui mène au bonheur, celui qui fait que le</div>
<div>
tumulte de nos pensées se transforme en murmure ?</div>
<div>
La valse des notes, cette virgule qui sépare les sens, s’abandonne alors à la tâche d’étreindre</div>
<div>
ce creux dans nos ventres, si douce vacuité.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Du haut de ses subtiles sonorités, désireux de s’élargir, ce vide nous élève vers la réponse à</div>
<div>
cette quête sans fin,</div>
<div>
Il libère des préoccupations qui gangrènent l’esprit et, même si dans ce grand rien on croirait</div>
<div>
se noyer, on arrive finalement à respirer.</div>
<div>
Une question se dessine alors sur les notes blanches et noires, comment sait-‐on qu’on est</div>
<div>
heureux ? Comment en être certain ?</div>
<div>
Quand le pied bat l’air, que la main caresse les touches et que le silence relie les sens, la</div>
<div>
vacuité de l’instant frappe alors l’inconscient. Le vide rend heureux car, sans miroir, il suffit</div>
<div>
tout simplement, juste l’espace d’un instant, qu’on oublie de se poser la question.</div>
<br />
<div style="text-align: right;">
<i>Dean Moriarty</i></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/05905198678545654078noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-6838736415167647612017-05-03T10:49:00.002+02:002017-06-04T20:48:33.565+02:00Texte de "VIDE CHIEN" - Le Vide - Concours de la meilleure plume TBS 2017<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuG1IpqBmxLyxbacpitk0pDV550RCYmGHxKoPmiYJtlTyXt0IlbApE8xdCwpwHV0GwTFnQ9W63isfwiXMOs143NjV9cNUjkxODit6OwkrGfbfqj_FoCSSOZF-4JX_jaaxKCqjcRQSEgps/s1600/texte-de-vide-chien.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiuG1IpqBmxLyxbacpitk0pDV550RCYmGHxKoPmiYJtlTyXt0IlbApE8xdCwpwHV0GwTFnQ9W63isfwiXMOs143NjV9cNUjkxODit6OwkrGfbfqj_FoCSSOZF-4JX_jaaxKCqjcRQSEgps/s320/texte-de-vide-chien.jpg" width="320" /></a></div>
<h2 style="text-align: center;">
Le vide </h2>
<div style="text-align: left;">
</div>
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;">
Ça faisait
surement des mois que j’y vivais. Combien je n’en sais trop rien,
le temps fuit dès qu’on y met un pied. Mon cancer m’avait imposé
un nouveau cadre, blanc et stérilisé. L’hôpital était devenu
mon quotidien, mon repère, mon entourage. Et là-bas plus l’on est
cassé, plus l’on nous aime. Moi ça tombait bien j’étais
devenue chauve et déprimée. Alors au moins à l’hôpital on
m’aimait bien.</div>
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;">
Mes journées se
ressemblaient excessivement. J’appelais l’infirmière à mon
réveil, davantage pour sa compagnie que pour m’aider à avaler la
pilule. Car à défaut d’être en bonne santé, j’avais le temps.
Le temps de me réfugier dans la littérature et d’oublier mes
maux. Il y avait aussi quelques personnes à qui j’aimais parler à
l’hôpital. Des copains de fortune avec qui je pouvais refaire le
monde faute de retrouver le mien. Je n’étais ni heureuse ni
malheureuse. Je vivais, et c’était tout. Mais j’avais peur que
tout s’arrête, peur de disparaître.</div>
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm;">
</div>
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: justify;">
Ça faisait
surement des mois que j’y vivais. Combien je n’en sais trop rien,
le temps fuit dès qu’on y met un pied. Et un beau jour j’ai eu
le malheur de guérir. Pendant des mois j’avais ressenti la peur du
vide. Maintenant il était temps de vivre ma peur. C’était
paradoxale, je l’avais toujours associé à la mort.
</div>
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm;">
Ça faisait
surement des mois que j’y vivais. Combien je n’en sais trop rien,
le temps fuit dès qu’on y met un pied. Et derrière lui, le vide.</div>
<div style="line-height: 108%; margin-bottom: 0.28cm; text-align: right;">
<i>Vide chien</i></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/05905198678545654078noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-42156649806670989982017-05-01T00:04:00.003+02:002017-06-04T20:55:49.353+02:00Texte de "L.V.B." - Lettre à mon Elise - Concours de la meilleure plume TBS 2017<br />
<div text-align="justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1xGPNd248AKSIK1vDFhzQo2Vg1sPIPJEXsEznPTFvqVnISqGPo3YvMDTc69-kFmXL6_vhVqNKYZ-h2L3bSgC3CYrYQ4-ql6EsBtJPK_roM5u6Hy3x0Eb1pT0SkqfPwex6Hi_Tz6Pf9JM/s1600/texte-de-lvb.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1xGPNd248AKSIK1vDFhzQo2Vg1sPIPJEXsEznPTFvqVnISqGPo3YvMDTc69-kFmXL6_vhVqNKYZ-h2L3bSgC3CYrYQ4-ql6EsBtJPK_roM5u6Hy3x0Eb1pT0SkqfPwex6Hi_Tz6Pf9JM/s320/texte-de-lvb.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Blanc
sali et sols oranges, grands couloirs et ascenseurs. Baies vitrées
donnant sur l’extérieur, extérieur qui t’est interdit, pour ton
bien, pour le leur. Sur la couverture d’or et d’argent, ton
radeau de survie, tu reposes, si frêle dans cet immense lit. L’ombre
de la longue perche inerte, ta compagne d’existence, filtre à
travers les rideaux, cachant la minuscule ouverture qui te sert de
fenêtre.</div>
<br />
<div text-align="justify;">
Un
habitué se tient dans l’encadrement de la porte. Mince et
droit, silencieux, presque digne, il nous observe souvent. Il lui
arrive de te rendre visite en notre absence.</div>
<br />
<div text-align="justify">
Ces
derniers temps pourtant, il est là tous les jours.</div>
<br />
<div text-align="justify;">
Il
t’a vu me confier que tu te sentais seule, inutile, que tu
souhaiterais disparaître parfois.</div>
<div text-align="justify;">
Il
était là ce matin où tu as déclaré que tu voulais rentrer.</div>
<div text-align="justify;">
Tu
refuses de guérir, après tout à quoi bon.</div>
<br />
<div text-align="justify;">
Sur
ce matelas si large et jonché d’édredons, tes grands cils
résignés et ton menton têtu appuient un air boudeur.</div>
<div justify="">
Tu
le contemples un peu, tu l’évoques à mi- mot.</div>
<div text-align="justify;">
Il
nous effraie secrètement, mais avec les mois vous vous êtes
rapprochés. Tu t’es prise d’amitié pour son regard sévère, sa
présence un peu austère, l'atmosphère si spéciale qu’il fait
planer sur ce petit endroit. </div>
<div text-align="justify;">
J’admets
que même pour moi il devient familier.</div>
<br />
<div text-align="justify;">
L’horloge
nous a surpris. Les lumières se font rares, la pénombre vacillante
forme un curieux contraste avec ton vieux miroir, comme un manège
funèbre sur la tenture des murs. Il me faut te quitter.</div>
<br />
<div text-align="justify;">
Quand
je sors de la pièce, fendant automates blancs et pèlerins sans
visages qui s’ignorent volontiers, il reste à mes côtés. Il se
place derrière moi, tel un ami discret, promeneur inquiétant, et
prend un air étrange entre cynisme et joie.</div>
<br />
<div text-align="justify;">
Soudain,
il esquisse un sourire, et on comprend pourquoi. C’est mon jour
aujourd’hui, je croise un autre cœur, un regard étranger, de ces
regards voilés qui puent la solitude et surtout la souffrance.</div>
<br />
<div text-align="justify;">
Le
passant l’aperçoit. Cet homme, mon suiveur, il le connait aussi.
Ses pupilles se glacent. Ses paupières ombragées se tournant
furtivement, il baisse lentement le front et passe son chemin.</div>
<div align="justify;">
Un
froid poisseux me happe, me fige de l’intérieur, se répand
amèrement à l’ensemble de mon corps. Car comme à chaque fois,
l‘intrus m’escorte toujours, se rapproche, m’étouffe, envahit
mon espace.</div>
<br />
<div text-align="justify;">
Dans
cet univers immaculé, au milieu de toutes ces lassitudes qui
s’étreignent si souvent qu’elles en forment un ballet, il trouve
mieux sa place et se fait plus présent.</div>
<br />
<div text-align="justify;">
Il
m‘inonde les yeux et me donne la nausée.</div>
<br />
<div text-align="justify;">
Je
sais qu’en ce moment il veille à ton chevet, entre l’ampoule
faiblarde et les roses fanées.</div>
<div text-align="justify;">
S’il
te plait petite âme, ne te laisse pas tenter. Je sens la place qu’il
prend, et, tous les jours plus fort, qu’il cherche à t’emporter.</div>
<div text-align="justify;">
Mais
tu le connais bien, tu dois lui résister.</div>
<br />
<div text-align="justify;">
Cette
ombre c’est le vide, et s’il en est qu’il apaise, il peut aussi
tuer.</div>
<div style="text-align: right;">
<i>L.V.B.</i></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/05905198678545654078noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-54969514136654622162017-05-01T00:03:00.001+02:002017-06-04T20:52:04.556+02:00Texte de "NPAEHSICA" - Vide - Concours de la meilleure plume TBS 2017<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4604pA9686zb682jmq9rTR2C0aYRnSWTdH_PS9VrOU3ti9V9ggZyertlXt7KNmKP0z56nA9ng2BnMbT_HuznOkBj3Y6B2raZ9qvDxh3qzHxhyphenhyphenriAKxgDm4pmlrbAbIPkWfaz-8l1UJiM/s1600/texte-de-npaehsica.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg4604pA9686zb682jmq9rTR2C0aYRnSWTdH_PS9VrOU3ti9V9ggZyertlXt7KNmKP0z56nA9ng2BnMbT_HuznOkBj3Y6B2raZ9qvDxh3qzHxhyphenhyphenriAKxgDm4pmlrbAbIPkWfaz-8l1UJiM/s320/texte-de-npaehsica.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Je suis tentée de ne rien écrire pour le laisser s’exprimer. S’il pouvait s’affranchir<br />
du mutisme dans lequel il est plongé, il userait pour sûr d’un discours s’étalant sur l’éternité bien que sans réelle consistance. L’audience serait prise d’un vertige à sa vue et le prendrait probablement en horreur. Mais, hypocrisie oblige, tout le monde chercherait à la combler ; après tout, on ne peut lui enlever qu’il est hypnotique. Les plus téméraires ou les plus malheureux s’en approcheraient pour mieux le questionner. Suspendus aux lèvres dont il est dépourvu, certains se laisseraient happer, soudés à « l’insondable » comme il aime à se faire appeler. D’autres, une majorité, soyez en sûrs, condamneraient la vacuité de ses propos et s’en détourneraient. Au besoin, ils iraient à son abord, à défaut d’être de son bord, pour se convaincre que leur vie est faite de sens plus qu’elle n’en est dépourvue.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
<i>Npaehsica</i></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/05905198678545654078noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-29957605920283153862017-04-30T23:55:00.001+02:002017-06-04T20:50:54.550+02:00Texte de "OTIS" - Le fauteuil est vide - Concours de la meilleure plume TBS 2017<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1GE5Wkmm5T5RgqqHhjKSXxjSBIVVyjlEKUIJKtfMGMr1fVShsmUkwpGI19CgUJWY3vxk8p-2xVKYUdb3-3hKqePAGF4SXphcsphJkCOcYJ_11cRIK2llMabUdSQh258zOesetiSYJzn0/s1600/texte-de-otis.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1GE5Wkmm5T5RgqqHhjKSXxjSBIVVyjlEKUIJKtfMGMr1fVShsmUkwpGI19CgUJWY3vxk8p-2xVKYUdb3-3hKqePAGF4SXphcsphJkCOcYJ_11cRIK2llMabUdSQh258zOesetiSYJzn0/s320/texte-de-otis.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le
fauteuil est vide. Dehors le soleil semble s'être éteint et les
nuages brouillent le ciel. Les murs sont tristes. Même les oiseaux
ne chantent plus. Et je reste assise seule pendant des heures face à
ce fauteuil vide. Plus personne ne s'y assoit désormais. Peut-être
ont-ils peur qu'il soit hanté ? Je ne sais pas… Moi-même, je
n'y touche pas.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Je
fais des vas-et-viens dans les couloirs de la maison. Je tourne en
rond. Je me lève chercher quelque chose puis j'oublie. Je me
retrouve errant dans une pièce sans plus savoir ce que je suis venue
y faire. Les murs pleurent. Ce sont les photos qu'ils portent qui
leur racontent de trop tristes histoires. Je ne les regarde pas. Je
fais des allers-venues, je ne suis plus bien nulle part. Et toujours,
quand je reviens au salon, ce fauteuil vide qui me fait face.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
La
maison est vide. J'ai tout donné, vite, comme on fait avec un
pansement qu'on arrache. Je comble l'espace en brassant de l'air, je
déplace sans cesse le peu qui reste, j'arpente les pièces sans but.
Je ne tiens plus en place. J'ai l'impression d'attendre que le
courant d'air s'immisce en moi pour y étouffer le vide qui m'habite.
Mais rien n'y fait, tout est imprégné. Ça sent toi, où que je
sois. Les draps, les chaises, les murs, je te retrouve même dans les
casseroles que je nettoie. Je les nettoie seulement, car cela fait
des mois que je ne mange pas. On m'inonde de gâteaux et de restes de
gratin, on me gave de plats préparés, de soupes trop sucrées, mais
le frigidaire n'a jamais été si vide et la poubelle si pleine. Je
me contente de rester assise pendant des heures et je contemple ce
qu'il me reste de toi, ce fauteuil qui est toi, où je te revois, où
je t'entends presque me parler de la guerre et des enfants, de nos
belles années, d'autrefois.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Parfois,
je te cherche. Une porte qui grince, un bruit de pas, et je
t'attends. Sauf que tu ne viens pas. Je guette comme un loup aux
aguets, comme si le destin s'était joué de moi et que tu allais
tout à coup réapparaître. Mais ce n'est jamais le cas. On vient me
rendre visite, on met de l'huile sur les gonds, on recolle le parquet
qui se soulève et je ne t'entends plus. Des fois, l'idée me vient
de le racler avec une spatule pour qu'il se soulève encore, de
laisser une fenêtre ouverte, même en plein hiver, dans la seule
attente que le vent fasse claquer la porte comme si c'était toi. Les
enfants se moquent de moi, ils me disent de ne pas y prêter
attention, d'oublier. De toute façon, ils ne parlent jamais de toi.
Mais moi, je ne t'oublie pas. Je pense à toi à chaque inspiration,
à chaque geste. Tu es partout, fondu en moi.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Je
tourne en rond parce qu'il n'y a nulle part où je ne te sens pas. Je
détourne le regard des photos accrochées aux murs mais je ne les
enlève pas car j'ai besoin que tu sois encore là. Pour moi, pour
les enfants, pour les plus jeunes. Pour t'accorder encore un peu de
vie, un délai par procuration. C'est tout ce que je peux désormais
t'offrir, un regard sur ce que nous devenons ici, perdus depuis que
tu n'es plus là. Une vaine tentative pour que tu entendes encore
leur voix. Mais je ne peux plus les affronter, elles ne me rappellent
que trop combien tu étais vrai. Et puis il y a tes yeux, tes grands
yeux sombres qui paraissent me fixer, et cette terrible lueur qui y
brille comme si tu allais t'animer. C'est trop pour moi. Tellement
plus que je ne peux en supporter.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Tu
es un manque constant. Une absence permanente, quasiment devenue
présence. Tout me rappelle toi et pourtant tu n'es plus là. Le
temps est long, les lieux sont vides, l'ennui est grand. Je tourne en
rond et, quand je n'en ai plus la force, je m'installe devant ce
qu'il me reste de toi, devant ce fauteuil qui sent toi, ce fauteuil
sur lequel personne ne s'assoie, sacralisé comme ces tabous qu'on
n'ouvre pas. Je me perds dans ces fibres de tissus encore imprégnées
de ton odeur et de ta voix, mais rien n'y fait, car tu n'es plus là
et j'ai beau attendre, ça ne te ramène pas.</div>
<div style="text-align: right;">
<i>Otis
</i></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/05905198678545654078noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-67159778036233690962017-04-30T23:53:00.001+02:002017-06-04T20:37:23.500+02:00Texte de "PREMIÈRE PLUME" - Le Vide - Concours de la meilleure plume TBS 2017<div style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuMCQl47zVmAs2NCONJKEGZD9eUIOrBNTWDlxf8eSig7oEV0oaPYgMoYFiQmfKjPA-5E19o0hevybgOu6JBtlBw6UmlcNvp6sRjznsgzVv9ZE77nbgqakTeKY8guneGJiBAHUlxD3VOKU/s1600/texte-de-premiere-plume.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuMCQl47zVmAs2NCONJKEGZD9eUIOrBNTWDlxf8eSig7oEV0oaPYgMoYFiQmfKjPA-5E19o0hevybgOu6JBtlBw6UmlcNvp6sRjznsgzVv9ZE77nbgqakTeKY8guneGJiBAHUlxD3VOKU/s320/texte-de-premiere-plume.jpg" width="320" /></a></div>
<b><br /></b>
<b><br /></b>
<b>LE VIDE</b></div>
<div style="text-align: left;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Subjuguée par l’immobile, le regard vers le ciel, je scrute les étoiles une à une dans l’obscurité profonde de l’immensité. Toutes ces constellations lumineuses et rigoureuses offrent à mon esprit un champ infini d’interrogations. Que peut-il y avoir de l’autre côté de ce mur noir, à la fois si abrupte et impassible, et à la fois si grandiose et espiègle ? Parfois, je me sens si fatiguée, avachie comme dans un vieux canapé usé, affaissé sous le poids du monde, ce monde si lourd, si sourd, qui tourne, tourne, sans jamais s’arrêter, dans cet espace infini, à la fois si vide et beaucoup trop plein, de haine, de peur, de tristesse et d’infamie. J’interroge le ciel en criant de toutes mes forces, espérant recevoir une réponse à mes questions. Mais tout ce qui revient à moi tel un boomerang solitaire, est mon écho qui résonne comme une bille dans un bocal de verre. Ce son me rappelle combien je ne suis rien, juste un grain de sable dans un désert sans fin, une goutte d’eau dans une baignoire sans fond. Je me rends compte que ce vide n’existe pas uniquement autour de moi. Il est aussi en moi. Cette sensation latente qui rend l’esprit impuissant et le cœur dépouillé, asséché, épuisé. Et quand mon corps n’a plus le souffle pour avancer, n’a plus le goût pour grandir et vieillir, alors le vide s’installe et perdure. Il absorbe toute trace d’énergie restante qui pourrait encore faire marcher mes jambes, et pose ses valises chargées de plomb sur mon estomac. Alors le temps s’arrête. Ou peut-être le temps n’a-t-il jamais existé. Après tout, si l’espace qui m’entoure n’a ni début ni fin, plus rien n’a d’importance. Nous courons sans cesse après le temps, le regard suspendu aux aiguilles de la montre, qui tourne, tourne, sans jamais s’arrêter. Elle virevolte au rythme du monde dans lequel elle est née, un tempo effréné qui ne connaît pas de répit et se mord la queue à l’infini. Et mes yeux essaient difficilement de suivre la course folle des chiffres qui défilent, mais ils ne font qu’un tour et s’épuisent. Ils n’ont plus la force de regarder au-delà, ou peut-être n’ont-ils tout simplement pas envie de voir ce qui s’y cache. Cet espace sans barrière qui m’entoure me fait peur. Il est à la fois tout et rien. A la fois plein de merveilles et de monstruosités, et si vide de sens.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Aujourd’hui, devant ce rempart étoilé, je choisis de prendre une direction, mais où me mènera-t-elle ? L’incertitude du lendemain et de la destination m’angoisse et me rend vivante à la fois. C’est elle qui éveille en moi cette ardeur, cette envie de vaincre et de rompre le silence du vide, l’écho de mes pensées qui me revient à la gueule comme une gifle sourde et cassante. Je ne veux plus me poser de questions, juste marcher vers mon destin, sur cette Terre que je n’ai pas choisie, mais qui m’a accueillie. J’ai décidé de ne pas me retourner, non plus de regarder loin devant. J’ai simplement décidé de baisser la tête et de m’assurer que mes pieds touchent encore le sol. Et mon esprit ? Il est déjà loin.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
<i>Première plume</i></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/05905198678545654078noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-69026260596845096442017-04-30T23:50:00.002+02:002017-06-04T20:35:17.194+02:00Texte de "LIB" - Vide - Concours de la meilleure plume TBS 2017<br />
<div style="text-align: justify;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxzAMgIGpqMyDJT-Q-Xxk36V0UZpOZAU9jzn19HJVQlip_eHS6Wss0IVeyDbGcEwbNIb2jaistjOwFyabO5Mnd4ZTbLhrYqMlgQphYMOT6blN7HyBBDhRXYGBo6aujLKOYCJLOl-0Kq1w/s1600/texte-de-lib.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="1600" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxzAMgIGpqMyDJT-Q-Xxk36V0UZpOZAU9jzn19HJVQlip_eHS6Wss0IVeyDbGcEwbNIb2jaistjOwFyabO5Mnd4ZTbLhrYqMlgQphYMOT6blN7HyBBDhRXYGBo6aujLKOYCJLOl-0Kq1w/s320/texte-de-lib.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Des
mois qu’ils s’agitent … Ils gesticulent et brandissent un
espoir à des pauvres gens qui croupissent dans l’ignorance …
Dans toute la France, ici et ailleurs, ils s’en vont répéter ce
qu’on veut bien entendre … Partout où ils peuvent aller, ce
n’est que rabâchage, lecture de leur missel de campagnes … C’est
désespérant, affligeant, désolant. Qu’elles sont belles leurs
affiches. Toute une communication comme on vendrait du jambon, comme
on solderait des aliments sous vide.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Des
idées, ah oui qu’ils en ont des idées. Ils en ont plein partout,
ils les crient, ils les lancent, ils les adaptent. L’important
c’est toujours que le crétin moyen y trouve son compte, qu’il
rentre chez lui convaincu du rayonnement d’un personnage aussi
transparent qu’une vitre sans tain. Après tout, il faut bien
vendre du rêve, brader de l’espoir.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Même
les mots n’ont jamais été aussi lourds. Notre langue, notre belle
langue est dépecée de tout sens. On communique désormais plus que
l’on parle, on entend désormais plus qu’on écoute. La langue de
Molière, de Camus et de Céline est désormais le corps d’un
lépreux auquel on arracherait des lambeaux entiers. Il ne reste que
du creux, du sens nu. Notre langue est nue. « L’étranger »
n’existe plus. « L’aveugle » est « non-voyant ».
« Le handicapé » est à mobilité réduite et notre
langue à destruction infinie.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Revenons-en
à nos moutons. Enfin d’abord à nos bergers. D’aucuns sont
gaullistes … Il a bon dos le Général. Il est garant de toute leur
bassesse, il est la caution solidaire de tous ces pitres. L’homme
du 18 juin leur garantit un débarquement gagnant sur la scène
théâtrale qu’est devenu notre pays tout entier.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Et
puis même de l’autre côté de la barrière, les convictions
pèsent peu lourd. « Ni lui, ni elle, ni eux ». La
démocratie qui revêt les tristes habits de la télé-réalité.
Envoie « Président » au 6 12 12. Les vestes se
retournent aussi rapidement qu’une fille de joie bénévole.
République. Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
On
peut au moins être sûr de ça. On peut au moins retirer quelque
chose de tout ça. Le vide. C’est le vide qu’ils inspirent. Le
vide des idées, le vide de tout. On se surprend à regarder dans le
rétroviseur de notre Histoire, un rétroviseur sale par endroit,
qu’on pensait avoir rangé au grenier des idées. Il n’a jamais
paru aussi brillant.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
A
vide d’espoir nous restons, avides de pouvoir ils sont.</div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>LIB</b></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/05905198678545654078noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-10663235574173112682017-04-27T14:50:00.000+02:002017-04-27T15:24:03.139+02:00La journée des ANEDD : que retenir de cette 11e édition ?<div style="text-align: justify;">
</div>
<h2 style="margin: 16px 0px 8px; text-align: center;">
<br /></h2>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBXJaQKiVx18-Aj5eB8A0wPSYoKsIFq2gkQ_dxqD652rtrNU-Usms0mjwE1Yo1tNPULYW-fb_UQwZEy8WqJNkGihOFsmZU8OGRAqwrmrXYS8Ezl5R-J6SF2EiUCniqXVkFjnY5hOP5Ijk/s1600/sans-titre.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgBXJaQKiVx18-Aj5eB8A0wPSYoKsIFq2gkQ_dxqD652rtrNU-Usms0mjwE1Yo1tNPULYW-fb_UQwZEy8WqJNkGihOFsmZU8OGRAqwrmrXYS8Ezl5R-J6SF2EiUCniqXVkFjnY5hOP5Ijk/s1600/sans-titre.png" /></a></span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";"><br /></span></div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Organisées depuis 2006 par le
Bureau du Développement Durable de Toulouse Business School, les Assises
Nationales Etudiantes du Développement Durable (ANEDD) ont marqué le coup pour
leur 11</span><sup><span style="color: #00000a; font-family: "arial"; font-size: x-small;">e</span></sup><span style="color: #00000a; font-family: "arial";"> édition qui a eu lieu le 6 avril dernier. Outre les
dégustations d’insectes, ou encore l’initiation à l’éco-orgasme (il y a un lien
à la fin de l’article pour ceux que le concept intéresse), voici ce qu’il
fallait retenir de ce cru 2017.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h3 style="margin: 16px 0px 8px; text-align: justify;">
Les éco-awards 2017</h3>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Comme
l’année dernière, le bal des ANEDD 2017 fut ouvert avec les éco-awards. Le jury
du concours, mais également les étudiants, ont pu récompenser les projets les
plus innovants dans leur manière de favoriser le développement durable.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Durant
la première partie de la journée, les élèves ont ainsi pu écouter chaque équipe
participant au défi. Ce fut l’occasion pour tous les candidats de présenter
leurs projets ainsi que l’enjeu environnemental ou RSE auquel ils aspiraient
répondre, mais aussi le cheminement intellectuel et la prise de conscience
ayant initié le projet.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<i><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">« Le but des éco-awards,
c’est clairement de montrer aux jeunes qu’agir pour le développement durable
c’est possible. »</span></i></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span lang="EN-US" style="margin: 0px;"><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Toulouse Business School a donc tranché. </span></span><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Huit prix ont été décernés,
récompensant respectivement les projets des étudiants, des entreprises, des
collectivités territoriales et des chercheurs.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h3 style="margin: 13px 0px 8px; text-align: justify;">
Éco-award étudiant : unity cube et hopaaal</h3>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Le résultat fut serré, mais c’est
bien « Unity Cube » qui remporta l’adhésion du jury. Pour
rappel : ce projet, non des moins prometteurs, propose en effet d’aménager
à peu près n’importe quel bâtiment de manière à accueillir des personnes
sans-abris ayant besoin d’un hébergement d’urgence, et ce en un temps record. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<i><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">« Plus de 80 milliards de
vêtements sont produits chaque année, et pour 70% de ces produits nous finirons
par ne plus les porter du tout. Il faut 11 000 litres d’eau pour produire un
kilo de coton ! Cette industrie suit un schéma qui n’est pas
viable ! ». </span></i><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Un constat effrayant… C’est pourquoi</span><i><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">, </span></i><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">le
coup de cœur étudiant fut décerné à Hopaal, entreprise appartenant à l’univers
du textile. Proposant des vêtements 100% fabriqués à base de matériaux
recyclés, celle-ci se met, en effet, un point d’honneur à utiliser des chutes
de cotons bio et de plastiques usagés comme base pour ses textiles. Sans
oublier que 10% des revenus générés par la vente de leurs collections sont
reversés à des associations caritatives.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h3 style="margin: 13px 0px 8px; text-align: justify;">
<span lang="EN-US" style="margin: 0px;">Éco-award
entreprises : Chouette coop et too good to go</span></h3>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">L’entreprise développement durable
qui a convaincu le jury cette année porte le nom évocateur
de « La Chouette Coop ». Soutenant un concept novateur, la
Chouette coop est une chaîne de magasins alimentaires gérée uniquement par ses
clients. Son but ? Favoriser les circuits courts de distribution, et la
consommation de produits locaux. En outre, les clients sont directement
impliqués dans le processus de distribution. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">En ce qui concerne le coup de cœur
des étudiants, celui-ci est revenu à « Too Good to Go », une
application mobile qui s’est donné pour but de lutter contre le gaspillage
alimentaire, en revendant les aliments invendus à prix cassés.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h3 style="margin: 13px 0px 8px; text-align: justify;">
Éco-award collectivités : mairie de bioule
et tryfil</h3>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">On ne peut favoriser le
développement durable sans impliquer les pouvoirs publics. C’est pourquoi, les
collectivités territoriales furent également mises à l’honneur de ces ANEDD
2017. Le grand prix du jury collectivité fut décerné à la commune de Bioule,
dans le Tarn-et-Garonne. Rassemblant depuis six ans seniors et élèves de
primaires autour d’une même table de cantine, l’école primaire de la ville
ouvre son self tous les midis aux personnes âgées afin que ceux-ci déjeunent
avec les enfants. L’initiative est à la fois un remède contre l’isolement des
anciens et une passerelle entre deux générations.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Quant au prix des étudiants, le
syndicat départemental Tryfil fut récompensé pour sa valorisation des déchets
ménagers en bio-carburant.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h3 style="margin: 13px 0px 8px; text-align: justify;">
Éco-award recherche : Hélène Cristofari et
Théo Henriel</h3>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Hélène Cristofari a reçu le prix
des chercheurs 2017, pour son travail sur les pistes d’amélioration de
l’agriculture telle que nous la pratiquons aujourd’hui, intitulé « Tempête
de poussière au paradis des vers de terre : comment apprendre à pratiquer
l’agriculture de conservation pour mieux vivre la terre. » </span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">L</span><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">es étudiants ont, quant à eux,
récompensé Théo Henriel, concepteur d’un outil d’aide à la décision dans la
rénovation de logement.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h3 style="margin: 16px 0px 8px; text-align: justify;">
Nicolas Hulot invité d’honneur de l’événement</h3>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Le Président Fondateur de la
Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme fut l’invité d’honneur de
cette 11</span><sup><span style="color: #00000a; font-family: "arial"; font-size: x-small;">e</span></sup><span style="color: #00000a; font-family: "arial";"> édition. L’occasion pour lui, de remettre le Prix Coup de
Cœur de l’éco-award étudiant, mais surtout de livrer un discours engagé à
l’attention des étudiants de TBS.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">De la conférence « Les jeunes
et le développement durable », on retiendra particulièrement cette
phrase : « Ce qui nous fait défaut par rapport aux problèmes auxquels
nous sommes confrontés, ce n’est pas un problème d’intelligence. Ce qui fait
défaut […] c’est le sens. À quoi on destine notre intelligence. » Donnez
un véritable sens à votre potentiel et consacrez-le à la préservation de notre
planète : des paroles à méditer…</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h3 style="margin: 16px 0px 8px; text-align: justify;">
Eco-forum</h3>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h1 style="margin: 16px 0px 8px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-weight: normal; margin: 0px; text-transform: none;"><span style="font-family: "arial"; font-size: small;">De
11h15 - 13h15 et de 16H à 17h s’est tenu un éco forum à la cafétéria
avec la présence de nombreux stands. Ainsi, les participants ont pu découvrir
de nombreux de concepts en lien avec le développement durable : exposition
photos Monoil, casque de réalité virtuelle, mannequin vêtu de vêtements responsables,
voiture GRDF en exposition, dégustation de produits bio locaux… Ce fut
également l’occasion pour eux d’échanger avec quelques candidats qui avaient
concouru aux éco-awards le matin comme Unity Cube ou Tritree et leurs
chewing-gums aux ingrédients d’origine naturelle. </span></span></h1>
<h1 style="margin: 16px 0px 8px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-weight: normal; margin: 0px; text-transform: none;"><span style="font-family: "arial"; font-size: small;"><br /></span></span></h1>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h3 style="margin: 16px 0px 8px; text-align: justify;">
Conférences Stand-up</h3>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Cinq conférences d’une heure se
chargèrent de clore cette 11</span><sup><span style="color: #00000a; font-family: "arial"; font-size: x-small;">e</span></sup><span style="color: #00000a; font-family: "arial";"> édition. Voici un bref résumé de
chacune d’entre elles.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h2 style="margin: 13px 0px 8px; text-align: justify;">
<i><u><span style="font-family: "arial"; font-size: small;">De l’abeille à l’assiette</span></u></i></h2>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">L’objectif de ce stand-up était de
montrer qu’il est possible de produire et consommer des aliments de façon plus
responsable. Dominique Dupouy, co-présidente de l’association des </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Jardiniers de Tournefeuille</span></i><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">, a expliqué
le rôle fondamental de l’abeille dans la chaîne alimentaire et les risques
auxquelles elle est confrontée aujourd’hui. Alicia Voinot, en alternance chez </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Naïo Technologies,</span></i><span style="color: #00000a; font-family: "arial";"> a présenté les robots
agricoles de désherbage qui remplacent les pesticides. Lise Pujos, responsable
relation client chez </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Ecocert</span></i><span style="color: #00000a; font-family: "arial";"> a
expliqué le rôle de la certification et en quoi celle-ci garantit la qualité de
nos produits alimentaires. Enfin, Pascale Bourgeaiseau a présenté </span><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">La Chouette Coop</span></i><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">, supermarché
collaboratif toulousain qui, contre un engagement de 3h mensuel en tant que
Chouettos propose des produits de proximité, biologiques à des prix attractifs.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h2 style="margin: 13px 0px 8px; text-align: justify;">
<i><u><span style="font-family: "arial"; font-size: small;">De l’idée à l’action</span></u></i></h2>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">On peut être prêt à s’engager pour
le développement durable, mais comment passer de la volonté à l’action ? Dans
cette conférence, M. Dominique Pon a invité les étudiants de TBS à se
questionner sur leur manière de se préoccuper des personnes
« fragiles » tout en gardant une nécessaire humilité.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h2 style="margin: 13px 0px 8px; text-align: justify;">
<i><u><span style="font-family: "arial"; font-size: small;">L’économie circulaire en action.</span></u></i></h2>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Cette conférence, animée par
Nathalie Boyer de l’entreprise Orée, Gaël Gonzalez de l’entreprise
Les Palettes Rouges et la SPLA Les Portes du Tarn
fut une introduction au concept de l’économie circulaire. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Durant celle-ci, une question
majeure fut abordée : comment l’économie peut-elle, à la manière des
écosystèmes naturels, exploiter au mieux son environnement et ses
ressources ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h2 style="margin: 13px 0px 8px; text-align: justify;">
<i><u><span style="font-family: "arial"; font-size: small;">Grandes entreprises & RSE</span></u></i></h2>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">En partenariat, le B3D et les RDVC
interrogèrent des représentants de grandes entreprises comme ENGIE ou La Banque
postale mais aussi des start-ups telles que Vendredi ou Koom pour parler de
manière des actions concrètes engagées par leur groupe en lien avec la
responsabilité sociale de l’entreprise.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h2 style="margin: 13px 0px 8px; text-align: justify;">
<i><u><span style="font-family: "arial"; font-size: small;">L’innovation responsable au quotidien</span></u></i></h2>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Ce stand up a présenté des
initiatives responsables allant de nos habitations avec Unity Cube à nos choix
culinaires avec le dirigeant d’Alg&You, qui a notamment rappelé les
bienfaits nutritifs des algues. Celui-ci a d’ailleurs proposé une dégustation
de toasts pour convaincre les plus réticents. Concernant notre consommation
d’énergie, un représentant d’Enedis a présenté aux étudiants le compteur
communiquant Linky. De quoi éviter d’avoir une facture d’énergie trop salée. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<span style="color: #00000a; font-family: "arial";">Enfin, l’entreprise hollandaise
Trobla nous a démontré qu’il était possible d’amplifier le son de son portable
sans utiliser d’électricité</span><span style="background: rgb(241 , 240 , 240); color: #4b4f56; font-family: "helvetica"; font-size: 9pt; margin: 0px;"> </span><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">grâce à leur haut-parleur en bois
recyclé. Vous en connaissez d’autres des solutions comme celles-ci ?</span></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<b><span style="color: #00000a; font-family: "arial";">ADRIEN DUMONT</span></b></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<a href="http://www.generationscobayes.org/les-7-commandements-de-l-éco-orgasme"><b><span style="color: #00000a; margin: 0px; text-decoration: none;"><span style="font-family: "arial";">http://www.generationscobayes.org/les-7-commandements-de-l-%C3%A9co-orgasme</span></span></b></a></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="margin: 0px; text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<h1 style="margin: 16px 0px 8px; text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial"; font-size: small;"> </span></h1>
<div style="text-align: justify;">
<b></b><i></i><u></u><sub></sub><sup></sup><strike></strike></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/12029226068322322294noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-3891597693294400802017-04-24T14:32:00.000+02:002017-04-24T14:32:05.470+02:00L'assistanat, "cancer de notre société" ?<h2 style="text-align: center;">
<b><span style="line-height: 107%;"><span style="font-size: large;">L’assistanat,
« cancer de notre société » ?</span></span></b></h2>
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Lorsque l’on parle d’allocations
sociales en France, il demeure encore dans de nombreux esprits que les
bénéficiaires sont des profiteurs et des gens qui vivent au crochet de l’Etat,
qui les assiste. Les mentalités évoluent et cette vision est bien moins présente
qu’il y a quelques années, et la preuve la plus flagrante est la vision du
chômage : là où, dans les années 70, un chômeur était un fainéant refusant
de travailler, il est de plus en plus de nos jours une victime de l’infernal
marché du travail. Mais ce changement n’est pas encore opéré dans tous les
esprits, et il n’y a pas de fumée sans feu. Se pourrait-il que la société
française soit effectivement une société d’assistés ?<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="margin-left: 0cm; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: 0cm;">
<span style="font-stretch: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span><span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-variant-numeric: normal; font-weight: normal; line-height: normal;"> </span><!--[endif]-->Une société qui semble assistée sur le plan des
aides sociales</h3>
<h1 style="margin-left: 0cm; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: 0cm;">
<o:p></o:p></h1>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pour se mettre dans le bain, voici les paroles prononcées par Laurent Wauquiez sur l'assistanat, qui illustre bien la pensée de nombreux Français. </div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dyB6doDUjM02d7dRbfRbe_TGBVp4-Dc49tizvJOOORIvJdAQ9bDkYVLbph5TMoaQQP4ChGgacT0ARF1pii9' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
La métaphore de l’assistanat
comme « cancer de notre société » est d'ailleurs signée de lui et date
de 2011. On pourrait croire que cela relève d’une vision politique et sociétale
marginale, ou du moins peu répandue. Et pourtant, en 2013, une enquête du JDD
montre que 8 Français sur 10 trouvent qu’il y a trop d’assistanat et que les
gens profitent trop des aides sociales. Et on ne peut pas les blâmer pour cela,
c’est la vision la plus logique. Prenons l’exemple de l’allocation
chômage : même si l’on ne va pas travailler, on touche une aide de l’Etat.
Dès lors, si l’on ne prend en compte que l’aspect pécuniaire du travail,
pourquoi aller faire les 3-8 chez Michelin si l’on peut rester tranquillement
chez soi ?<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Là où le raisonnement est
également compréhensible, c’est quand on regarde la part des aides sociales
dans le revenu des ménages Français depuis 1970 : elles représentaient 20% en 1970, 30% en 2000
et 35% en 2010.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pour ne rien arranger, <span style="background: white;">La France a un
des régimes les plus favorables d’Europe : les indemnités chômage représentent
environ 67% du dernier salaire. De plus, il suffit de travailler 4 mois pour y
avoir droit. La durée de couverture est aussi la plus élevée d’Europe avec en
moyenne 2 ans pour l’hexagone contre par exemple 6 mois en Allemagne ou 8 mois
en Italie.<span class="apple-converted-space"> <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background: white;"><span class="apple-converted-space"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span class="apple-converted-space"><span style="background: white;">La pochette pour les cotisations sociales représente tout de
même </span></span><span class="apple-converted-space"><span style="background: white; mso-bidi-font-family: Arial;">23 milliards d’euros dans un
Etat où l’on cherche à réduire les dépenses au maximum. Si l’on rajoute à cela un
fond de xénophobie en se disant que les étrangers qui viennent en France pour
profiter de ces aides généreuses comme on entend très souvent, on aboutit à une
situation d’exaspération totale. Et c’est précisément ce qui gêne les
Français : ils ont l’impression de travailler dur et de payer beaucoup
d’impôts pour des Français ou immigrés fainéants qui en profitent.<o:p></o:p></span></span></div>
<h3 style="margin-left: 0cm; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: 0cm;">
Une réalité qui est en réalité bien différente</h3>
<h1 style="margin-left: 0cm; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: 0cm;">
<o:p></o:p></h1>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Pour autant, il apparaît
nécessaire d’aller à l’encontre des idées reçues et des chiffres qui occultent
une part importante de la société.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Déjà, pour reprendre l’exemple du
RSA, il est certes élevé face à celui d’autres pays, mais il reste tout de même
largement insuffisant pour vivre, puisque la valeur socle est à 524€. Il représente
presque la moitié du seuil de pauvreté, qui s’élève lui à 1008€ pour un seuil à
60% du revenu médian. Pour prendre une situation plus parlante, prenons la
situation d’un couple avec deux enfants chacun. Le premier, nommé le couple
Sarkosi, est au chômage et touche entre autres le RSA. Le second couple, nommé
le couple Fyllon, compte un travailleur au SMIC et un chômeur. L’image parle d’elle-même.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZYzbnr8UEpIABMzYIew_h2gmQTsKcBWPqhxM7kR9TXKJ0VaT-fwKI5vk4lW1zGccvs6hfoYMFmOHxn0eHdVphrDrY2h9yh8xNgux-3WnXPJqadPVJHCTC8jPZOyZgudiAlKnHRVTspoQF/s1600/Assistanat.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZYzbnr8UEpIABMzYIew_h2gmQTsKcBWPqhxM7kR9TXKJ0VaT-fwKI5vk4lW1zGccvs6hfoYMFmOHxn0eHdVphrDrY2h9yh8xNgux-3WnXPJqadPVJHCTC8jPZOyZgudiAlKnHRVTspoQF/s400/Assistanat.jpg" width="400" /></a></div>
<o:p></o:p><br />
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Par contre, un ménage comportant
une personne seule sans enfant peut arriver à toucher sensiblement la même
chose avec le SMIC ou le RSA et avec toutes les aides disponibles, mais cela
représente seulement 5% des ménages.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Concernant la fraude aux
allocations, c’est-à-dire les personnes qui touchent des allocations auxquelles
ils n’ont pas droit, elle représente entre 1% et 5% des personnes selon les
sources. La fraude totale s’élève aux alentours de 350 millions d’euros, là où,
à simple titre comparatif, la fraude aux cotisations salariales s’élève à 25
milliards d’euros.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Mais le fait le plus marquant est
peut-être le nombre de personnes renonçant à leurs droits alors qu’ils y ont
droit : ils représentent entre 50% et 70% selon les aides. Plusieurs
raisons à cela : la première est le manque d’informations. En effet,
certaines personnes ne savent tout simplement pas qu’elles ont le droit à
certaines aides. Vient ensuite le refus de la stigmatisation : ces aides
sont principalement réservées aux personnes les plus démunies, et demander ces
aides revient à accepter et affirmer à la société que l’on est pauvre, ce qui
est peu valorisant. Il faut aussi mentionner la difficulté à se sortir indemne
du calvaire de l’administration française… On aboutit à un total des allocations
non demandées dépassant les 10 milliards d’euros.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Il faut donc dépasser les idées
reçues concernant les aides sociales. Mais ces aides ne sont pas le seul
assistanat concernant la société française.<o:p></o:p></div>
<h3 style="margin-left: 0cm; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: 0cm;">
<span style="font-stretch: normal; font-variant-numeric: normal; line-height: normal;"> </span><span style="font-size: 7pt; font-stretch: normal; font-variant-numeric: normal; font-weight: normal; line-height: normal;"> </span><!--[endif]-->Une mentalité assistée ?</h3>
<h1 style="margin-left: 0cm; mso-list: l0 level1 lfo1; text-indent: 0cm;">
<o:p></o:p></h1>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Tout d’abord, ce genre de
réflexions d’exaspération est en partie dû à une spécificité de la mentalité
française, qui est de jalouser celui qui a plus que soi et de le critiquer,
invoquant l’injustice et l’équité à tout va. Mais plus généralement, c’est la
mentalité française que l’on peut qualifier d’assistée. En effet, imaginez un
instant qu’une catastrophe naturelle et que tout système d’électricité, d’eau
courante, d’égouts, de routes, soit détruit. Evidemment, tous les Hommes ne
mourraient pas, mais il y aurait certainement des pertes importantes dues au
manque d’adaptation. L’Homme, au fil des siècles et des évolutions technologiques,
a appris à s’accommoder à ces derniers et à ne plus pouvoir s’en passer, et ce
dans la majorité des cultures, mais plus encore dans la culture occidentale. En
ce sens, elle est devenue assistée du système plus ou moins institutionnalisé
par l’Etat. Elle ne lutte plus pour sa survie, ce qui l’obligeait à se
débrouiller et à innover en permanence pour survivre. Mais on ne peut pas la
blâmer pour cela : qui échangerait sa situation actuelle contre une
situation préhistorique ?<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Cette mentalité d’assisté concerne
plus particulièrement une certaine tranche d’âge de la population : les
enfants et les jeunes. Bien sûr, il y a ici encore de nombreuses exceptions,
dont beaucoup d’entre vous se revendiqueront peut-être (et à juste
titre) ! Mais de manière générale, il faut reconnaître à la jeunesse
française actuelle une mentalité débrouillarde moins prononcée qu’il y a
quelques décennies. Ceci est en partie dû, à mon sens, a une société de
l’instantanéité, de l’opulence et de manière plus profonde, de la
standardisation. L’instantanéité d’abord, parce que ces jeunes ont toujours
connu internet et les nouvelles technologies. L’opulence, car cette génération,
même si elle a grandi avec les crises, connaît une abondance matérielle jamais
vue auparavant. En combinant ces deux éléments, on obtient une catégorie qui,
en moyenne, a presque tout ce qu’elle désire et de manière quasi instantanée. Elle
a perdu le goût de l’effort et du travail pour arriver à ses fins. Si l’on
rajoute la standardisation, cette catégorie devient une jeunesse se conformant
aux normes, incitées à rester dans leur case et à suivre les tendances, à se
plaire dans sa zone de confort, certes désireuse de se différencier mais désireuse
plus encore d’appartenir au groupe.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Ce phénomène est encore accentué
par une évolution des rapports parents-enfants puisque depuis quelques années,
on assiste à un renversement de la hiérarchie parentale : de plus en plus
d’enfants dictent leurs règles à leurs parents. Ces derniers, voulant
absolument rendre leurs enfants heureux, se laissent dépasser. Encore un
endroit où les enfants et les jeunes n’ont aucune difficulté à obtenir ce qu’ils
veulent ! Mais il faut nuancer cette
observation. En effet, depuis quelques années, on assiste à une évolution des mœurs
des jeunes. Certes, ils restent un groupe de l’instantanéité, et le deviennent
de plus en plus, mais l’opulence et la standardisation dans une moindre mesure
semblent se réduire, notamment avec la crise et l’évolution des mœurs. La
rudesse extrême de l’actuel marché du travail est également intégrée beaucoup
plus tôt par les jeunes, qui intègrent donc très tôt qu’ils doivent se battre
pour gagner leur place.</div>
<h3 style="text-align: justify;">
<span style="text-indent: 0cm;"> Conclusion</span></h3>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
On pourrait donc croire que la
société française est assistée sur le plan des aides sociales, et que l’on paye
des fainéants ne voulant pas travailler. Cette opinion est largement répandue,
et les chiffres laissant penser cela sont réels. Cependant, si l’on creuse un
peu plus, on se rend compte que cette opinion est fausse, ou au moins
disproportionnée : les profiteurs sont bien présents et le seront
toujours, mais ils ne représentent qu’au maximum 5% des ayant droits. Mais ce
ne sont que des chiffres, et on ne pourra jamais réellement connaître les
motivations de chacun. Cependant, une partie plus ou moins importante de la
population française présente des traits d’assistanat dans la mentalité,
notamment les jeunes, même s’il faut nuancer.<o:p></o:p></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
Mais pour prolonger la réflexion, il apparaît aussi
intéressant de se demander si la notion d’assistanat est inhérente à l’être
humain ou seulement à la société capitaliste ou occidentale.<o:p></o:p></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/11531365703905927544noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-26472484759878305792017-04-20T12:17:00.000+02:002017-05-14T12:49:12.986+02:00R.K ou la rose fanée du monde <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPSrjRRMp8pFGoIg2BSKchXcnBPOIkeAia8-ptqZAaranBOTGYW93aCEefSnBv0TzGNWOW1XIfiVwdBGqQahR6sLuXVTE2mF27OJWThpxKAM-0YmPmrQ4RNs_PkEPaMxwRDSpAQa3Jarll/s1600/10858c8551bb.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="428" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgPSrjRRMp8pFGoIg2BSKchXcnBPOIkeAia8-ptqZAaranBOTGYW93aCEefSnBv0TzGNWOW1XIfiVwdBGqQahR6sLuXVTE2mF27OJWThpxKAM-0YmPmrQ4RNs_PkEPaMxwRDSpAQa3Jarll/s640/10858c8551bb.jpg" width="640" /></a></div>
<span style="font-size: large;"><br /></span>
<span style="font-size: large;"><br /></span>
<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Il est de ces préciosités
frappées des grâces les plus transcendantales. Qu’elles soient exaltées ou
sanctifiées, nappées de foudre ou de brasier, qu’on les nomme sylphides ou nymphes
bien volontiers, le constat n’est autre que la plus parfaite implacabilité :
ces douces créatures écrasent et subjuguent de leur splendeur. Dorées,
auréolées de la plus iridescente lumière, de ces rares élues jaillit une
puissance indicible : oui, la beauté physique, summum de la subjectivité
et de la relativité des goûts, est parfois si pure qu’elle en devient
incontestable. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Oui, certaines de ces héritières sont en droit de tutoyer les divinités
les plus harmonieuses. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Oui, finesse et sublimité comptent bien parmi les lames
les plus affutées d’un couteau suisse retors et raffiné que l’on appelle
communément femme.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">D’une de ces femmes je vous
conterai l’histoire, d’une de celles qui a mis <b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><i style="mso-bidi-font-style: normal;"><u>Le monde a ses pieds </u></i></b>j’esquisserai
le portrait (en référence à l’ouvrage de Géraldine Maillet dont je me suis grandement inspiré, cette ancienne mannequin
devenue écrivain a retracé le parcours de celle qui nous intéresse
aujourd’hui).<span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Été 1987, Ruslana Korshunova voit
le jour à Almaty, triste ville du fin fond froid du Kazakhstan. Ajoutez les
lettres g et h, changez le deuxième a en i et obtenez le mot « Almighty »,
synonyme de toute-puissance pour nos amis les anglophones. Mais de grâce, n’y
voyez pas là ce que d’aucuns se plaisent à vulgairement nommer coïncidence.
Non, voyez-y plutôt le dessein grandiose, limpide et flamboyant du Très-Haut. </span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span>
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Almaty disais-je donc ; car
oui, au sud de la Russie, à l’est de la Turquie, au nord de l’Afghanistan, à l’Ouest
de la Mongolie ; à l’enchevêtrement des mondes en somme, un astre brûle et
irradie d’un rouge carmin la kazakhe pénombre. Enfance miséreuse et blême,
depuis toute petite déjà, la belle au bois dormant rêve d’ailleurs plus
chatoyants, de la Russie et de Moscou en particulier.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Mais ne serait-ce pas davantage
la belle au sourire d’argent rêvant d’ailleurs plus chatoyants ? </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Aurais-je
fauté ? </span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Non, enfin pas tout à fait. Il
y’a de cela trente secondes (ou plusieurs minutes pour les plus piètres
lecteurs) je laissais entrevoir que certaines femmes naissaient supérieurement
belles. Mais vous autres pouilleux n’êtes pas sans savoir que des dents
anarchiquement chevauchées ne forment jamais les sourires les plus ravageurs
qui soient, seulement les plus tapageurs. Qu’à cela ne tienne, et qu’importe si
toutes les économies de la famille doivent y passer, un détour dans une
clinique dentaire de la banlieue natale et le tour est joué : voilà une
ferraillerie clinquante dans la bouche d’une Ferrari ne demandant qu’à gronder.
Cette Ferrari fera grand bruit, mais chaque chose en son temps.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">La Rapunzel russe (Raiponce en
français) – surnom glané grâce à sa dense et interminable chevelure - doit
faire ses classes, prendre du galon. </span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">La vie n’est faite que de petits
rien n’est-il pas ? </span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Lorsque la belle pose pour
quelques brefs clichés d’un journal régional insignifiant, cette dernière est
bien à mille lieues de savoir qu’elle fait éclore là, la fleur luxuriante d’une
vie hors-norme. En effet, elle est repérée par Debbie Jones, travaillant pour
le compte de la très célèbre agence de mannequinat britannique Models 1 ; agence
des quelques Naomi Campbell, Kate Moss ou Linda Evangelista. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Ladite Debbie tombe instantanément
sous le charme. Bien plus encore ; elle est envoûtée, emportée, comme électrisée
devant l'un de ces trésors que l’on ne trouve guère qu’une ou deux fois dans la
carrière d’un agent. Madame Jones voit tout en grand pour sa protégée, tout se doit
d’aller très vite : aucun coup d’épée dans l’eau, pas plus de marivaudage,
la jeune adolescente est arrachée à sa si triste Almaty et doit quitter sa
mère, son frère et ses quelques amis pour la démesure,</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"> pour la frénésie d’une
vie romanesque.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Dès lors tout s’enchaîne, de Londres
à Paris, de New York à Milan en passant par Moscou ; la jeune kazakhe au sourire
d’acier intrigue autant qu’elle hypnotise. Elle doit alors apprendre le métier,
tous ses rouages et toutes ses complexités pour ne plus être la frêle et gracile
mannequin des débuts. Non, elle doit être bien plus que cela ! Elle se doit d'être fulminante, de frapper quand il le faut, de se mouvoir comme une ombre cadavérique et insipide pour mieux éclater sous les
feux saillants des projecteurs ! Et cela Ruslana l’a très vite compris. Oui, la
belle n’est pas que belle, la belle est intelligente, lucide et clairvoyante.
Elle ne s’y trompe pas, jamais, elle sait pourquoi elle doit briller : sitôt que l’argent afflue, celui-ci est envoyé à sa famille. Aucun coup d’épée
dans l’eau disais-je. Mais très vite la voilà assaillie de glaciales
interrogations : et si demain elle ne devenait qu’une chimère ? Et si demain
les aveuglantes fumées de la gloire venaient à disparaître au loin ? </span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Oui, elle se voit désormais ceinturée par la peur.</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"> Crispée, angoissée qu’elle est devant la
férocité d’un monde en perpétuelle effervescence, elle trouve alors
refuge dans l’écriture ; et c’est sur les réseaux sociaux russes qu’elle
aime à s'épancher, à lâcher prise pour mieux se recentrer, pour mieux tyranniser
les podiums. Taraudée par les plus existentielles questions, elle voit sa conscience se diluer, s’estomper au gré des multiples succès et révérences. Les griffes sont maintenant plus qu'acérées, les ailes se déploient alors.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Car oui, paradoxalement
traverse-t-elle ces brumes de flottement et d’anxiété avec un brio tout
particulier. Et les plus prestigieux contrats de se multiplier comme autant de
gages de reconnaissance du travail accompli. Christian Dior, Kenzo, Moschino,
Vera Wang, Paul Smith, couvertures des Vogue russes et polonais, des Elle et
Glamour français. Nouvelle coqueluche, nouvelle Hit girl d’un monde qui ne dort
jamais, qui s’agite sans cesse comme les petites mains s’affairant aux
dernières retouches. Splendeur et gloire, fureur et esclandres diverses, sa vie
sentimentale en dents de scie, ses dents fraîchement délestées de l'</span><span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">appareil dentaire de jeunesse. Entre deux shootings photo Ruslana s’essaie aux
flâneries, aux batifolages avec un serveur ukrainien à l’hôtel du palais à
Biarritz. Entre deux défilés Ruslana tombe amoureuse d’un riche homme d’affaires
moscovite. Entre deux essayages Ruslana pleure parce que ce dernier s’est
sauvé, l’abandonnant lâchement, ne lui laissant que des ruines d’estime, des
lambeaux de rancœur. Ruslana est anorexique, les antidépresseurs et les rails
de cocaïne comme seuls alliés lorsque douleur et folie viennent insidieusement la submerger. Le nez fourré dans une poudre aussi blanche que sa peau slave, le cliché du top model drogué et désemparé est bien l’un des lieux les plus
communs qui soit. Et lorsque le pinacle de sa carrière survient, lorsqu’elle
est désignée égérie Nina Ricci pour le parfum Nina, les dés sont déjà
jetés. La dépersonnalisation a opéré, son âme est sclérosée, presque noire, mutilée
par les lacérations violentes de la solitude. En témoigne ce triste et énigmatique
message posté sur son blog le 11 mars 2008 :</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">« <i>C’est ma faute si mon cœur se
brise. Je suis une pute. Je suis une sorcière. Peu importe ce que tu me dis. Si
je m’occupe des autres alors qui s’occupe de moi ? Et si je m’occupe de
moi, alors je sers à quoi ? Ça fait mal, comme si quelqu’un avait pris une part
de moi, l’avait déchirée, piétinée sans relâche et dispersée de tous les
côtés.</i> »<o:p></o:p></span><br />
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">« <i>J’ai besoin de cette fille
pour m’abîmer</i> » disait Nicolas de Staël à propos de Jeanne Polge, la femme
qu’il aura aimé jusqu’à son dernier souffle, sa continuelle source
d’inspiration. Ruslana Korshunova, elle, semble bien avoir besoin de cette vie
pour s’abîmer, pour se dévaster même. Plus les regards des autres se veulent contemplatifs à son égard
et moins ose-t-elle se regarder ; le miroir de l’âme est devenu chancelant,
fissuré comme le triste reflet d’une vie saccadée, incisée puis vidée de son
essence même. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">28 juin 2008,<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">14h02<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">130 Water Street<o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Financial District<o:p></o:p></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">New York<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Aujourd’hui le ciel de New York
s’est paré d’un bleu azur, cristallin et sans fêlure aucune. Ruslana déambule
dans son grand appartement. Dehors la masse grouille, les voitures klaxonnent
et les habitants pestent. Elle fume nonchalamment, comme pour laisser exhaler l'affliction qui l’aurait prise, rongée puis dévorée jusqu’à la plus substantielle moelle. Le
cœur n’y est plus, et chaque geste semble être une épreuve pour celle qui,
jadis, rêvait de cette vie aux contours grandiloquents. Mais qu’importe la luxuriance lorsque le cœur, lui, s'en est allé. Le silence se fait en réalité
bien plus pesant que le tumulte de Manhattan, la Rapunzel russe n’a plus rien
d’une princesse. C’est une reine déchue, violentée et meurtrie qui gît, affalée
sur un Chesterfield teinté de magenta. C’est une enfant trahie qui écrit ces
quelques mots, si tristement déchirée par l’aspérité la plus froide de notre
monde : « <i>Mon rêve est de voler… oh, mon arc-en-ciel est trop
haut.</i> »<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Alors elle se lève une
dernière fois, comme animée de l’ultime inspiration, la plus salvatrice qui soit.
Les battements du cœur lancinants, les mouvements du corps erratiques et l’âme
nécrosée à tout jamais. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Les ailes pleinement déployées<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">L’asphalte new-yorkaise prête à
recevoir la plus sublime des offrandes <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Les pieds ne touchent plus le sol<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Princesse, demande à Dieu
pardon !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Elégante comme Céladon<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Agile comme Scaramouche<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Je vous préviens, chers Myrmidons,<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Qu’à la fin de l’envol, elle
touche. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Karl SINGER<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times" , "times new roman" , serif; font-size: large;">Liens complémentaires pour
qui aimerait en savoir plus et, par la même, comprendre le titre de
l’article :</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Ruslana_Korshunova">https://fr.wikipedia.org/wiki/Ruslana_Korshunova</a><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: inherit;"><a href="http://www.dailymail.co.uk/news/article-2837415/The-desperate-days-Russian-supermodel-20-took-running-leap-New-York-apartment-building-joining-brutal-Rose-World-cult.html">http://www.dailymail.co.uk/news/article-2837415/The-desperate-days-Russian-supermodel-20-took-running-leap-New-York-apartment-building-joining-brutal-Rose-World-cult.html</a><o:p></o:p></span></div>
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Karl Singerhttp://www.blogger.com/profile/12405074149788292434noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-47301635106636376562017-03-30T12:26:00.000+02:002017-03-31T10:07:11.584+02:00Top 5 : film de musique classique<div class="_xlr" style="background-color: white; padding: 0px 16px;">
<h2 style="color: #1d2129; text-align: left;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: large; font-weight: normal;">TOP 5 : les plus beaux films sur la musique classique</span></span></h2>
<h3 style="color: #1d2129; text-align: justify;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" id="fbPhotoSnowliftCaption" style="display: inline; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: large;">1- Tous les matins du monde (1991) de Alain Corneau, avec Gérard Depardieu, Jean-Pierre Marielle</span></span></h3>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: center;">
</div>
<div style="color: #1d2129; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiANrsj4B2CBSnVxxi2T3JRn4pQFMM_kMN_PdGWvKjQckOiEEsHPQP-c6N5qil11nzzkbKDV3CUeD8ycN5a5EDn1nUtA-e8wHbh05Up-xiPYx5HN1vI0kmamHstbWAedHKagMVxsKx9bc/s1600/1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiiANrsj4B2CBSnVxxi2T3JRn4pQFMM_kMN_PdGWvKjQckOiEEsHPQP-c6N5qil11nzzkbKDV3CUeD8ycN5a5EDn1nUtA-e8wHbh05Up-xiPYx5HN1vI0kmamHstbWAedHKagMVxsKx9bc/s640/1.jpg" width="640" /></span></a></div>
<h3 style="color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-weight: normal;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: small;">Incontestablement l’un des plus beaux films français de tous les temps. Adapté du roman de Pascal Quignard il met en scène la vie de Marin Marais à la cour de Louis XIV. Typique de l’époque baroque cette œuvre vous plonge dans l’inconstance du XVIIème siècle, siècle de la guerre de 30 ans, des découve<span class="text_exposed_show" style="display: inline;">rtes scientifiques, une inconstance qui prend forme entre la vie de Marin Marais à Versailles, une vie de faste et de luxe, celle d’un homme au sommet de sa gloire mais tiraillé avec l’admiration qu’il a pour son maître M. de Ste Colombe, janséniste austère, véritable symbole de piété, de simplicité et d’humilité dont la virtuosité semble inspirée par Dieu. « Tous les matins du monde » frappe également par le choix des acteurs, Gérard Depardieu incarnant l’homme vivant dans l’opulence et la célébrité et de l’autre Jean-Pierre Marielle, acteur à la carrière brillante mais bien plus discret, dont la voix caverneuse est l’incarnation parfaite de l’homme pieux, vivant à l’écart des flatteurs de la cour, vouant sa vie à la prière et dont la musique est un hommage au très Haut. Que l’on soit passionné de musique baroque ou pas, ce chef d’œuvre est un incontournable du cinéma français, immortalisant Gérard Depardieu comme un monstre sacré du 7ème Art, intemporel, accompagné des plus brillants partenaires, de Jean-Pierre Marielle à Anne Brochet en passant par feu son fils Guillaume.</span></span></span></h3>
<div style="color: #1d2129; text-align: justify;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" style="display: inline; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"><span style="font-size: large;"><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></span></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/Bkc6GSVcuqY/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Bkc6GSVcuqY?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #1d2129; font-size: 14px;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" id="fbPhotoSnowliftCaption" style="color: #1d2129; display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" id="fbPhotoSnowliftCaption" style="color: #1d2129; display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0">Anecdote : Si Gérard Depardieu incarne incarne une bonne partie du film Marin Marais à l’âge adulte, c’est son fils Guillaume qui a été choisi afin de jouer le rôle du célèbre compositeur dans sa jeunesse. Marin Marais devient alors un véritable miroir, celui du père et du fils que Alain Corneau dirige à la perfection, ne reste alors que le Saint-Esprit résidant dans les accords envoûtants interprétés à la viole par Jordi Savall.</span></div>
<span aria-live="polite" class="fbPhotosPhotoCaption" data-ft="{"tn":"K"}" id="fbPhotoSnowliftCaption" style="color: #1d2129; display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; line-height: 18px; outline: none; width: auto;" tabindex="0">
<div style="font-size: 14px; text-align: justify;">
<br /></div>
</span><br />
<h3 style="color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: large;">2- Le Pianiste (2002) de Roman Polanski, avec Adrien Brody, Thomas Kretschmann</span></h3>
<div class="pts fbPhotoProductsTagList" id="fbPhotoSnowliftProductsTagList" style="color: #1d2129; font-size: 12px; padding-top: 5px; text-align: justify;">
</div>
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="padding-top: 5px;">
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf9UO_YncGAQWYRo-JATeDShRAvpcbExRP0-ngv9whG886OYyC147g6GOhI7_oQpRYFfZfbn9EudQ_96T2P7NIEZ4-HxhsTpsJp_yVdMnOQGo_65GcQqy20k226l9S9VjzZA6UXUZOVRs/s1600/2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><img border="0" height="426" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgf9UO_YncGAQWYRo-JATeDShRAvpcbExRP0-ngv9whG886OYyC147g6GOhI7_oQpRYFfZfbn9EudQ_96T2P7NIEZ4-HxhsTpsJp_yVdMnOQGo_65GcQqy20k226l9S9VjzZA6UXUZOVRs/s640/2.jpg" width="640" /></span></a></div>
<h3 style="color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Si comme disait Lino « J’fais pas du Polanski, ma zik touche pas les petites » le réalisateur franco-polonais a réussi à merveille à nous toucher en portant à l’écran la vie de Władysław Szpilman, musicien juif polonais survivant à l’occupation de Varsovie en se cachant avant d’être finalement découvert par un officier</span><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> allemand. Ce dernier grand mélomane, vient en aide à Władysław sachant la guerre perdue et bouleversé par la virtuosité de cet artiste, pianiste officielle de la radio polonaise. Auréolé par une pluie de récompenses (Palme d’or au festival de Cannes, Oscars, Césars, etc.) Le Pianiste est bien plus qu’un simple film autobiographique sur la guerre, il est le témoin d’une nation déchirée, humiliée dont seule la musique est un moyen de conservation. Elle est la transcription d’émotions indescriptibles, d’un chagrin profond. Des mélodies de Chopin émanent des pleurs, celle de la Pologne qui souffre, d’une terre souillée par les pires atrocités. Le piano engrange une métamorphose et développe une musique que tout le monde comprend, entend et ressent, est une langue universelle qui traverse les âges et les cultures. Roman Polanski confirme son statut de géant du cinéma mondial, après « La jeune fille et la mort » il nous démontre avec brio que la musique est l’âme d’un film.</span></span></span></h3>
<div style="color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/QGMRmp6uYc8/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/QGMRmp6uYc8?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Anecdote : Le Pianiste est le premier film à avoir remporté le César du Meilleur Film alors qu’aucun mot en français n’est prononcé dans l’œuvre.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div>
<h3 style="color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: large;">3- Amadeus (1984) de Miloš Forman, avec Tom Hulce, F. Murray Abraham</span></h3>
<div style="color: #1d2129; font-size: 12px;">
</div>
</div>
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="color: #1d2129; padding-top: 5px;">
<div style="text-align: justify;">
<span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div>
</div>
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="padding-top: 5px;">
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjncmVTaI27CCMmzy-OCfID1jO2IeqQnv6ekuc-DkOK9aOUI30J_dl1UUcNtyqHkDOIyraoLRudTaasEneq1Bh_zOV9MRhcSL8-rCuY27USCkFFoFR0-q2kvZ6s0PIZ3r-iVW0xxKSNMZw/s1600/3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><img border="0" height="372" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjncmVTaI27CCMmzy-OCfID1jO2IeqQnv6ekuc-DkOK9aOUI30J_dl1UUcNtyqHkDOIyraoLRudTaasEneq1Bh_zOV9MRhcSL8-rCuY27USCkFFoFR0-q2kvZ6s0PIZ3r-iVW0xxKSNMZw/s640/3.jpg" width="640" /></span></a></div>
<h3 style="color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Il n’y a que Miloš Forman pour pouvoir réaliser un film de 2h30 retraçant la vie de Wolfgang Amadeus Mozart et son ascension à la cour viennoise face au compositeur italien Salieri. « Amadeus » n’a pas vocation à être un résumé du compositeur Salzbourgeois mais plutôt le dessin de la vie d’un véritable prodige, animé d’un génie </span><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">sans égal qui ridiculisera tous les compositeurs de son époque et restera dans les mémoires comme le plus éminent représentant de la musique dite classique. Forman ne manque pas de parsemer son film des plus belles créations de Mozart venant rythmer le scénario en donnant tout son sens à celui-ci. Plus que les ricanements de Tom Hulce, c’est le jeu de F. Murray Abraham qui marquera les spectateurs, celui du compositeur italien Antonio Salieri, assistant impuissant à la réussite de ce jeune homme impertinent pour qui il ne peut s’empêcher d’éprouver de l’admiration. Là encore la musique est mise en perspective dans une relation avec Dieu, qui pourtant ne récompense pas son ouaille la plus fidèle. Mozart conquiert littéralement le monde, en seulement 35 ans il laisse derrière lui un nombre incalculable de sonates, concertos, symphonies et opéras. Ce film est entré dans la postérité par son univers typique de Forman mais aussi l’image d’une époque, celle de l’empire austro-hongrois véritable brassage de peuples et d’artistes qui connaitra son apogée moins d’un siècle plus tard avec des compositeurs s’inscrivant dans la ligneé du Grand </span></span></span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: small; font-weight: normal;">Mozart.</span></h3>
<div style="color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: large;"><br /></span></div>
<div style="color: #1d2129;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/ded9Dp9dlHU/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ded9Dp9dlHU?feature=player_embedded" width="320"></iframe><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"></span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #1d2129; font-size: 14px;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span></span></div>
<span class="text_exposed_show" style="color: #1d2129; display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span class="text_exposed_show" style="color: #1d2129; display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Anecdote : Tom Hulce s’entraînait au piano 4 heures par jour afin de pouvoir jouer le rôle de Mozart.</span></div>
<span class="text_exposed_show" style="color: #1d2129; display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">
</span></div>
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="color: #1d2129; padding-top: 5px;">
<div style="text-align: justify;">
<br />
<h3>
<span style="font-family: Trebuchet MS, sans-serif; font-size: large;">4- Le roi danse (2000) de Gérard Corbiau, avec Benoît Magimel, Boris Terral</span></h3>
</div>
</div>
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="color: #1d2129; padding-top: 5px;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl36U37wORWCE-VgKhxJQZw4rjhYiMFpzwJ7jb9kQ23PImvcxstybYsfHdposgJPEcAtulKQaD7oeJ9JNN_-5SsBSE88oAteEuxuaTBRLXuFq6ZOLw-lac3_eh2n7o5l8IUDMrlek2atk/s1600/4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><img border="0" height="436" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgl36U37wORWCE-VgKhxJQZw4rjhYiMFpzwJ7jb9kQ23PImvcxstybYsfHdposgJPEcAtulKQaD7oeJ9JNN_-5SsBSE88oAteEuxuaTBRLXuFq6ZOLw-lac3_eh2n7o5l8IUDMrlek2atk/s640/4.jpg" width="640" /></span></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">C’est un retour à la cour de Louis XIV que nous effectuons avec « Le roi danse » et plus précisément dans les pas du compositeur italien Jean-Baptiste Lully. Ce dernier suscite bien les jalousies, de par la confiance que le roi lui adresse et surtout ses origines étrangères (impossible de ne pas faire le parallèle avec Am</span><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">adeus). Fait intéressant, Gérard Corbiau ne se contente pas de traiter la vie à la cour sous le prisme de la musique mais aussi celui de la danse, dont le roi Soleil était un habitué. Entre rivalités, ambition, Lully est aussi amené à composer pour les pièces de Molière dont le roi est friand. Le 17ème siècle est celui des Arts qui florissant à Versailles et viendront pérenniser la réputation du Royaume de France, terre d’asile pour les artistes (peintres, musiciens, sculpteurs, etc.) qui trouvent en la personne de Louis XIV un mécène de choix. Ce film jongle sur ce trio artistique, l’un danse, l’autre joue, le dernier interprète. Entre ces trois personnages nait une complicité qui se délite alors que le roi vieillit, mais que les accords de Lully immortalisent pour que rayonne à jamais le roi soleil. Tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute et Lully en fera la terrible expérience allant jusqu’à perdre tragiquement la vie après avoir contracté la gangrène en frappant son pied alors qu’il battait la mesure, il y a des jours comme ça…</span></div>
</div>
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="color: #1d2129; padding-top: 5px;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/4o-RYmQrftI/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/4o-RYmQrftI?feature=player_embedded" width="320"></iframe><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span>
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Anecdote : Gérard Corbiau déclare à propos du film : « La musique est l'élément central du film. Elle est l'un des personnages fondamentaux du récit. En interrogeant l'une des composantes du langage cinématographique, la musique, je veux la mettre en avant pour la mettre sur le même plan que la fiction, et faire en sorte que les deux éléments - musique et fiction - puissent s'interpénétrer et fusionner sans que jamais l'un ne souffre de la cohabitation avec l'autre. »</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms", sans-serif; font-size: large;">5- La leçon de piano (1993) de Jane Campion, avec Holly Hunter, Harvey Keitel</span></div>
</div>
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="color: #1d2129; padding-top: 5px;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM8ShqXN-SE9VaTcPcYS5fcJFr0JHaHGqB2D4rneZ0YZC6C7lVsh2WWF2mYaEty6nrTWHcprJ0s5OaEfzsNSNTsMzcPVhcWR8mleHG41QNwhhNp2T4nDBm4VB1RW4-Nu0MkWoKtQe8G9o/s1600/5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhM8ShqXN-SE9VaTcPcYS5fcJFr0JHaHGqB2D4rneZ0YZC6C7lVsh2WWF2mYaEty6nrTWHcprJ0s5OaEfzsNSNTsMzcPVhcWR8mleHG41QNwhhNp2T4nDBm4VB1RW4-Nu0MkWoKtQe8G9o/s640/5.jpg" width="640" /></a></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">« La leçon de piano » est une romance narrant la vie d’une jeune écossaise envoyée en Nouvelle-Zélande afin d’épouser un colon britannique vivant sur l’île. Ada est envoyée avec sa fille, issue d’un précédent mariage, et également un piano à la rencontre de son nouveau mari qui la prive bientôt de son instrument fétiche</span><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">. Ce dernier est récupéré par un homme, qui, fasciné par la jeune femme, tentera de prendre contact avec elle en lui laissant jouer de cet instrument, seul moyen d’expression depuis qu’elle a mystérieusement décidé de ne plus parler. Ada est forcée peu à peu à faire des concessions de plus en plus terribles afin de pouvoir vivre sa passion musicale et ce sous les yeux jaloux de son nouveau mari. Histoire d’amour tragique, « La leçon de piano » est l’incarnation de la musique comme moyen d’évasion, comme une rêverie qui nous extirpe d’un quotidien froid et douloureux. Le piano est un langage pour Ada, qui privée de parole, n’en demeure pas moins désireuse d’exprimer toutes ses émotions, ses tristesses et ses espérances. La jeune femme déracinée trouve dans la musique ce cordon qui la rattache à son passé et sa fille, même à l’autre bout du monde.</span></div>
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="color: #1d2129; padding-top: 5px;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: justify;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/SS_L8VSgbDs/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/SS_L8VSgbDs?feature=player_embedded" width="320"></iframe><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span></div>
</div>
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="color: #1d2129; padding-top: 5px;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: 14px;">Anecdote : Par souci de réalisme, les tatouages que portent le personnage d'Harvey Keitel ont été réalisés par un vrai tatoueur Maori.</span></div>
</div>
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="color: #1d2129; padding-top: 5px;">
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: 14px;"><br /></span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: large;">Henri Fantin-Latour, </span><i style="font-family: "Trebuchet MS", sans-serif; font-size: x-large;">Autour du piano</i></div>
</div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWMJYpf8gwz9OwOKf6h5UAZNvzagcwD1y4HKcWGu5kQnb86CEiYQEzkoe7b-ailucRsLOI_tjZECfancBGf924BrXVOo96KppX-85P-1ctz5YxiEwlBCTaDW64FSDeXGH84gCXQwx85j8/s1600/6.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="456" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWMJYpf8gwz9OwOKf6h5UAZNvzagcwD1y4HKcWGu5kQnb86CEiYQEzkoe7b-ailucRsLOI_tjZECfancBGf924BrXVOo96KppX-85P-1ctz5YxiEwlBCTaDW64FSDeXGH84gCXQwx85j8/s640/6.jpg" width="640" /></a></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; color: #1d2129; text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Si le cinéma a souvent mis en avant la musique classique et sa puissance artistique, il en va de même pour la peinture qui a su retranscrire en image la virtuosité des sons. Le pôle Culture a sélectionné ainsi le tableau « Autour du piano » du peintre Henri Fantin Latour réalisé en 1885. Grand habitué des tableaux de groupes, Fantin Latour en a composé plusieurs séries réunissant des artistes en t</span><span class="text_exposed_show" style="display: inline; font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">out genre de son temps (peintres, écrivains). « Autour du piano » rassemble pour sa part plusieurs amis et grands esprits de la deuxième moitié du 19ème siècle autour d’un homme interprétant une œuvre de Wagner. Henri Fantin Latour était en effet passionné par la musique en particulier celle de Wagner en Allemagne et de Berlioz en France. Il traduit ici son admiration pour les compositions pour pinao autour de personnalités diverses comme Emmanuel Chabrier dont l’aisance au piano traduit la puissance de Wagner, mais aussi Edmond Maître, Adolphe Julien (un critique de musique célèbre), Antoine Lascoux ou encore Vincent d’Indy. L’importance et la place des différents personnages est visible de par leur stature, les costumes et haut de forme, cannes, tous semblent absorbés par les mélodies allemandes donnant une harmonie à la scène. Le piano devient la muse de Fantin Latour, qui porté par la sensibilité des notes, exécute une œuvre grandiose, concentré de sobriété et de génie. Le peintre se mêle au musicien, l’un donnant à l’autre tout son sens afin d’accoucher d’une toile remarquable, baignée par une lumière jaunie telle les vieilles pages d’une partition. Dans cette symphonie de couleurs, de formes et de sons, émerge la grandeur d’une époque, d’une France amie des musiciens et à jamais liée au monde de l’Art.</span></div>
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="color: #1d2129; padding-top: 5px;">
<div class="_xlr" style="padding: 0px 16px;">
<div class="pts fbPhotoLegacyTagList" id="fbPhotoSnowliftLegacyTagList" style="font-family: inherit; padding-top: 5px; text-align: justify;">
<div style="font-family: inherit;">
</div>
</div>
</div>
</div>
</div>
<div class="_4p3v" id="fbPhotoSnowliftViews" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; orphans: 2; padding: 0px 16px; text-align: left; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;">
</div>
<div id="fbPhotoSnowliftSendTip" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: left; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;">
</div>
<div id="fbPhotoSnowliftFundraiser" style="-webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: white; color: #1d2129; font-family: Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-variant-ligatures: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; orphans: 2; text-align: left; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: 2; word-spacing: 0px;">
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/10001604714446043335noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-15548238428844740852017-02-09T15:09:00.000+01:002017-02-09T15:09:51.510+01:00<div style="color: #0070c0; font-family: Calibri; font-size: 16pt; margin: 0in; text-align: center;">
<span style="font-weight: bold;">Entretien de Jean-François Battesti</span></div>
<div style="color: #0070c0; font-family: Calibri; font-size: 16pt; margin: 0in; text-align: center;">
<span style="font-weight: bold;"> Diplômé de l'ESC Toulouse en 1976 et Dirigeant Fondateur du Groupe RH PARTNERS</span></div>
<div style="color: #0070c0; font-family: Calibri; font-size: 16pt; margin: 0in; text-align: center;">
<br /></div>
<div style="color: #0070c0; font-family: Calibri; font-size: 16pt; margin: 0in; text-align: center;">
<span style="background: white; font-weight: bold;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEithbwEACZkzj3gCbws0CTSLvgHHzjWUW1mVgZ3kp-Y-uKqyZTqkWAqaG0vDUVIgiIzVziMnD1O5Gg9Y_UlR9RkThJzoIoX7XEGsL0eDEZlwjKN40POhQMZ2bBS-rmq2jnAs-i1YXLprWE/s1600/jean+fran%25C3%25A7ois+battesti+photo.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEithbwEACZkzj3gCbws0CTSLvgHHzjWUW1mVgZ3kp-Y-uKqyZTqkWAqaG0vDUVIgiIzVziMnD1O5Gg9Y_UlR9RkThJzoIoX7XEGsL0eDEZlwjKN40POhQMZ2bBS-rmq2jnAs-i1YXLprWE/s200/jean+fran%25C3%25A7ois+battesti+photo.jpg" width="190" /></a></div>
<br />
<div style="font-family: Calibri; font-size: 12.0pt; margin: 0in;">
<span style="background: white; font-style: italic;">Jean François Battesti,
est dirigeant fondateur du Groupe RH PARTNERS, spécialisé dans le recrutement,
la gestion de carrière et les projets RH.</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 12.0pt; margin: 0in;">
<span style="background: white; font-style: italic;">Je souhaite le remercier
chaleureusement pour avoir accepté de se prêter au jeu des questions réponses.</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 12.0pt; margin: 0in;">
<span style="background: white; font-style: italic;">La première partie de l’entretien
est consacrée à son expérience en tant qu’étudiant à l’ESC Toulouse, la
deuxième partie s’intéresse à sa vie professionnelle.</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 12.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="color: #0070c0; font-family: Calibri; font-size: 12.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="color: #0070c0; font-family: Calibri; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: large;">La vie à TBS</span></span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">De quelle génération êtes-vous ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Vous vous êtes de la
génération Y, la génération Z arrive aujourd’hui, moi je suis de la génération
ABC si je puis dire. C’est une génération assez traditionaliste qui a vécu les
30 glorieuses. On est né dans une période de forte croissance et quand je suis
arrivé à l’ESC, c’était pour qu’on commence à nous parler du chômage, de
l’inflation, de la crise du pétrole, de la crise économique. Un monde qu’on ne connaissait pas. On m’a
appris pendant 3 ans à l’ESC Toulouse à gérer la croissance et quand je suis
arrivé sur le marché du travail il fallait que j’apprenne aussi à gérer la
crise.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">L’ESC Toulouse était-elle dans les mêmes locaux
qu’aujourd’hui ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
L’ESC Toulouse était
située depuis ses débuts au 32 rue de la Dalbade. Les bâtiments dans lesquels
nous nous trouvions avaient servi d’hôpital au Moyen-âge avant de devenir
l’hôtel Saint Jean, l’hôtel des chevaliers de Malte. C’était un monument classé
historique qui était très vétuste mais très riche au niveau culturel.
Aujourd’hui ils ont découvert qu’il était bâti sur un cimetière. Nous étions
donc sans le savoir sur l’un des grands gisements de l’histoire.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Les promotions étaient-elles aussi importantes
qu’aujourd’hui ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Les promotions
étaient de 100 personnes. Il y avait globalement une centaine d’étudiants par
années plus les classes préparatoires qui étaient dans le même bâtiment mais à
l’étage au-dessus.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
En prépa nous étions
environs 200 et quand nous avions la chance de réussir le concours nous
descendions d’un étage pour nous retrouver à l’ESC Toulouse.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Comment était la prépa à l’époque ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Moi j’ai fait ma
prépa juste au-dessus de l’ESC Toulouse. A l’époque 90% des préparationnaires
de ma prépa passaient uniquement le concours de l’ESC Toulouse. Il n’y avait
pas 3 filières comme aujourd’hui (voie ECE, ECS ou ECT) mais une seule. Aussi
les bacheliers des voies économiques et scientifiques se retrouvaient dans la
même classe ce qui désavantageait les voies économiques à cause du décalage de
niveau en math.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Les deux matières
principales et vraiment importantes étaient les mathématiques et la
philosophie. Il y avait aussi histoire-Géographie et les langues. La prépa ne
durait aussi qu’un an même si nous avions le droit de redoubler.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Cela signifie que vous n’avez plus fait d’économie en
prépa ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Tout à fait.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Comment était la vie étudiant à l’ESC Toulouse ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
C’était de grandes
vacances. Autant nous en avions bavé pendant la prépa autant l’ESC était la
découverte d’un monde nouveau avec des exigences nouvelles. De plus nous étions
devenus intelligents auprès des autres, nous étions nous disait-on les futurs cadres
de la nation. On savait aussi un petit peu en jouer. </div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Y-avait-il comme aujourd’hui autant de femmes que
d’hommes en école de commerce ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Il n’y avait que 30%
de femmes. Elles étaient sympas, il arrivait parfois qu’elles soient jolies.
Quand je passe devant TBS aujourd’hui je me dis que c’est autre chose…</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">La vie associative était-elle aussi riche
qu’aujourd’hui ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Je ne saurai pas la
comparer à aujourd’hui mais il y avait un certain nombre d’associations. Il y
avait bien sûr la Corpo (l’équivalent du BDE), et puis il y avait l’AIESSEC qui
était une association internationale qui avait pour but de mutualiser les échanges
d’étudiants transnationaux. Nous avions pour charge de leur trouver des stages
pour qu’ils puissent rester quelques temps en France et ils faisaient de même
pour nous. Il faut savoir qu’à l’époque nous n’avions pas du tout cette
connotation internationale qu’ont les écoles aujourd’hui. Il y avait aussi un
certain nombre d’associations sportives.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Etiez-vous un étudiant studieux ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
En prépa j’étais
obligé de l’être. Ensuite en école j’étais studieux juste ce qu’il fallait. Il
y avait des cours qui me plaisaient comme la gestion, d’autre pas du tout comme
la compta. J’ai d’ailleurs eu 4 en compta au concours de sortie. On faisait juste
ce qu’il fallait.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Quels types de soirées aviez-vous ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Les soirées
officielles se passaient à l’intérieur de ce que nous appelions « La
Cave ». C’était une salle au sous-sol, voutée et en brique rouge. Il y
avait tout : le bar, la sono, une piste sur laquelle on dansait, des
tables sur lesquelles nous jouions on tarot et autres. Ce n’était pas très
grand mais très festif, très bondé et très enfumé (car nous fumions tous à ce
moment-là).</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
La Cave était
ouverte entre midi et deux. Après manger nous allions prendre un café ou une
bière à la cave avant de repartir en cours à 14h.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
La Cave était aussi
ouverte certaines soirées. Il y avait alors de vraies boumes. Elle avait
tellement bonne réputation que des étudiants d’autres filières y venaient.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">J’imagine que le peu de jeunes filles à l’ESC Toulouse
vous incitait à en inviter d’autres.</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Il fallait bien
nourrir le vivier ! Nous allions donc aux soirées d’infirmières et de
droit ou nous les faisions venir à la Cave.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Vous aviez aussi alcool à volonté dans la Cave ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Oui, il y avait des
problèmes d’alcool mais il n’y avait pas de problème d’approvisionnement
d’alcool.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
On pouvait boire à
volonté et on pouvait aussi conduire à volonté. Il nous est arrivé de conduire
dans un état second. C’est quelque chose qui paraîtrait inimaginable
aujourd’hui.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Aviez-vous aussi des campagnes ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Oui, il y avait de
vraies campagnes électorales, fort animées, avec les slogans, les programmes,
les affiches et ensuite l’animation qu’il fallait pour convaincre le public.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Une tranche de vies des campagnes à nous partager ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Nous étions une
bande de copains, de déconneurs et nous avions décidé de nous présenter non pas
pour gagner mais pour foutre le boxon et mettre la honte à tous ces coincés.
Parce qu’il y avait des gens sympas mais il avait aussi des petits c***
arrogants, péteux et vraiment insupportables.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
On avait un copain
qui avait un coup de crayon fabuleux. Il nous a donc émaillé les campagnes de
ses dessins. On passait des nuits entières dans l’école à produire nos
slogans. L’école étant fermé nous
laissions les fenêtre le soir en partant et revenions la nuit en faisant le
mur, mais pour rentrer dans l’école cette fois-ci. Le matin tous les étudiants
voyaient nos affiches et slogans partout sans savoir d’où ça venait.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Le point d’orgue a
été lorsque nous avons dû présenter notre programme dans la salle capitulaire.
Une salle voutée et très élégante où se déroulait spectacles et discours.
Lorsque notre tour est venu on a dit des trucs très cons avec un air très sérieux
puis on a pris un tuyau d’arrosage et on a aspergé tout le monde.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Quels étaient les événements marquants de l’année
outre les campagnes ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Il y avait le bal de
l’école. C’était une grande manifestation qui se déroulait une fois par an et
qui au niveau toulousain était très réputée pour faire venir du beau monde. On
faisait venir des artistes assez célèbres (nationaux du type Johnny), Il y avait
2000 ou 3000 personnes dans les locaux de l’ESC. C’était très chic, très prisé.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Il y avait aussi le
bizutage qui était très sympathique. J’ai d’ailleurs été grand maître bizuth.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Une dernière anecdote sur l’ESC Toulouse ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
J’ai connu le
premier professeur de marketing de TBS. Il faut savoir qu’à l’époque le
marketing était tout nouveau pour nous et venait de débarquer tout droit des
US. Notre professeur de marketing était quelqu’un de très brillant mais qui
était complètement à l’ouest. Il avait une piaule à l’école et un matin il a
été appelé et est descendu à l’école en pantoufle et en pyjama pas vraiment
réveillé. C’était assez potache.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Pas mal d’étudiants trouvent que les cours à TBS ne
leur apprennent pas beaucoup de choses qui leur seront vraiment utile dans le
monde du travail. Qu’en pensez-vous ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
A votre âge je
pensais exactement la même chose, mais en tant que chef d’entreprise il y a
finalement eu peu de domaines qu’on m’a enseigné à cette époque-là que je n’ai
pas eu à mettre en œuvre. Dans
l’entreprise et plus particulièrement dans les positions dirigeantes on a
toujours des experts qui travaillent pour nous mais quand on dirige on se doit
d’avoir une approche globale de l’ensemble des fonctions. Avoir étudié les
différentes disciplines en détail ça aide.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Le réseau des anciens de TBS vous va-t-il été utile
dans votre carrière ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Je crois
personnellement que dans la culture Sup de Co (école de commerce) il n’y a pas
de vraie culture du réseau spontanée. Je n’en ai jamais usé. Ce n’était pas mon
truc. On savait venir me chercher pour des services mais je n’en ai jamais
demandé.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="color: #0070c0; font-family: Calibri; font-size: 14.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Attaquons-nous maintenant à votre parcours
professionnel</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Racontez-nous ce que vous avez fait au sortir de
l’ESC.</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
J’ai fait Sup de Co
pour devenir patron. Je détestais l’autorité alors je voulais être mon propre
patron. Dans quel secteur je ne savais pas.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Lorsque j’ai été
diplômé en 1976 j’ai fait le MIG qui est l’équivalent de la Junior Entreprise.
C’était un groupe d’une dizaine de diplômés encadré par 3 profs et qui faisait
pendant un an du conseil en entreprise.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Ce qui m’a plu c’est
qu’on faisait encore la fête pendant 1 an tout en gagnant un peu de fric, et
j’ai trouvé très sympa de commencer la vie active avec 10 copains.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Aujourd’hui Escadrille fait la même chose et il y a
des stages associatifs, mais en dernière année ce stage pourrait nous paraître
moins professionnalisant et donc plus risqué pour bien s’intégrer dans le
marché du travail.</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
A l’époque en 1976
il y avait à peu près 3 propositions d’emplois par diplômé donc rien ne
pressait. On pouvait donc poursuivre dans ce statut absolument délicieux qu’est
le statut d’étudiant tout en gagnant du fric. Les risques étaient faibles et
les avantages forts.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Et ensuite qu’avez-vous fait ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
A la sortie du MIG
j’ai trouvé un boulot de consultant à Paris. L’objectif de la boîte était de me
former à Paris pour ensuite m’envoyer avec un associé à Toulouse pour créer une
succursale ici.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
La société était
spécialisée dans l’organisation industrielle et informatique des entreprises.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Et là je suis tombé
exclusivement sur des centraliens, des gadzarts (étudiants des arts et métiers)
et des ingénieurs informatiques. J’étais le petit de la bande qui arrivait de
province avec un diplôme de commerce. Eux à quelque chose près ils ne savaient
même pas ce que c’était un diplôme de commerce.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Là j’ai vécu huit
mois qu’on ne vit plus aujourd’hui. J’ai été formé pendant huit mois en double
commande avec un consultant senior. J’allais partout où il allait et l’épaulait
dans ses tâches. En fait pendant 8 mois j’ai été en apprentissage, peu productif
et bien payé.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Puis ils ont créé
l’agence de Toulouse et j’y ai travaillé. J’ai alors vécu pendant 3 ans une vie
de nomade sur la moitié Sud de la France où j’ai produit de manière intensive
et très enrichissante des missions.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Et qu’avez-vous fait ensuite ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Le 18 juin 1984 j’ai
entendu l’appel si je puis dire et j’ai créé ma boîte de conseil en recrutement
à Toulouse, dans un 2 pièces cuisine rue Bayard. Je suis parti avec mon
téléphone et l’annuaire des pages jaunes et en 2 mois de prospection j’ai
rempli la moitié de mon prévisionnel pour l’année. Très vite j’ai embauché une
assistante et deux consultants.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
2 ans plus tard, en
86, je déménageais dans de vrais bureaux du côté de Basso Cambo. J’y suis resté
pendant 20 ans.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Assez rapidement
j’ai été le premier franchisé à intégrer ce qui est ensuite devenu un des
premiers réseaux nationaux en conseil en recrutement. A l’époque il n’y avait
pas internet ni les réseaux sociaux. Tout passait par la presse. Vous ouvriez
l’express, le Figaro ou le Monde et vous aviez 42 pages d’annonce. On mesurait
l’audience des cabinets de recrutement à la surface des annonces qu’ils
vendaient. Et nous en 92 on était le 7<span style="vertical-align: super;">e</span>
annonceur national.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
En 1992 moi et les
autres franchises historiques avons décidé de créer notre propre, RH PARTNERS.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Nous étions des
patrons régionaux sous la même enseigne bien implantés en province face aux
grands cabinets parisiens.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Quelles vont être les évolutions de RH PARTNERS ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Membre fondateur, je
deviens en 2005 l’actionnaire majoritaire du groupe. Aujourd’hui, 10 ans après,
je viens de revendre l’enseigne au réseau afin qu’elle soit la copropriété de
tous et que la gouvernance soit collective. Ce sera aux nouvelles générations
de développer le groupe.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Quels ont été les plus gros problèmes auxquels vous
avez été confronté lorsque vous avez créé votre entreprise ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Partir sans fond
initiale. Comment faire en sorte que votre entreprise se développe suffisamment
vite pour dégager un chiffre d’affaire suffisant pour rembourser les frais de
départ ? Il faut savoir qu’à l’époque faire une levée de fond n’était pas du
tout aussi facile qu’aujourd’hui. </div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">En tant que chef d’entreprise quelle est la chose la
plus gratifiante ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
J’apprécie
énormément l’attachement des salariés à l’entreprise. Chacun est consciencieux
et exigeant comme si l’entreprise était leur propre bébé.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Quels ont été vos motivations pour créer votre
entreprise ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
J’ai créé ma boîte
pour 2 raisons principales. D’une part je déteste l’autorité et j’avais envie
d’être mon propre patron. D’autre part je voulais créer un espace de vie
professionnel harmonieux où il puisse se passer des choses, où les gens se
sentent bien.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Comment voyez-vous votre rôle de manager.</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Globalement je suis
le garant d’un certain nombre de choses. Les valeurs, le projet et le sens que
l’on donne à celui-ci. Il y a peu d’événements où je suis interventionniste
parce que d’abord ça m’ennuie profondément et ensuite les gens sont très autonomes
et responsables. J’interviens seulement lorsque la ligne jaune est dépassée.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Cet espace de vie
(chez RH PARTNERS) ne convient qu’aux gens autonomes. Je n’aime pas les
perfusions.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Quelles sont les plus grandes différences que vous
observez entre notre génération et la vôtre concernant les attentes
professionnelles, la manière de travailler et le rapport à l’autorité au
travail ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Pour ma génération
le rapport à l’autorité, l’engagement et la fidélité était fort. Quand on
rentrait dans une boite c’était pour faire carrière. Une personne qui changeait
de boite tous les 3 ans était perçue comme instable.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Aujourd’hui on est
face à des générations Y (les trentenaires) qui ont un rapport à l’autorité
totalement différent. Ils vont parler de l’autorité par la compétence, de
l’exemplarité, de la notion d’engagement réciproque mais avec la liberté de
partir dès qu’ils ne sont plus satisfaits. « Je bosse avec vous et plus si
affinité ». Ils cherchent leur investissement et épanouissement au travail
par rapport à des objectifs très personnels. Ils se détachent fortement de
toute notion de carrière dans une seule et même entreprise. Ils n’ont aucun
problème à partir quand ils ont mieux ailleurs ou tout simplement quand ils le
veulent.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Ils sont plus
intéressés par de vrais projets, notamment dans des structures plus petites et
plus souples que les grandes boites. </div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
En bref les jeunes
sont souples, mobiles, non fidèles et intéressés par le sens des missions
plutôt que par l’entreprise.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Quelles ont été les plus grands changements dans le
recrutement entre le moment où vous y êtes rentré (1983) et aujourd’hui,
c’est-à-dire 37 ans plus tard ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
J’ai épousé un
métier qui était globalement papier crayon. C’était l’artisan, même dans les
grosses boites. On est passé d’un métier d’artisan à un métier de
cyber-recrutement, digitalisé (mais pas forcément impersonnel).</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Il y a eu 2 grosses révolutions :</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin-left: .375in; margin: 0in;">
<span style="text-decoration: underline;">Il y eu d’abord la rupture technologique</span>.
L’apparition d’internet a permis aux entreprises de diffuser leurs propres
offres et d’avoir leurs propres CV thèques. Les Job boards (Monster, Cadre
emploi) sont devenus des pompes publiques de CV dans lesquelles n’importe quel
quidam pouvait puiser. Finalement les réseaux sociaux ont explosé la donne
verticale. Tout le monde peut désormais contacter tout le monde, y compris les
recruteurs.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Le recruteur n’est
plus le pape et le goulot d’étranglement auprès de qui on doit prêter
allégeance. D’un monde vertical on est passé à un monde horizontal avec un
maillage très complexe. Les annonces presse ont été remplacées par des big data
où tous les cv sont partout et où par excès de matière on est dans une jungle
de compétence qu’il faut savoir trier. </div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin-left: .375in; margin: 0in;">
<span style="text-decoration: underline;">Ensuite il y a eu la venue sur le marché des
Anglo-Saxon</span> spécialisés et des entreprises de Travail Temporaire (ETT),
type Hays Michael Page et Randstad. Une loi entérinée en 2005 leur a ouvert le
marché des CDI. </div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Nous nous faisons du
conseil en entreprise. On part de l’entreprise pour aller vers le candidat. On
analyse le secteur, le contexte, l’organisation, les besoins spécifiques de
l’entreprise et d’autres facteurs pour ensuite aller chercher dans la masse de
candidats ceux qui répondent le mieux aux exigences de l’entreprise. C’est du
sur-mesure, du chirurgical.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Eux Ils partent du
candidat pour aller vers l’entreprise. En caricaturant à peine ils vous disent
« Vous - voulez un comptable avec 3 ans d’expérience dans l’aéronautique
avec des connaissances en Anglais ? », ils regardent dans leur data base,
vous sortent 20 profils répondant a priori à ces critères et vous les envoie
pour faire votre choix. En bref ils regardent leurs stocks et vous fournissent
en conséquence.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Nous nous
considérons que pour avoir de bons profils il faut d’abord avoir une bonne
compréhension de l’entreprise, de sa culture, de son métier et de son
environnement. Notre valeur ajoutée c’est nos consultants, la leur c’est leur
data base.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Finalement quels enseignements liés à votre métier
auriez-vous à nous transmettre ?</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<span style="font-weight: bold;">Il y a deux choses que j’ai retenu dans mon métier</span></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
D’abord il y a
toujours des problèmes humains dans n'importe quelle entreprise, quel que soit sa taille,
des problèmes dans l’embauche, l’organisation, les relations etc. Ensuite il n’y a pas de métiers qui ne sont
pas importants dans une entreprise. Si vous en tant que stagiaire faites du
mauvais travail c’est un manque de valeur ajoutée pour l’entreprise. Si
l’assistante gère mal les dossiers le cabinet se retrouve paralysé. Tous les
salariés d’une entreprise sont importants et apportent leur pierre à l’édifice.</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
Propos recueillis
par Nam Delespierre</div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
<br />
<div style="font-family: Calibri; font-size: 11.0pt; margin: 0in;">
<br /></div>
Namhttp://www.blogger.com/profile/14794892445691752191noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-16207120078838854732017-02-03T14:31:00.003+01:002017-02-03T14:31:19.310+01:00Cinéma vs Séries : un combat déséquilibré ?<h3>
Le cinéma serait-il en train de sombrer face à l’invasion
des séries télévisées ?</h3>
<div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<a href="https://i.ytimg.com/vi/GPXQRUNkpwc/maxresdefault.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"></a></div>
<div>
<a href="https://i.ytimg.com/vi/GPXQRUNkpwc/maxresdefault.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Afficher l'image d'origine" border="0" height="189" id="il_fi" src="https://i.ytimg.com/vi/GPXQRUNkpwc/maxresdefault.jpg" style="padding-bottom: 8px; padding-right: 8px; padding-top: 8px;" width="338" /></a></div>
Le constat est aujourd’hui assez clair : force est de
constater que les séries TV sont désormais bien plus populaires que le cinéma.
Il suffit pour cela d’aller sur les réseaux sociaux et de voir le nombre de
publications relatives aux séries, les fans s’empressant à tout prix, à chaque
sortie d’épisode, d’essayer de le décrypter afin de prédire le prochain (quitte
à inventer des théories plus que douteuses parfois). Certes, me
rétorquerez-vous à juste titre, mais on ne parle pas du tout du même
format : une série est faite en général d’une dizaine d’épisodes qui font
naître chez le spectateur une forme de frustration est d’impatience, ce qu’un
film ne peut évidemment pas faire puisqu’il s’agit d’un « one shot »
… Enfin pour la plupart, mais nous y
reviendrons plus tard. Quoi qu’il en soit, il est désormais indéniable que le
niveau des séries TV (tant au niveau de l’arc narratif, des acteurs, de la
créativité ou de l’aspect visuel) n’a plus rien à envier au cinéma. Il y a
encore quelques années, le cinéma arrivait toujours à se réinventer pour nous
faire rêver (cf <i>Avatar</i> de James
Cameron). Aujourd’hui, c’est au tour des séries. L’élève aurait-il dépasser le
maître ?<br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
Un peu de recontextualisation si vous le permettez. Tout
d’abord, les séries ont presque toujours été un incroyable vivier d’acteurs en
devenir que le cinéma s’empressait d’utiliser, parfois jusqu’à leur offrant la
possibilité d’embrasser une carrière dont ils n’auraient même pas osé rêver. Ce
fut par exemple le cas de Johnny Depp qui fut véritablement découvert dans la
série <i>21 Jump Street </i>en 1987 ou
encore George Clooney dont la carrière pris un virage déterminant à la suite d’<i>Urgences</i> au milieu des années 1990.
Bref, avant, la carrière du parfait acteur était série TV puis cinéma, et non
l’inverse comme on le voit actuellement. En effet, aujourd’hui, on assiste à un
attrait toujours plus important des acteurs confirmés vers les séries TV ou du
moins pour certains, à un retour aux sources. Tel est le cas par exemple de
Dustin Hoffman qui est à présent à l’affiche de la série <i>Les Médicis : Maîtres de Florence</i>, d’Anthony Hopkins dans <i>Westworld</i> ou bien de James Franco que
l’on verra prochainement dans <i>The Deuce</i>.
Mais que leur arrivent-ils ? Serait-ce à cause de contrats plus juteux que
ce format peut leur offrir ? Peut-être. Mais il me semble qu’il faut
envisager ce phénomène sous un aspect plus artistique. <o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br />Longtemps les séries ont été le rendez-vous hebdomadaire de
millions de téléspectateurs heureux de retrouver les mêmes personnages, leurs
aventures ou leurs enquêtes, tout cela dans un format laissant à chaque épisode
son histoire, sans véritable fil conducteur les reliant ou presque. A présent,
Il n’est plus possible de prendre une série en cours de route. Prenons
aujourd’hui une série du type <i>True
Detective </i>(8 x 60 min) : cela représente huit heures de show, soit
l’équivalent de quatre films de deux heures ! Une série représente donc un
potentiel énorme. Elle permet de dépasser les limites qu’un film impose et de
sortir des sentiers battus des milliers de fois déjà. Les personnages et leur
personnalité peuvent être approfondis afin de les rendre plus complexes, plus
attachants ou plus détestables. Les scénaristes peuvent se permettre les plus
grandes audaces afin de déstabiliser le spectateur un peu plus à chaque
rebondissement. Quant à la photographie, elle rivalise désormais avec les plus
grands films. Bref, une série est aujourd’hui du cinéma décuplé : tout
devient possible. Et dans tous les genres de la fiction. Prenons les séries
policières, genre pourtant très borné : <i>True Detective </i>a su briser tous les codes. Et étant donné que les
budgets alloués aux séries sont de plus en plus conséquents, elles ont su
s’attaquer à l’heroic-fantaisy (genre forcément très coûteux) avec <i>Game of Thrones</i>, à la science-fiction (<i>Westworld</i>), à l’histoire (<i>Vikings, Les Tudors</i>) etc… C’est pour
cela qu’aujourd’hui les plus grands noms du cinéma s’invitent dans cet
art : Martin Scorsese avec <i>Vinyl</i>,
Woody Allen avec <i>Crisis in 6 scenes</i>… Finalement,
plus rien ne semble arrêter l’expansion des séries.<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br />Néanmoins, le nouveau souffle des séries TV doit à mon sens
être également mis en parallèle avec l’essoufflement que traverse aujourd’hui
le cinéma. En effet, le cinéma souffre depuis quelques années d’une profonde
crise sans précédent : le manque de créativité. Et son origine est
double : l’omniprésence des blockbusters et la multitude de suites,
remake, spin-off etc… A l’heure où les films de super-héros se multiplient sur
grand écrans, pouvant conduire à une véritable overdose (entre les <i>Captain America, Spider-man, Justice League,
Dr Strange</i> et compagnie on arrivera bientôt à un film de super-héros par
mois), les principaux studios misent aujourd’hui sur la rentabilité plutôt que
sur la créativité. Alors, même si le box-office et les recettes engendrées sont
en progression, les créations originales, elles, sont continuellement en baisse. Les films indépendants ou "d'auteurs" ont du mal à s'imposer. Prenons pour
exemple l’année 2015 : cinq films ont dépassé le milliard de dollars de
recettes, du jamais vu (<i>Jurassic World,
Star Wars, Fast and Furious 7, Avengers, Les Minions</i>); aucun n’est cependant novateur.
On peut donc aisément comprendre le choix des grandes personnalités
hollywoodiennes de se tourner vers un format leur permettant de se confronter à
de nouveaux défis, mais également le choix des spectateurs avides de nouveautés
et de grands shows.</div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
En définitive, les séries sont aujourd’hui le lieu
incontournable de la créativité audiovisuelle. La qualité cinématographique
semble s’étioler au profit de ces œuvres télévisuelles longtemps restées au
second plan. Je ne suis pas pour autant en train d’annoncer la mort du cinéma, loin
de là, mais si la stratégie entreprise par les studios majeurs hollywoodiens
continue à promouvoir les blockbusters de super-héros, les remakes, les suites
et les spin-offs au détriment de créations originales, alors le septième art a
du souci à se faire. Quoi qu’il en soit, tout cela profite aux séries… pour
notre plus grand plaisir !</div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
</div>
<div class="MsoNormal">
<o:p></o:p></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/17404826895869612815noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-69890125498700829052017-01-28T19:18:00.000+01:002018-03-08T11:55:59.115+01:00Non La La Land n'est pas une comédie musicale niaise! <div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxxIhPP9z6v7yDX6B63ueWEhZt1o4FlQc2tgCxmKajlQwss0T_4xX-TnCFlnpz8wFi8XVfxkd7Jx_-OuSvjn-S9y7VkL1P9JQ3qNnbJOOMHqQ0IPVlM3F4syAdVkxNWrerhLZqP2HX2DA/s1600/lala-land+1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxxIhPP9z6v7yDX6B63ueWEhZt1o4FlQc2tgCxmKajlQwss0T_4xX-TnCFlnpz8wFi8XVfxkd7Jx_-OuSvjn-S9y7VkL1P9JQ3qNnbJOOMHqQ0IPVlM3F4syAdVkxNWrerhLZqP2HX2DA/s400/lala-land+1.jpg" width="400" /></a></div>
<h3 style="text-align: center;">
A l'heure du reworking cinématographique </h3>
<div style="text-align: justify;">
De nos jours, dans l’industrie hollywoodienne, le vintage a bonne presse. Il est plutôt lucratif de réutiliser des mécanismes du cinéma d’antan en témoignent le succès de <b><u>The Artist</u></b> :version moderne du cinéma muet et maintenant La La Land ou une comédie musicale comme on en voyait plus dans notre cinéma occidental. Je lance un petit pari, prochain grand succès à Hollywood : un film faisant renaître le théâtre de marionnettes ! Mais trêves de constations et de spéculations, passons plutôt à la critique. </div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<a name='more'></a><br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
J’attendais ce film avec la plus grande impatience faisant confiance à son réalisateur Damien Chazelle qui m’avait littéralement scotché avec son chef d’œuvre <b><u>Whiplash (2014)</u></b> et aussi car je ne louperais pour rien au monde un film avec Emma Stone (première page de ma bucket-list : « écrire un scénario pour Emma Stone », mais au-delà de cet objectif de vie, j’aime l’expressivité hors norme de son visage qui fait d’elle une magnifique actrice). </div>
<div style="text-align: justify;">
Si la critique est globalement des plus enthousiastes j’avais pourtant senti un scepticisme en France, lisant çà et là des titres de critiques comme "<a href="http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/01/27/03002-20170127ARTFIG00301--la-la-land-ode-merveilleuse-a-la-comedie-musicale-ou-gna-gna-land.php" target="_blank">La La Land, ode merveilleuse à la comédie musicale ou « Gna Gna Land »" (Le Figaro). </a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En effet la question se pose face à la simplicité du scénario : une histoire d’amour entre deux individus un peu paumés dans leurs quêtes respectives de succès à Hollywood, soit un sujet pouvant très facilement donner naissance à un nanar bien niais. Vous me voyez donc arriver avec mes grands sabots, je vais une nouvelle fois vous expliquer pourquoi j’ai adoré La La Land alors que d’autres peuvent sortir des salles obscures en disant « tout cet emballement médiatique pour une simple histoire d’amour, franchement pas si ouf ce film ». Et pourtant... </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMMl4nwPW9jEerbJL_L8ThWNyW9nE7XqwmvUz8muAIe8FVFzMeu8OkdcdzYAOQHNrHRwTL3Sso_hoSKHUYv_X_vsRJCrRfvtDLj119sn5yc-Qgb2BLjgdIpi_vn02mRKXve2zIpRPYrec/s1600/Whiplash.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMMl4nwPW9jEerbJL_L8ThWNyW9nE7XqwmvUz8muAIe8FVFzMeu8OkdcdzYAOQHNrHRwTL3Sso_hoSKHUYv_X_vsRJCrRfvtDLj119sn5yc-Qgb2BLjgdIpi_vn02mRKXve2zIpRPYrec/s320/Whiplash.jpg" width="240" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<h3 style="text-align: center;">
Une mise en scène réglée comme du papier à musique </h3>
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Pardonnez-moi la facilité du jeu de mot, mais l’expression n’a jamais été aussi appropriée. Comme Whiplash, La La Land est un film musical de génie. Il est impossible selon moi de faire preuve d’un moment d’inattention car dès la scène d’ouverture, on est embarqué dans une folle farandole pour reprendre les termes de notre Edith nationale. Je m’explique : ce qui est frappant c'est qu’Il n’y pas que les passages chantés qui sont rythmés mais en réalité tout le film suit un « beat » entrainant. Les mouvements de caméra souvent en mode « caméra libre » semblent faire danser le décor et les personnages même quand ils sont immobiles. A d’autres moments des plans séquences géants nous exposent des scènes de danse spectaculaire qui nous donnent presque envie de nous lancer dans un solo de claquettes. Les pas des personnages même quand ils ne dansent pas suivent un tempo bien précis, les transitions entre les plans et les dialogues ont également une certaine musicalité. Je me suis amusé à plusieurs reprises à battre la pulsation (dans ma tête, toutefois, pour ne pas me faire virer du cinéma) et j’ai alors été d’autant plus admiratif face au travail réalisé. Quand ce n’est pas la musique qui donne le tempo, c’est l’apparition d’un nouveau personnage, d’un élément de décor ou d’une nouvelle couleur à l’écran qui va « tomber » au bon moment : à chaque battement du métronome. Je vous invite à faire l’expérience chez vous en prenant un métronome, vous verrez ainsi que chaque scène a une rythmique particulière même sans la bande originale du film. Le cut final est un modèle du genre car il tombe avec le timing parfait, au moment où on veut le voir et surtout car l’ultime réplique illustre parfaitement l’idée que je viens de développer. En effet le film s’achève sur Ryan Gosling qui bat la mesure « one two, one two, three four », une manière pour Chazelle de nous dire, "c’est la fin de ma partition et le début d’une nouvelle que l’on ne verra pas à l’écran". </div>
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La construction d’un univers : la symbolique des couleurs et l’amour de/à Los Angeles </h3>
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Plusieurs éléments contribuent à créer un univers très plaisant à contempler. D’abord le film suit un rythme atypique on l’a dit grâce aux séquences chantées et dansées mais aussi aux autre moments où s’impriment un certain tempo. Ensuite chaque plan du film est selon moi très « photographique ». On retrouve une incroyable finesse et un sens du détail dans le choix des décors, des costumes et des couleurs. Cette mise en scène accordant une place très importante à chaque détail du décor, car constituant autant de symboles venant enrichir la compréhension du film, m’a rappelé la minutie d’un autre réalisateur : Wes Anderson. Si vous avez aimé la manière dont l’univers de La La Land s'articule, vous aimerez sans doute <b><u>The Grand Budapest Hotel</u></b> de Wes Anderson. </div>
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Dans l’univers de La La Land j’ai particulièrement apprécié la manière de filmer la « city of stars » : Los Angeles pour laquelle le réalisateur semble vouer une fascination qu’il tente de nous transmettre. Souvent filmée à l’aube ou de nuit comme pour mieux la transfigurer. Les éléments a priori les moins « sexy » et originaux de la ville sont magnifiés, par exemple les embouteillages et les pool parties de Los Angeles. Par moment la manière de filmer rend aussi hommage aux premiers grands classiques hollywoodiens. </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKdEcHL_fUFr0v0XjI5-iuWnlh2dhhNEeDtE9kVCuvnCvPFdKNEBoI7q1fh2lrm3dnx8VXwO2RGo5UG_UAqrkuh-VMm5DQEkGipQfzSnx35piWdkR3a1KxXStwkV8wzAFHt04Qak1Ms_0/s1600/Ryan-Gosling-La-La-Land-Poster-06.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKdEcHL_fUFr0v0XjI5-iuWnlh2dhhNEeDtE9kVCuvnCvPFdKNEBoI7q1fh2lrm3dnx8VXwO2RGo5UG_UAqrkuh-VMm5DQEkGipQfzSnx35piWdkR3a1KxXStwkV8wzAFHt04Qak1Ms_0/s320/Ryan-Gosling-La-La-Land-Poster-06.jpg" width="320" /></a></div>
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<b>Spoiler alert : je vais dévoiler ici quelques éléments de l’intrigue </b></h4>
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Les couleurs en plus des thèmes au piano de la bande originale vont être de véritables <b>« gimmicks » (soit des codes couleurs et sonores qui vont se répéter)</b> du film qui vont surgir à des moments savamment déterminés. Je pense notamment à un bleu turquoise qui saute vraiment aux yeux. N’avez-vous pas remarqué les multiples apparitions d’un bleu très particulier dans de nombreuses scènes se retrouvant sur les tenues de Mia ou dans des éléments du décor? J’y ai vu une certaine symbolique, pour moi : il évoque l’amour entre Mia et Sebastian et d'ailleurs le bleu sous ses multiples formes est souvent omniprésent dans les scènes introduisant les passages quasi oniriques. On le retrouve partout comme un clin d’œil. J’ai cherché à le repérer tout au long du film et j’ai compris qu’il servait de véritable fil conducteur au récit. Mon hypothèse s’est confirmée à nouveau quand peu avant la scène finale, j’ai retrouvé ce bleu sur la flèche en néon indiquant l’entrée du Seb's Jazz Club. On peut ici avoir l’interprétation suivante : Sebastian a choisi pour le code couleur de son jazz bar, une couleur qui lui rappelle Mia comme pour lui rendre hommage (puisque cette couleur est omniprésente dans de nombreuses scènes avec Emma Stone). </div>
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Bon il s’agit d’une pure interprétation mais on peut par ailleurs tous convenir que Chazelle est un fétichiste de certaines couleurs et que le mélange de ces dernières tout au long du film produit un très bel effet esthétique. On gardera tous en tête ces images de robes et costumes multicolores se mariant dans des grandes chorégraphies collectives. Entre la musique, la couleur, les paysages nos pupilles et oreilles sont « impressionnées » (au sens qu’elles reçoivent une multiplicité d’impressions sensorielles), et comme le jeune amoureux (comme Mia et Sebastian) on se retrouve bien vite enivré. La synesthésie s’opère parfaitement et on se laisse embarquer dans ce « land de tous les possibles» comme à la lecture de <u>l’invitation au voyage</u> de Baudelaire (grand maître de la création de synesthésie par le langage). En sortant de la salle obscure mes yeux étaient d'ailleurs beaucoup plus sensibles aux lumières de la ville : effet réussi pour le réalisateur! </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhc6s6-_bkQ9UVBkxT8UvCr165vo967fpUKicBd_UJaFbZFkPSpe_GL6zE8_w-Fp69YBWxiQe7ozv5oPsFXii_CQ8HCOaadwpdaiMxb968oZFntExihR9TSL6L6wBPqcZQAY5h_eY1esJ8/s1600/lalaland-starrysky.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="163" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhc6s6-_bkQ9UVBkxT8UvCr165vo967fpUKicBd_UJaFbZFkPSpe_GL6zE8_w-Fp69YBWxiQe7ozv5oPsFXii_CQ8HCOaadwpdaiMxb968oZFntExihR9TSL6L6wBPqcZQAY5h_eY1esJ8/s400/lalaland-starrysky.jpg" width="400" /></a></div>
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<br /></div>
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Que nous dit cet univers ? Que veut nous faire ressentir le réalisateur ? </h3>
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Je voulais ici revenir dans un premier temps sur l’intérêt des gimmicks que j’ai évoqués précédemment. Le klaxon délirant de la décapotable de Sebastian ou encore la couleur turquoise sont des moyens pour le réalisateur de créer des instants de complicité avec les spectateurs car ils annoncent à chaque fois des séquences bien précises du récit qu'un œil attentif peut donc anticiper. Mais aussi, Chazelle va créer des effets d’écho entre plusieurs scènes par la répétition de ces codes couleurs et sonores. Je pense notamment à deux scènes pour lesquelles l’effet de parallélisme est somptueux. Il s’agit de la scène où Mia entend Sebastian jouer du piano en rentrant par hasard dans un restaurant et de la scène finale où elle se rend sans le savoir au « Seb’s » avec son nouveau compagnon. Chaque fois un élément très précis va précéder (et précipiter ?) ces rencontres fortuites, il s’agit d’un éclairage rouge. Au début du film Mia rentre dans le restaurant (où Sebastian est employé) comme attirée par la lumière d’un vieux néon rouge. Plus tard, à la fin du film Mia et son mari se retrouve coincés dans un embouteillage (qui fait écho au premier embouteillage du film), et on a de nouveau un néon rouge : celui des feux arrière d’une voiture, qui éclaire le visage d’Emma Stone avant qu’elle ne sorte de la voiture pour se rendre sans le savoir au Seb’s. Le réalisateur jalonne donc son récit de petites madeleines de Proust. Dans une autre scène, après une dispute ayant donné lieu à une brève séparation avec Mia, on voit Sebastian, qui joue le fameux thème qu’il a joué à Mia lors de leur première rencontre entouré de ballons de couleur… bleu turquoise ! Par le biais des échos et autres madeleines de Proust, Chazelle nous figure la formation et la persistance du sentiment amoureux. Ce dernier reposant souvent sur des impressions sensorielles multiples : un parfum, une couleur, un lieu qui rappelle l’être aimé dans des circonstances diverses. </div>
<div style="text-align: justify;">
Cette figuration de la psychologie amoureuse dans un univers à la frontière de l’onirisme m’a rappelé <b><u>Eternal Sunshine of the Spotless Mind (2004)</u></b> de Michel Gondry. Il s’agit peut-être d’un ressenti purement personnel mais je trouve que ces deux films donnent à ressentir les mêmes choses : la construction puis la fin d’une histoire d’amour fusionnelle, qui fait naître un fort sentiment de nostalgie et des situations de "déjà vu". Ces deux films partagent aussi un aspect surréaliste et je trouve que le couple au centre de l’intrigue du film de Gondry a de mutiples points communs avec le couple Mia/Sebastian (une rencontre hasardeuse, une histoire fusionnelle, des personnages parfois maladroits mais charmants). </div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgABfCEEyB7sFSI8S9hbbokLgaEni2k6HGLJMc9H1MBjQJLp_Fk-Cl4Ar0jUjOapWF15qw8sIBdbxmxd0D45tZkf-5H9b6qWhsYDmXwI6M8wy9ZRkHxHZh3P5RYFoQfFPybu-n1agOTG5I/s1600/La-mise-en-scene-de-la-vie-quotidienne-1--La-presentation-de-soi.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgABfCEEyB7sFSI8S9hbbokLgaEni2k6HGLJMc9H1MBjQJLp_Fk-Cl4Ar0jUjOapWF15qw8sIBdbxmxd0D45tZkf-5H9b6qWhsYDmXwI6M8wy9ZRkHxHZh3P5RYFoQfFPybu-n1agOTG5I/s320/La-mise-en-scene-de-la-vie-quotidienne-1--La-presentation-de-soi.jpg" width="197" /></a></div>
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<br /></div>
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Au-delà de la réalisation de génie, un message pas si niais </h3>
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Certes on est à Hollywood, Mia est une actrice et Sebastian un jazzman donc c'est un contexte culturel particulier pourtant cette histoire relève d’une certaine universalité (chacun peut s'y reconnaître en partie ). </div>
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Ce film nous dit en effet quelque chose de la quête d’épanouissement que chacun poursuit à sa manière. Ce développement personnel passe en grande partie par la recherche de formes d’amour diverses parfois incompatibles : l’amour de son/sa partenaire, son amour propre, l’amour de ses amis, sa famille. Hollywood cristallise toutes ses tensions et La La Land exploite parfaitement cet environnement. Mia et Sebastian sont des rêveurs, presque des marginaux et tout au long du récit on assiste en quelque sorte à leur passage à l’âge adulte. Ils tentent d’adapter leurs rêves à la réalité, en faisant certains sacrifices. Chazelle nous montre aussi (sans tomber dans gnagnaland) le caractère transcendant du sentiment amoureux. C’est sous l’impulsion de Mia que Sebastian va vraiment lancer sa carrière et c’est Sebastian qui emmènera Mia au casting qui sera décisif pour elle. De plus on n’assiste pas à un happy ending mais à une fin qui sonne très juste, et renforce l'effet de réalisme. </div>
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Chacun peut aussi s’identifier aux deux personnages fictifs : Mia et Sebastian. Ils sont tous deux loins d’être l’archétype du couple parfait qu’on trouve dans certaines comédies romantiques ou encore loins de l’extrême inverse type « Bridget Jones ». Encore une fois pas de fausse note dans le dosage de ces éléments! Sebastian a sa maladresse, son klaxon lourdingue, son appartement où les cartons s’empilent, et son allure qui oscille entre celle du parfait gentleman et du gamin tantôt grincheux, tantôt rieur. Mia, c’est une enfant qui peine à grandir, en témoigne la décoration de sa chambre au début du film, pleine de maladresse, de mimiques lui donnant un charme fou mais ne lui permettant pas de décrocher le rôle de ses rêves. Elle est une artiste, qui cherche à être aimée et à faire sa place. Elle se demande pourquoi elle mène cette vie jusqu’à son ultime casting où on lui demande d’improviser : elle se lance alors dans un monologue très introspectif qui semble agir comme une véritable thérapie pour elle (je fais référence ici à l’histoire de sa tante qu’elle se met alors à chanter). </div>
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<br /></div>
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Le choix du casting est parfait dans la volonté de nous exposer un couple imparfait et donc réaliste. Bien que Ryan reste beau gosse je rassure ses fans, il s’est aussi beaucoup livré dans ce film. On voit qu’il a un peu vieilli, que certains de ses traits ne sont plus si parfaits mais surtout il n’a pas peur du ridicule. En effet il m’a fait vraiment sourire dans son rôle du jazzman conservateur et maladroit. Lorsqu'il joue du piano nonchalamment, haussant les sourcils vers ses partenaires musiciens pour leur faire croire qu’il adore ce qu’il joue alors qu’il s’ennuie fortement il m’a même parfois rappelé Gad Elmaleh jouant de la guitare sur scène. </div>
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Emma Stone, n’a pas non plus la perfection des traits d'une mannequin (ce qui ne m’empêche pas de vouloir l’épouser), elle a certaines petites imperfections et maladresses. Elle joue la carte du naturel dans sa démarche et ses gestes. Les deux acteurs qui livrent une performance folle en matière de danse et de jeux d’acteurs ont aussi fait l’effort de se livrer à l’exercice du chant. Et là encore, le rendu final est des plus charmant mais est loin d’être impeccable. Ainsi chacun peut s’identifier à un des membres de ce couple et peut oser pousser la chansonnette à son tour. </div>
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<br /></div>
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Plus globalement La La Land est l’illustration parfaite d’une conception de notre société qui considère que la vie est un spectacle, et quoi de mieux qu’une comédie musicale emprunte d’un certain réalisme pour figurer ce qu’Erving Goffman appelait déjà en 1959 : <b><u>la mise en scène de la vie quotidienne</u></b>. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En somme pas si niaise que cela cette affaire…<br />
<br />
NB : on aurait pu également analyser l'aspect référencé du film qui rend à chaque séquence hommage au cinéma hollywoodien et au genre de la comédie musicale en multipliant les caméos, que je n'ai malheureusement pas pu tous recenser après un seul visionnage du film. </div>
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<br />
<br />
<br />
[Le pavé çi dessous est une réponse à un pari que j'ai perdu... Ca n'a aucun sens et c'est normal : Sur ce bon <a href="http://ventilons.canalblog.com/" target="_blank">vent</a>, merci de soutenir mes amis <a href="http://gribouillages31.skyrock.com/" target="_blank">gribouillage31</a>, <a href="https://hibouxetchouettes.blogspot.fr/" target="_blank">hiboux et vent</a> et <a href="http://musiquecuisine.eklablog.com/" target="_blank">musique et cuisine</a> surtout ]</div>
testhttp://www.blogger.com/profile/16288870830311607229noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-56951411025695597142017-01-17T15:08:00.000+01:002017-01-17T15:14:13.528+01:00 Le snobisme<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">Vous êtes bien vous êtes peinard, une
Stella dans la main droite, une Camel dans celle de gauche et un poteau en
face. Vous naviguez tranquillement aux grès des tubes des années 90 dans ce
doux panthéon de l’alcoolisme qu’est le foyer lorsque tout un coup une personne
s’approche de vous et de votre pote, aborde ledit ami en le gratifiant d’une
franche accolade et vous sert un regard froid qui vient heurter votre visage. L’attitude
est distante, le regard transparent. C’est normal, c’est parce qu’il ne vous
voit pas, ne vous effleure pas, ne vous reconnaît pas. Tout juste un bonjour
poli et puis une franche ignorance suivie d’une discussion animée avez votre
ami. Au moins vous reste-il votre bière...<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">Faites-vous une raison camarade, vous
venez tout juste de vous faire snober !</span><br />
<br /><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"></span>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOFceQU6MGVvXZ17-f6cLSaDxLFWq13jRLpX9SJYxliEP0Lglk3oHI9CBgh2FfylifdeTEo7hXaSpWWk8B98U4dnEIqihXaT0-oLIQ5EsrJfrVw01d5sjRTVpY29i_elAlycJpA0v4sYk/s1600/melon.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOFceQU6MGVvXZ17-f6cLSaDxLFWq13jRLpX9SJYxliEP0Lglk3oHI9CBgh2FfylifdeTEo7hXaSpWWk8B98U4dnEIqihXaT0-oLIQ5EsrJfrVw01d5sjRTVpY29i_elAlycJpA0v4sYk/s320/melon.jpg" width="213" /></a></span></div>
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><o:p></o:p></span><br />
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><i><br /></i></span>
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><i><b>Snobisme:</b></i></span><br />
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><i>A. Ambition qui consiste à (désirer) fréquenter certains milieux sociaux jugés supérieurs et à se faire adopter par eux</i></span><br />
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><i>B. Affectation qui consiste à priser ou mépriser quelqu'un ou quelque chose non en raison de sa valeur ou de sa qualité mais en fonction du choix des gens que l'on veut imiter.</i></span><br />
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><i>Sources: CNRTL</i></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br />
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">Le Snobisme, représenté dans des
proportions tout à fait honnêtes à TBS (bien que leurs représentants soient
plus communément nommés à travers l’appellation « melon ») se traduit
différemment selon les situations et les camarades qui le pratiquent:</span><br />
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">- Il y a le snobisme décomplexé qui ne s'embarrasse pas de détails pour vous faire comprendre que vous n'êtes rien. Ou plutôt que vous n'êtes pas quelque chose de suffisamment important pour mériter une attention quelconque. Il n'y a ici que le silence assourdissant de l'ignorance.</span><br />
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">- Constatons un Snobisme moins affiché mais tout à fait efficace qui consiste en un rapide "salut" suivi d'une ignorance polie.</span><br />
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">- Le dernier mode du snobisme est peut-être le plus retort. Il consiste à vous faire la small talk, partager avec vous une ou deux blagues, se montrer amical tout en vous méprisant tranquillement. </span><br />
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><br /></span>
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">Le Snobisme s’incarne dans la
certitude d’une supériorité. Supériorité de choix et d’expériences de vie (« sors
de ta campagne camarade et commence à vivre »), de connaissances, de talent
ou d’argent. Supériorité liée à la certitude de posséder la vérité. La vérité
du bon goût et des couleurs, la vérité d’une vie bien menée. La vérité tout
simplement.</span><br />
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><br /></span><span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;">Ce sentiment de supériorité explique
une deuxième facette du snobisme : Le mépris. Affiché plus ou moins
subtilement il traduit le manque de considération que l’on a envers quelqu’un
qui n’est pas notre égal. Ce mépris entraîne à son tour le mépris de la
personne méprisée envers celle qui la méprise car son orgueil et son cœur
d’enfant ne désirant qu’être aimé sont blessés.
Ceci nous est parfaitement illustré par la très subtile tirade de notre
ami Sarko suite au refus d’une personne de lui serrer la main : <b><span style="background: white; color: #252525;">« Casse-toi, pauv'
con ! »<o:p></o:p></span></b></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="font-size: 12.0pt; line-height: 107%; mso-bidi-font-family: Calibri; mso-bidi-theme-font: minor-latin;"><b><span style="background: white; color: #252525;"><br /></span></b></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Le Snobisme s’appuie sur la certitude d’avoir raison
pour juger une personne, mais puisqu’il choisit d’ignorer cette personne il ne
peut la connaître. Comment connaître quelqu’un qu’on ignore ? Comment
ensuite juger cette personne sans autre connaissance d’elle que nos a
priori ? Le snob juge donc avant de connaître, autrement dit il préjuge.
Aussi pouvons-nous dire que « Nous ne voyons pas les choses mêmes, nous
nous bornons, le plus souvent à lire les étiquettes collées sur elles ». </span><span style="background-color: white; color: #252525; font-size: 12pt;">Le
Snobisme, alors qu’il tient sa légitimité de la certitude même de sa
supériorité, ne fait pas l’effort de s’ouvrir à cet autre qu’il préjuge et n’est
donc que l’expression d’une ignorance de l’autre.</span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background-color: white; color: #252525; font-size: 12pt;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Pourtant les plus snobs – souvent fiers des nombreux
pays et soupes locales qu’ils ont eu l’occasion de visiter et de déguster-
reprocheront à leurs camarades d’être trop étroits d’esprit. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">L’ouverture d’esprit ne se mesure pas au nombre de
pays qu’on a parcouru, ne se quantifie pas selon les tonnes de nourritures
locales ingurgitées. On aura beau parcourir la terre entière trois fois, si on
le fait à travers notre regard uniquement on aura visité en fin de compte que
nous-même.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">L’ouverture s’esprit n’est ni le jugement à tout va
ni l’absence de jugement (qu’on appelle parfois à tort la tolérance. La
tolérance n’est pas le refus de juger, c’est le fait de désapprouver quelque
chose mais de choisir de le supporter et de ne pas chercher à l’interdire.
Ainsi dire qu’on tolère la religion ce n’est pas dire que toute croyance et
tout comportement en conséquence s’équivaut mais c’est dire qu’on ne croit pas
qu’un Dieu existe et qu’il faille vivre selon ses préceptes et pourtant qu’on
accepte que d’autres y croient et vivent en conséquence).<o:p></o:p></span><br />
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">La véritable ouverture d’esprit c’est la capacité à
vivre le moment présent hors de soi, de voir, de penser e de ressentir le monde
à travers le regard des autres. Pour Raphael Enthoven « il s’agit de
retrouver cette manière virginale de voir, d’entendre et de penser ». Pour moi la richesse
du monde n’est pas vraiment dans la perception virginale que nous aurions du monde, ni
dans le monde tel qu’il est véritablement mais plutôt ses innombrables
perceptions.<o:p></o:p></span><br />
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">L’homme réellement ouvert d’esprit n’est donc pas
l’homme qui a voyagé à travers 10 000 contrées mais plutôt celui qui a
voyagé à travers 10 000 regards, 10 000 cœurs, 10 000 histoires
individuelles, 10 000 perceptions du monde, 10 000 croyances et
systèmes de valeurs. Les a t’il tous adoptés ? Les a t’il même
approuvés ? Très souvent non. Mais il les comprises, senties et ressenties.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Cette triple compréhension, de l’intellect, du corps
et du cœur est selon moi à même de caractériser celui qui est véritablement
ouvert aux autres, c’est-à-dire en position de s’effacer pour recevoir
pleinement ce qu’ils sont. Le jugement, s’il a lieu d’être, vient après.<o:p></o:p></span><br />
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Là est le problème du snob. Enfermé qu’il est dans
son sentiment de supériorité, ses certitudes sur la vie et le monde, le snob
n’est pas ouvert à l’accueil de l’altérité. Il se condamne ainsi à ne vivre qu’à
travers son propre regard. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Le snobisme c’est donc le refus de l’autre et à
travers celui-ci une condamnation à une vie ennuyeuse, sans relief, sans
surprise, sans autres couleurs que la sienne. </span><br />
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span>
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Etre Snob c’est choisir de vivre
une vie d’une pauvreté tragique.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Le Snobisme a aussi ceci d’ironique que les Snobs le
sont souvent par peur qu’on leur inflige leur propre traitement. Ils ignorent
par peur d’être ignoré, méprisent par peur de l’être, restent en terre connue
afin de ne pas être considérés comme un inconnu.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">L’acte éclairé et courageux, acte de tous les
instants, c’est donc celui qui consiste à refuser de préjuger des autres, à faire le premier pas quitte à s’exposer au rejet dans l’espoir d’une belle
rencontre. Cette belle rencontre qu’elle est-elle ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Parfois ce n’est qu’un échange de sourire, des
regards malicieux qui se croisent, une petite discussion sur tout et rien une
bière à la main. En bref un petit moment
d’humanité qui s’il ne change pas une vie représente tout de même un petit
rayon de soleil dans une journée. Et parfois c’est la naissance d’une belle
amitié.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><o:p><br /></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<span style="background: white; color: #252525; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><o:p>Nam Delespierre</o:p></span></div>
<br />
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
Namhttp://www.blogger.com/profile/14794892445691752191noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-60213781047037041642017-01-16T15:57:00.000+01:002017-01-16T19:13:52.911+01:00TOP 5 des meilleurs films sur la Première Guerre Mondiale<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 0pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;">Le cinéma de guerre, vous connaissez ? Loin de se résumer au Soldat Ryan et autres blockbusters américains, ce genre est riche d’adaptations en tout genre jalonnant la longue et riche histoire du cinéma. Les TNA ont décidé de se focaliser en particulier sur les films traitant de la 1ère Guerre mondiale. Le mois de décembre 2016 a sonné le glas du centenaire de la bataille de Verdun, un hommage s’impose donc à nos poilus et à ces millions d’hommes sacrifiés à travers l’Europe et le monde dans un conflit d’une brutalité jusque alors inégalée. Laissez-vous guider dans ce classement des plus beaux films sur la Première Guerre Mondiale, la Grande Guerre narrée par le 7ème Art !</span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14px; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><b>Ci-dessous une liste de films pour enrichir votre culture sur la guerre 14-18 :</b></span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Les Sentiers de la gloire (S.Kubrick), Joyeux Noël (C.Carion), Cheval de guerre (S.Spielberg), Capitaine Conan (B.Tavernier), À l’Ouest rien de nouveau (L.Milestone), La Vie et rien d’autre (B.Tavernier), Flyboys (T.Bill), Baron Rouge (N.Müllerschön)…</span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Donnez vos recommandations en commentaires !!!!!</span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"></span></div>
<h3>
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><span style="font-size: small;">1- Un long dimanche de fiançailles, de Jean-Pierre Jeunet (2004) avec Audrey Tautou, Gaspard Ulliel</span></span></h3>
<div style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
</div>
<h3>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDDB_8ZTS4CTQq7YWF_wjkdfWoJdVWq_kXlLQbr3n9-Ea8DH8oEmSSYEG15Q0VRUy_UyUHrWe8cPRKa9HAlNOd-QQllUTykqbujd_HqbxZYqdznXumqt3Xl4GEtB19rFg6u6Uu06ufIa8/s1600/1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhDDB_8ZTS4CTQq7YWF_wjkdfWoJdVWq_kXlLQbr3n9-Ea8DH8oEmSSYEG15Q0VRUy_UyUHrWe8cPRKa9HAlNOd-QQllUTykqbujd_HqbxZYqdznXumqt3Xl4GEtB19rFg6u6Uu06ufIa8/s640/1.jpg" width="640" /></a></h3>
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;">Film de guerre sur l’amour ou d’amour sur la guerre ? Toujours est-il que rarement une œuvre n’aura avec autant de sincérité décrit le traumatisme d’un conflit ravageur. Mené par un casting de haut vol, Jean Pierre Jeunet nous emmène tout droit dans les tranchées dans un univers qu’il décrit avec une esthétique qu’il maîtrise à la perfection. Ce film adapté d’un roman de Sébastien Japrisot narre l’histoire d’une jeune femme à la recherche de son amant qui aurait été condamné à mort par l’armée française pour s’être volontairement mutilé afin d’éviter de combattre. La jeune Mathilde part donc dans un périple à travers la France afin de faire la lumière sur les événements tragiques qui ont poussé à envoyer 5 soldats (dont Manech son amant) entre les tranchées françaises et allemandes afin de les punir d’avoir voulu vivre… Car bien que la plupart des gens cherchent à oublier cette triste histoire, Mathilde reste persuadée que quelque chose ne tourne pas rond : tous les condamnés sont-ils morts dans le no man’s land ? Pourquoi la plupart des témoins ne se manifestent ils pas ? Pourquoi certains gradés tentant d’étouffer l’affaire ? Que s’est-il passé entre ces tranchées exactement ce soir-là ? Guidez par un amour inébranlable, une flamme intérieure, la jeune Mathilde se lance dans un périple qui la confrontera à l’horreur de la guerre. Il n’est pas toujours bon de ressasser le passé et de terribles secrets sont enfouis dans la boue et les trous d’obus. Un long dimanche se profile, celui d’une rétrospection sur ce qui est à ce jour le conflit le plus ravageur que la France ait connu…</span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Anecdote : Pour les besoins du tournage, J-P Jeunet a recréé des lieux emblématiques de la capitale. Avec des procédés numériques sophistiqués, il a ainsi représenté la Place de l’Opéra, la Gare d’Orsay, les Halles de Paris, ou encore le Palais du Trocadéro comme ils étaient à l'époque.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/fM3goz95mhI/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/fM3goz95mhI?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; white-space: pre-wrap;"><b>2 Johny s’en va-t-en guerre de Dalton Trumbo (1971) avec Timothy Bottoms, Katy Fields</b></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmXwJsxg9EQKSYBKZZ2KspAe6oUxQycBvW3sUPXx50cBRVx0bTCEzkdbdW6p83gk0QI5iNaQHCHJ6TKCbPdhwR4xwgkv6Li7FAaGXTpm5KbjU1vZ9ROKsyqYNxUmtrimM1aesZPOlY1ag/s1600/2.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="496" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmXwJsxg9EQKSYBKZZ2KspAe6oUxQycBvW3sUPXx50cBRVx0bTCEzkdbdW6p83gk0QI5iNaQHCHJ6TKCbPdhwR4xwgkv6Li7FAaGXTpm5KbjU1vZ9ROKsyqYNxUmtrimM1aesZPOlY1ag/s640/2.jpg" width="640" /></a></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Si vous pensez que votre vie est décidément triste et insupportable il convient de vous faire visionner ce chef d’œuvre de Dalton Trumbo. Johnny est un américain qui décide de s’engager dans la guerre 14-18, animé par la fougue et la témérité de son jeune âge. Envoyé sur le front français, il est gravement blessé par un obus perdant au passage l’usage de ses yeux, de sa langue et de ses oreilles. Il se retrouve donc propulsé dans un lit d’hôpital, amputé des bras et des jambes, autant dire qu’il n’a pas tiré un carré d’as… Tout le film suit le parcours de Johnny dans sa « convalescence » alternant entre plans en noir et blanc symbolisant le désarroi dans lequel il se situe et plans en couleur raccrochant le jeune homme à ses souvenirs de jeunesse. Johnny sait que sa vie est ruinée, il n’est plus qu’un morceau de viande, un ver au bout d’un hameçon, un pantin pour ses médecins dépassés par la gravité de ses blessures. Il ne vit qu’au travers des rêves qu’il fait et des souvenirs passés en compagnie de sa famille. Pourquoi s’être exilé si loin ? À quoi bon s’être engagé dans cette guerre ? Le malheureux n’a même plus ses yeux pour pleurer, isolé, incapable de raisonner, perdu dans l’espace-temps et le néant. Il cherchera donc à tout prix à communiquer avec cette infirmière qu’il ne peut voir afin qu’elle exauce son vœu le plus cher. Mais son désir d’en finir se heurte à la déontologie et l’éthique de quelques médecins et généraux. « Johnny s’en va-t-en guerre » est un récit chargé de sens, un appel à la paix, un hymne à la jeunesse d’où résonne l’écho de la chanson de Craonne : « Adieu la Vie, Adieu l’Amour, Adieu toutes les femmes. »</span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Anecdote : Ce film est adapté du roman éponyme écrit par… Dalton Trumbo. Ce sera la seule et unique fois que l’écrivain réalisera un film.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/zElshGQ0h3A/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/zElshGQ0h3A?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; white-space: pre-wrap;"><b>3 – La Grande Illusion de Jean Renoir (1937) avec Jean Gabin, Erich von Stroheim</b></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWgvOPwcYt-k7CbGQ-fB5FG2RutzTDtRuFIsaLBIhWaENWGXvQQB8c0siWP65cTXDi_5RsgwIDOINtlkAvHgovkkg0o81FXuODrq7zJOT60uZRG1Bk96iO7BbfOF5tbbcexd1s22ZTOPI/s1600/3.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="466" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiWgvOPwcYt-k7CbGQ-fB5FG2RutzTDtRuFIsaLBIhWaENWGXvQQB8c0siWP65cTXDi_5RsgwIDOINtlkAvHgovkkg0o81FXuODrq7zJOT60uZRG1Bk96iO7BbfOF5tbbcexd1s22ZTOPI/s640/3.jpg" width="640" /></a></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;">Probablement un des premiers films sur la Grande Guerre mêlant un casting multiculturel et dont la résonance pacifiste s’applique aussi bien à la France qu’à nos voisins allemands. Vous suivrez dans cette œuvre l’histoire du Lieutenant Maréchal et de ses compagnons d’armes français faits prisonniers et envoyés dans des camps en Allemagne. Loin du tumulte de Verdun, ils tenteront de s’évader des différents établissements où ils sont internés avant d’être transférés dans une forteresse dirigée par un commandant allemand, qui se trouve être celui qui a abattu leur avion avant d’être fait prisonnier. Le film suit donc les péripéties de ces soldats qui inépuisés, cherchent à regagner la Suisse en traversant l’Allemagne. L’histoire fera jaillir des antagonismes, mais aussi des amitiés y compris entre le commandant allemand et un prisonnier français originaire d’une famille aristocrate. Et si « La Grande illusion » était l’acte fondateur de l’amitié franco-allemande ? Un film non pas sur l’horreur de la guerre, mais sur les relations qu’elle engendre, des relations tantôt hostiles, tantôt humaines. Un périple pour retrouver sa liberté, mais surtout s’éloigner de cette violence, ce désir de reconquête, cette Grande Illusion. Le destin de ces soldats Français n’est pas si différent de celui des Allemands, plaisante justice que cette rivière borne…</span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Anecdote : À la sortie du film en 1938, Jean Renoir déclarera : « Parce que je suis un pacifiste, j’ai réalisé La Grande Illusion. Pour moi, un vrai pacifiste, c’est un Français, un Américain, un Allemand authentique. »</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/hctrYzVYmfM/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/hctrYzVYmfM?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<br /></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; color: black; font-family: "arial"; font-style: normal; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;"><b>4- La chambre des officiers de François Dupeyron (2001) avec Éric Caravaca, Sabine Azéma, André Dussolier</b></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX-sEU4fZqpdNWPdWS3MTiH2q838ZJAAIRj4G94MVFUfcE3bE5P2eXe_i3jRe7IZINgBx4CFND1Gow64nmdXUIz7FmVHzkNqwvd9Xhb3QqjDQiMqvyish1CcmLLemoog738AY41OWYqfI/s1600/4.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="406" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgX-sEU4fZqpdNWPdWS3MTiH2q838ZJAAIRj4G94MVFUfcE3bE5P2eXe_i3jRe7IZINgBx4CFND1Gow64nmdXUIz7FmVHzkNqwvd9Xhb3QqjDQiMqvyish1CcmLLemoog738AY41OWYqfI/s640/4.jpg" width="640" /></a></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;">Là encore nous avons affaire à une adaptation de roman et pas des moindres. La chambre des officiers suit le parcours d’un jeune soldat français blessé très rapidement au début du conflit. Atrocement défiguré par les bombes, il est conduit dans un hôpital parisien réunissant les graves blessés au visage. Entouré d’hommes au faciès mutilé, il va devoir réapprendre à vivre, à parler, à manger, lui qui jamais plus ne sourira. Syndrome d’une jeunesse jadis rayonnante et condamné à vivre dans le regard horrifié des gens qui l’entourent, celui qui apparaît comme un monstre nous emmène dans cet hôpital où la chirurgie esthétique commence tout juste à expérimenter des opérations pour redonner un visage à ces hommes brûlés et disloqués. Dans un lieu où le seul miroir est le regard de l’autre, Adrien est devenu un Frankenstein des temps modernes, victime d’un conflit où les blessures évoluent en même temps que les armes. Mais comment aimer un homme à la chair déchirée et au sourire atrophié ? Ce film est un hommage à tous les mutilés de guerre, ces gens condamnés à vivre infirme et dont la seule consolation est de recevoir une médaille. La jeunesse est sacrifiée au nom du devoir dans cette chambre où se croisent ces jouets de la science, car qu’y à t-il de plus horrible que de ne plus être reconnu, pas même par sa propre famille ?</span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Anecdote : La Française des Jeux créée en 1933 sous le nom de Loterie nationale a vu le jour afin de venir en aide aux mutilés de la guerre 14-18. </span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/MFL5mLiaZtg/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/MFL5mLiaZtg?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; white-space: pre-wrap;"><b>5- Frantz de François Ozon (2016) avec Pierre Niney, Paula Beer</b></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmWkqaa9mWU2_Jxd2Z2TtUBF6snKb5gTUxUBeaMWkHzCzLFM9J0qqVx7et1y4KO-J9uscdfvyAfa_F8bH0WsiiiJdGFIY8glizEPEltfLOcnWSjxr9QMyUOBzxUB2GG_rEuvmerVVN9Hc/s1600/5.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="424" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjmWkqaa9mWU2_Jxd2Z2TtUBF6snKb5gTUxUBeaMWkHzCzLFM9J0qqVx7et1y4KO-J9uscdfvyAfa_F8bH0WsiiiJdGFIY8glizEPEltfLOcnWSjxr9QMyUOBzxUB2GG_rEuvmerVVN9Hc/s640/5.jpg" width="640" /></a></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;">Vous avez dit absence de film ? Car si Frantz est une morne plaine, il n’en demeure pas moins une onde qui bout dans une urne trop pleine. Il serait cruel de juger cette œuvre de François Ozon sur l’absence d’action et le rythme volontairement lancinant imposé par le réalisateur. Jouant à la perfection avec la variation des couleurs, Ozon nous offre un film en deux parties à la symétrie parfaite. D’un côté c’est la France et de l’autre l’Allemagne, un pays délesté de plus d’un million de jeunes hommes, humilié par la défaite et le Diktat français. C’est alors que débarque dans un petit village allemand un jeune français venu se recueillir sur la tombe d’un soldat allemand : Frantz. La communauté s’interroge, les doutes émergent un à un. Un lourd secret pèse sur ce soldat français rongé par des tourments qui raviveront les souvenirs douloureux d’un conflit sauvage. Les parcours successifs des personnages à travers les villes et les villages laissent poindre des paysages ravagés, des cicatrices qui perdureront, un antagonisme ravageur annonçant l’émergence des mouvements nationalistes des années 20. Dans cette Europe post-apocalyptique il n’y a plus de joie, plus de bonheur, simplement l’impression d’un cycle interminable de douleur et de chagrin. Frantz mérite amplement sa place parmi les œuvres incontournables sur la Grande Guerre. Ozon réalise avec ce film une odyssée sur la recherche de vérité enrichie par des thématiques variées telles que la mémoire, la musique, mais aussi l’homosexualité.</span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Anecdote : François Ozon a déclaré avec Frantz vouloir faire un film sur le Mensonge, une œuvre contrastant avec notre époque qu’il juge obsédée par la vérité et la transparence.</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/8g7HgkWTzyE/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/8g7HgkWTzyE?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;"><br /></span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; white-space: pre-wrap;"><b>Le Rêve, Édouard Detaille (1888)</b></span></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; color: black; font-family: "arial"; font-size: 14px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; vertical-align: baseline; white-space: pre-wrap;">Le pôle culture a décidé de sélectionner pour vous un tableau peint par Édouard Detaille, intitulé « Le Rêve ». Exposé au musée d’Orsay à Paris, celui-ci est tout à fait symptomatique de l’imaginaire français de la guerre et du désir de reconquête des territoires annexés par la Prusse en 1870. Plus de 10 ans après la débâcle le sentiment de revanche demeure fort dans l’opinion publique, tous rêvent de voir la République triompher du voisin allemand. C’est dans ce contexte particulier qu'Édouard Detaille réalise cette peinture patriotique, une période marquée par un élan de solidarité nationale que l’on retrouve dans la culture littéraire (avec le Tour de la France par deux enfants,) mais aussi dans la peinture (La Rue Saint-Denis de Monet).</span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoa8ZHi6r5_Dv4begppwaa2Nzpml-mjt304cm5Gh1E05eW73H1rX7r5SZhazy_SifIS-Xf2mLNYXE-FJ3NLbB0qjhr2P2wvzRuBheo39yGFoqvDaBln34C0JkAkapd04TMVRvzmldcKng/s1600/Detaille_Le_R%25C3%25AAve.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="478" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhoa8ZHi6r5_Dv4begppwaa2Nzpml-mjt304cm5Gh1E05eW73H1rX7r5SZhazy_SifIS-Xf2mLNYXE-FJ3NLbB0qjhr2P2wvzRuBheo39yGFoqvDaBln34C0JkAkapd04TMVRvzmldcKng/s640/Detaille_Le_R%25C3%25AAve.jpg" width="640" /></a></div>
<div dir="ltr" style="line-height: 1.38; margin-bottom: 5pt; margin-top: 5pt;">
<span style="background-color: white; font-family: "arial"; font-size: 14px; white-space: pre-wrap;">Le Rêve représente donc un bataillon français bivouaquant au crépuscule dans la campagne française, tous les soldats sont endormis et transportés dans un songe profond. Au-dessus des képis et des fusils entrecroisés apparaissent dans les nuages les spectres d’un passé militaire glorieux, celui du soleil d’Austerlitz et de la Grande Armée, celui d’une France victorieuse et conquérante. Alors que le moral de l’armée est entamé par la défaite, le souvenir des victoires de Solferino et du Trocadéro vient redonner de la bravoure aux jeunes soldats, qui tels des enfants songent à devenir aussi immortels que leurs aînées. Le boulangisme de la fin des années 1880 cherche à insuffler un sentiment national de fierté qui indirectement atteindra son paroxysme à l’aube de la 1ère guerre mondiale. Tapis dans la campagne, ces hommes semblent captivés par leur rêverie et le soleil lointain apparaît comme un futur plein de promesses et annonciateur d’une revanche éclatante, un futur finalement plein de désillusions qui coûtera la vie à 1,45 million de Français…</span></div>
<span id="docs-internal-guid-21dbcd8b-9e1a-a053-d74d-e73f7924d76a"><br /></span>Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/10001604714446043335noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-66796213887068975832017-01-11T14:20:00.000+01:002017-01-11T14:20:17.913+01:00La Conquête spatiale entre concurrence et coopération<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: 14.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: 14.0pt; line-height: 107%;">La
Conquête spatiale entre concurrence et coopération</span></b><br />
<b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: 14.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></b>
<b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: 14.0pt; line-height: 107%;"><o:p></o:p></span></b></div>
<div class="MsoNormal">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLZk8ayLfciEZrMH-FxAJgJsCXYn3GkVkN0VcXmiJ3kKmpgcouQQpuHvTWj7vBny67WtKgPgFav7rK2og1Aq_9O1rYZjacF80zon6IPoxDUIVsTfOXqLmvKDW5nHFI7pXeEHt70kC3Kfw/s1600/photo+espace.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="272" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLZk8ayLfciEZrMH-FxAJgJsCXYn3GkVkN0VcXmiJ3kKmpgcouQQpuHvTWj7vBny67WtKgPgFav7rK2og1Aq_9O1rYZjacF80zon6IPoxDUIVsTfOXqLmvKDW5nHFI7pXeEHt70kC3Kfw/s400/photo+espace.jpg" width="400" /></a></div>
<b><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif; font-size: 14.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Après la
seconde Guerre Mondiale, les ingénieurs allemands, ayant conçu les</span><span style="font-size: 10.6667px;"> </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">fusées V2, sont récupérés par l’armée
américaine et l’armée soviétique, ces deux puissances souhaitant bénéficier des
avancées allemandes. Mais les Anglais et les Français ont aussi largement
utilisé ces avancées pour leur propre <span style="color: black;">programme nucléaire</span></span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">. Les USA et l’URSS les
utiliseront pour fabriquer les premiers missiles intercontinentaux et des
missiles nucléaires, mas aussi pour construire des fusées plus puissantes. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">C’est
ainsi que commence la course à l’espace entre les deux superpuissances. Les soviétiques
seront d’ailleurs pendant longtemps loin devant les américains, ce qui est
trop souvent oublié</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">. En effet en 1957 pour le 40éme
anniversaire de l’union, Sergueï Korolev (un grand ingénieur aéronautique et
chef du programme spatial de l’URSS) réussi à mettre « sputnik 1 » et
« sputnik 2 » (avec à bord la chienne « Laïka »
premier animal à être allé dans l’espace) en orbite, alors qu’à cette période
les américains échouent à lancer </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">leur premier satellite.
Seulement quatre ans plus tard, le 12 avril 1961, Youri Gagarine sera le
premier homme à aller dans l’espace, cet exploit est salué par la presse du
monde entier et consacre l’avance de l’URSS dans la course à l’espace.
Légèrement agacés par leur retard et surtout par la réussite très médiatisée de
leurs ennemi du moment les américains prévoient de frapper un grand coup en
envoyant le premier homme sur la lune, ce qu’ils feront en 1969 avec Neil
Armstrong et Buzz Aldrin. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">On
l’aura compris la course à l’espace est</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> depuis longtemps une histoire de
prestige pour montrer au monde et surtout à son ennemi son avance
technologique, elle est donc au centre d’une bataille acharnée entre les
Etats-Unis et l’URSS.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Pourtant
en 1975 lors d’une période de détente, pour la première fois une navette Soyouz
s’amarre à une navette Apollo. Un geste de détente fort, symbole de cette période de réchauffement</span><span class="MsoCommentReference"><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 107%;"> </span></span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">pendant la guerre froide, mais
qui n’ira pas vraiment plus loin qu’une simple rencontre entre les astronautes
des deux pays. Ce n’est qu’après la chute de l’URSS en 1991 que la coopération
va plus loin, les Etats Unis cherchent des partenaires pour construire une
station spatiale alors que la Russie, qui connait de grandes difficultés
financières, a besoin d’aide pour financer son programme. L’ISS, la station
spatiale internationale, dont la construction a commencé en 1998, est la
consécration de la coopération internationale dans le domaine </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">spatial</span><span style="font-size: 10.6667px;"> </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">(elle regroupe outre Les
Etats-Unis et la Russie, l’Europe, le Canada et le Japon, et a depuis accueilli
des astronautes de 36 nationalités différentes). <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Bien qu’il existe </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">une coopération internationale,
l’espace a été depuis que les pays ont envisager la possibilité d’y aller et
pendant toute la guerre froide, un théâtre de tensions. Qu’en est-il aujourd’hui?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Actuellement,
les différentes agences spatiales mondiales semblent recommencer à se faire concurrence.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Russes
et Chinois ont des ambitions spatiales très prononcées, et pas des moindres.
Les Russes
forts</span><span class="MsoCommentReference"><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 107%;"> </span></span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">de
leur expérience acquise lors de la guerre froide veulent assembler leur propre
station spatiale dès 2024, qui pourra servir de point de départ aux vaisseaux
de missions de colonisations futures. Cependant bien que réalisable sur le plan
technique, ce projet l’est nettement moins sur le plan financier. L’agence
spatiale russe (de son vrai nom Roscosmos), a un financement assez limité, son
budget en 2012 était de 5 milliards d’euros, ce qui parait bien peu face aux 17
milliards d’euros de la NASA. Alors quand on </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">sait
que la NASA a eu besoin d’aide pour l’ISS on s’imagine mal une station
construite uniquement pas Roscosmos. D’autant plus que dans un contexte de
sanctions occidentales et de contre-sanctions de sa part, la Russie connait des
difficultés économiques (une contraction du PIB de 3.73% en 2015). Une
augmentation du budget de l’agence spatiale qui serait nécessaire à la
réalisation de son ambition ne semble donc pas à l’ordre du jour, ni à celui de
demain… <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">La Chine,
quant à elle, a un programme pour préparer l’arrivée d’astronautes chinois sur
la lune en 2025-2030 pour à terme exploiter les ressources du sous-sol lunaire,
ambition réalisable avec la technologie actuelle et qui parait être une
ambition « naturelle » de la Chine compte tenu de ces</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> besoins croissant en matières premières. Cependant les coûts sont tels que pour
le moment que ce ne serait pas rentable. Mais à l’horizon 2025 ce pourrait être
possible grâce à l’essor considérables</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> des sociétés privées</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> les Etats-Unis</span><span class="MsoCommentReference"><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 107%;"> </span></span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">qui
sont toujours dans la course et semble avoir délaissé</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> la Lune pour Mars.Ils seront, quand même, amenés à retourner sur notre
satellite pour tester de nouveaux matériels car les technologies actuelles
rendent les voyages vers Mars difficiles et les conséquences sur la santé des
astronautes sont encore mal connues ,une étude de l’université d’Irvine en
Californie montre que les rayons cosmiques pourraient avoir des dommages à long
terme sur le cerveau des astronautes</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Quant
est il de l’europe et des autres pays?</span><span class="MsoCommentReference"><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 107%;"> </span></span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">l’ESA
a certes réussi à faire atterrir la sonde Rosetta sur un astéroïde, mais elle
n’a pour le moment aucune ambition de conquête spatiale à proprement parler
(d’ailleurs seulement 9,3% de son budget sert pour des missions habitées contre
40% pour la NASA). Cette agence est plutôt tournée vers l’observation de la
terre grâce aux satellites grâce aux programmes Copernicus et sentinels</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> et à la recherche (20% du budget). C’est pourquoi cet article ne traitera pas
de l’ESA malgré son importance évidente. Il y a d’autres agences que l’on
pourrait citer qui sont dans ce cas comme l’Organisation Indienne pour la
Recherche Spatiale, qui a réussi à mettre en orbite une sonde autour de Mars,
mais ces agences sont loin d’avoir suffisamment de moyens pour envisager des
projets de taille comparable à celle de la NASA ou Roscosmos.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Nous le
voyons les différentes agences nationales ont des objectifs qui n’impliquent
pas de partenaires, ces objectifs sont mêmes</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> conçus sans aucun partenaire car les pays (et pas seulement les agences) se
font concurrences</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> et les agences spatiales ont de fait des agendas définis par les politiques de
leur gouvernement, ce qui n’invite pas à la coopération. Mais il est un
problème qui revient régulièrement pour toutes, le financement.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">En
effet, le coût d’une mission est exorbitant (et c’est peu de le dire, la
mission Rosetta de l’ESA a coûté 1.4 milliards d’euros à l’ESA, imaginez le
coût d’une colonisation. Ces coûts réduisent donc la marge de manœuvre des pays
et de leurs agences spatiales et les poussent à rester en contact, </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">quelle </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">que soit la situation politique, au sein de l’ISECG (International Space
Exploration Coordination Group) où 14 agences mènent des travaux de réflexions
collectives. L’ISECG défini ces travaux comme étant une </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">« coopération internationale en
matière d’exploration humaine et robotique de notre système solaire »</span><span style="font-size: 10.6667px;"> </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">ce
qui veut simplement dire échange de savoir. Cette coopération reste donc très limitée car
l’ISECG n’a pas les moyens de définir ses propres missions, </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">en fait
l’ISECG</span><span style="font-size: 10.6667px;"> </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">n’est même pas une agence spatiale.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">En plus </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">des
contraintes économiques, les agences nationales sont souvent assignées à l’envoi
et au maintien de satellites (d’écoute et d’observation) destinés à la défense.
C’est le cas pour Roscosmos, l’agence spatiale française, chinoise et d’autres
(israélienne, iranienne, coréenne…).<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Du fait
de ces contraintes et de ce manque de coopération, il est très probable que des
entreprises privées jouent un rôle de plus en plus important. En effet les
acteurs privés même peu nombreux ne sont pas en reste. De nombreuses
innovations leur sont dues, on pourra citer la technologie du falcon 9 de Space
X qui est la première fusée à avoir atterri,</span><span class="MsoCommentReference"><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 107%;"> </span></span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">(le
21 décembre 2015) et qui est donc réutilisable, ce qui va permettre de réduire
les coûts de construction des vaisseaux.Il faut aussi ajouter à cela</span><span class="MsoCommentReference"><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 107%;"> </span></span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">les
innovations en cours de développement: </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Boeing
est en train de construire une capsule habitée qui pourra être utilisée dès
2018, Bigelow Aerospace développe une station spatiale composée de modules
habitables gonflables appelés BEAM (Bigelow Expandable Activity Module).
D’autre part Space X a déjà assuré 8 ravitaillements de l’ISS.Il est donc
probable qu’au
vu </span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">de
la progression très rapide du secteur privé (Space X existe depuis 2002 et Bigelow
Aerospace depuis 1999) ce dernier assurera dans un futur assez proche les
missions en orbite basse (ravitaillement, transport pour l’ISS…) pendant que
les agences spatiales s’occuperont de repousser les limites de l’univers (ou du
moins celles de l’homme). Mais les entreprises spatiales ne semblent pas
vouloir s’arrêter là, Space X a déjà comme ambition une mission de colonisation
de Mars à l’horizon 2025.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Il
semble donc, que l’espace soit un terrain peu propice à une</span><span class="MsoCommentReference"><span style="font-size: 8.0pt; line-height: 107%;"> </span></span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">coopération
internationale poussée qui permettrait sans doute des avancées plus rapides et
plus importantes. Cependant l’émergence du secteur privé</span><span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;"> et d’une coopération publique/privé est une aubaine pour les états car cela
permettra à leurs agences de rediriger leurs moyens vers des missions plus
compliquées et coûteuses que celles en orbite basse mais aussi d’éviter que
s’organise une coopération plus poussée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div align="right" class="MsoNormal" style="text-align: right;">
<span style="font-family: "trebuchet ms" , sans-serif;">Marc FOUQUET<o:p></o:p></span></div>
<br />
<div>
<!--[if !supportAnnotations]-->
<br />
<hr align="left" class="msocomoff" size="1" width="33%" />
<!--[endif]-->
<br />
<div>
<!--[if !supportAnnotations]-->
<br />
<div class="msocomtxt" id="_com_1" language="JavaScript">
<!--[endif]--><!--[if !supportAnnotations]--><!--[endif]-->
<br />
<div class="MsoCommentText">
<br /></div>
</div>
</div>
<div>
<div class="msocomtxt" id="_com_34" language="JavaScript">
<!--[if !supportAnnotations]--></div>
<!--[endif]--></div>
</div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/05739405706871904715noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-58006095854671580592017-01-09T14:26:00.001+01:002017-01-09T14:26:52.808+01:00Les élections présidentielles libanaises entre espoir et blocages persistants.<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeum9c9ZFDQGD_NwNNjpqESLa2g-UvvrUToTDUAfhPwIXtcG5OpNoNNmOlwClqPlcvPc8LhP28Mo2vcfufwb4NQDKpR1YCzqbx1SVQj22w45E5bF9YuZT4yLzkHF0-eedNZVn_9wH3D7I/s1600/2016-05-08t071947z_1712291754_s1aetcuzodaa_rtrmadp_3_lebanon-politics_0.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjeum9c9ZFDQGD_NwNNjpqESLa2g-UvvrUToTDUAfhPwIXtcG5OpNoNNmOlwClqPlcvPc8LhP28Mo2vcfufwb4NQDKpR1YCzqbx1SVQj22w45E5bF9YuZT4yLzkHF0-eedNZVn_9wH3D7I/s640/2016-05-08t071947z_1712291754_s1aetcuzodaa_rtrmadp_3_lebanon-politics_0.jpg" width="640" /></a></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background: white; color: #9a9898; font-size: 10pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i>Le Premier ministre Saad Hariri déposant son
bulletin dans l'urne, le 8 mai à Beyrouth. (rfi.fr)</i></span></span></div>
<div style="text-align: center;">
<span style="background: white; color: #9a9898; font-size: 10pt; line-height: 107%;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;"><i><br /></i></span></span></div>
<div style="text-align: left;">
<span style="background: white; color: #9a9898; font-size: 10pt; line-height: 107%;"></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;"><span style="font-size: large;"><b>Entre les élections américaines et les futures élections
françaises, s’il y a une élection dont pas grand monde n’a dû entendre parler,
c’est bien l’élection d’un nouveau président au Liban. Elle intervient pourtant
dans un contexte de crise politique sans précédent marqué par l’absence de
Président de la République en fonction depuis deux ans et demi. Retour sur 30
mois de crise politique, entre espoirs et blocages persistants à l’issue de
laquelle Michel Aoun est élu Président de la République.</b><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;"><b><br /></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;">
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;">Mais pour commencer,
comment fonctionne le système politique au Liban ? Les députés siégeant au
Parlement sont élus par la population et c’est cette même Chambre des députés
qui élit le Président de la République… d’où l’absence de Président en
fonction, depuis la fin du mandat de Michel Sleimane le 25 mai 2014. Pas une
fois le seuil de 86 députés sur 128 (nécessaire au vote) n’a été atteinte
notamment en raison de l’absence volontaire d’un tiers des députés. Les
fonctions institutionnelles sont réparties selon les différentes communautés au
Liban. On retrouve ainsi un chrétien maronite à la tête de la Présidence de la
République, un musulman sunnite à la tête du conseil des ministres (Premier
ministre) et un musulman chiite en tant que Président de la Chambre des
députés… Autant dire que cette répartition pourtant nécessaire peut parfois
être source de conflit. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;"><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; line-height: 107%;"><br /></span></span></div>
<h2 style="text-align: justify;">
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;"><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; line-height: 107%;">Un Liban divisé autour de l'axe sunnite / chiite</span></span></h2>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;">
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;">Derrière cette
paralysie institutionnelle, on retrouve une opposition entre le clan
« anti-syrien » qui réunit les maronites des Forces Libanaises (FL),
ceux des Phalanges chrétiennes ainsi que les sunnites du Courant du Futur de
Saad Hariri. Ce clan soutient successivement les candidats Samir Geagea et
Sleiman Frangié sans grand succès.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;"><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial; line-height: 107%;">
</span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;">De l’autre côté, le clan dit du « 8 Mars » regroupe
le Courant patriotique libre – fondé par l’ancien général de 82 ans, Michel
Aoun – et le Hezbollah chiite du controversé Hassan Nasrallah qui considère par
ailleurs que le seul candidat à pouvoir être élu n’est autre que M.Aoun.<br />
En réalité, cette opposition n’est que le reflet d’une « guerre
froide » de pouvoir et d’influence entre l’Arabie Saoudite sunnite et
l’Iran chiite.<o:p></o:p></span></div>
<h2 style="text-align: justify;">
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;"><br /></span><span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;">Un dénouement qui laisse place à de l'espoir</span></h2>
<div>
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;"></span><br />
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;">
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;"><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;">C’est le 20 octobre
dernier que la situation finie par se dénouer enfin, après l’annonce du soutien
de Saad Hariri à la candidature de Michel Aoun. Un soutien inopiné, plus une
entente sur la forme pour un Hariri lâché par l’Arabie Saoudite qui ne fait
plus du Liban une priorité. Il sait également qu’un soutien à Aoun est le seul
moyen d’accéder à nouveau à la tête du conseil des ministres, poste qu’il avait
déjà occupé entre 2009 et 2011. Le député du Courant du Futur Nabil de Freige
confirme la tendance : « </span><i><span style="border: 1pt none; color: #222222; padding: 0cm;">Il ne
s’agit pas d’une adhésion de notre parti aux valeurs et à la personne de Michel
Aoun mais d’un nécessaire soutien à notre démocratie en état de déliquescence ».
</span></i><span style="border: 1pt none; color: #222222; padding: 0cm;">Le 31 octobre, Michel Aoun est élu à la présidence de la République du
Liban. Saad Hariri devient son Premier ministre.</span><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;"><o:p></o:p></span></span></div>
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;">
</span>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;"><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;">La crise politique, longue de 30 mois aura fragilisé le pays
notamment l’économie, touchée par l’accueil d’1,5 millions de réfugiés syriens.
Cette élection laisse place à beaucoup d’espoir, l’espoir de relancer le pays,
relancer ses institutions, son économie… finalement relancer son système et de
vaincre la corruption qui le gangrène, pour ce pays classé parmi les 50 pays
les plus corrompus, permettons-nous de rêver un peu.</span></span></div>
<span style="background: white; font-family: "arial" , sans-serif;">
<h2 style="text-align: justify;">
<span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;"><br /></span><span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;">"Dans les faits, ces élections pourraient ne rien changer ..."</span></h2>
<div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify; text-indent: 35.4pt;">
<span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;">L’un des gages
principaux du soutien d’Hariri à la candidature de M. Aoun résidait dans la prise
de distance avec la crise syrienne, chose que le Président fraîchement élu a
accepté. Ceci entre en contradiction avec les agissements du principal allié du
Président Aoun, le Hezbollah qui « compte bien se battre aux côtés de
Bachar Al-Assad jusqu’à la victoire finale ». <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="background-attachment: initial; background-clip: initial; background-image: initial; background-origin: initial; background-position: initial; background-repeat: initial; background-size: initial;">La formation d’un gouvernement, censé être paritaire entre
musulmans et chrétiens, risque d’être plus compliquée qu’il n’y paraissait. Les
divergences politiques restant fortes, Saad Hariri risque de s’y reprendre
maintes et maintes fois avant de parvenir à la formation d’un gouvernement,
s’il y parvient un jour…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<i><span style="border: 1pt none; color: #222222; padding: 0cm;">« On va
potentiellement passer d’un pays sans président mais avec un gouvernement, à un
pays sans gouvernement mais avec un président, ce qui serait tout aussi
grave !</span></i><span style="color: #222222;"> » s’alarme Nabil
de Freige. Alain Aoun, député du Courant Patriotique Libre, quant à lui nuance : « <i><span style="border: none windowtext 1.0pt; mso-border-alt: none windowtext 0cm; padding: 0cm;">Certains partis ne soutiennent pas le consensus opéré avec le clan
Hariri, mais le temps nécessaire sera donné aux négociations et, au moment
venu, Michel Aoun saura trancher »</span></i><o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222;"><b><span style="font-size: large;">Retour (ou presque) à la case départ donc, pour un Liban entravé par son système confessionnel pourtant nécessaire à sa survie... wait & see.</span></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="color: #222222;"><br /></span></div>
</div>
</span></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/04312052141899762604noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-26363120714063156692017-01-03T15:44:00.000+01:002017-06-02T18:58:51.104+02:00Les miscellanées d’Hamza, jeune prince du hip-hop<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwZxgnpJFMHB_xt2gaLpSrd2uvDcKLfb-DDU4J2ctTTPPSwagpiU_k8pQtcs5IcCex7-D158CXRUhzNIvr22AWrYNwoRVypQzoQ4aezYeZcFYQZlFFalAm0LyCJ1DoVD0ahj6YxZjdsmIU/s1600/Hamza-1.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="360" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhwZxgnpJFMHB_xt2gaLpSrd2uvDcKLfb-DDU4J2ctTTPPSwagpiU_k8pQtcs5IcCex7-D158CXRUhzNIvr22AWrYNwoRVypQzoQ4aezYeZcFYQZlFFalAm0LyCJ1DoVD0ahj6YxZjdsmIU/s640/Hamza-1.jpg" width="640" /></a></div>
<br /></div>
<div class="MsoNormal">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman"; mso-bidi-font-style: italic; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: large;">Hamza, cinq lettres
imprimées dans le froid bitume bruxellois. Cinq lettres, autant que dans futur,
dandy, génie. La vie est ainsi faite, nul n’échappe à son destin. Ici point d’ergotage
ou d’exhaustivité, nous éluderons bien volontiers la biographie du jeune
héritier du trône de Belgique pour se concentrer sur son activité la plus
illustre. Rappeur méconnu au sein du collectif bruxellois Kilogrammes Gang,
Hamza déploie ses ailes de poète avec la sortie du projet gratuit sobrement
intitulé H24. Là non plus le chiffre n’est pas anodin, il renvoie aussi bien à
la quintessence de la pureté de l’or qu’au nombre d’heures que compte une
journée. Comme un symbole en somme, H24 se compose de 24 titres aux reliures
savamment dorées ; aux productions vaporeuses et éthérées vient se greffer
la voix fluette d’un rappeur américain jusque dans le geste. L’auditeur avisé
ne manquera pas de reconnaître çà et là les figures les plus influentes de la
scène Houston/Atlanta : l’autotune et la désinvolture de Travi$ Scott, le
phrasé monolithique de Future, l’explosivité et l’imprévisibilité de Young
Thug. Entendons-nous bien, Hamza n’est pas le point de confluence de ces trois
figures sacrées de la scène hip-hop, pas plus qu’il ne peut se targuer de jouir
d’un centième de leur notoriété. Toujours est-il qu’Hamza est résolument
moderne. C’est un esthète, un de ceux qui fait bouger les lignes avec une
facilité déconcertante. </span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman"; mso-bidi-font-style: italic; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: large;"><br /></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman"; mso-bidi-font-style: italic; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: large;">Révolutionnaire dites-vous ? Peut-être. </span></span><span style="font-family: "times new roman"; font-size: large;">Clivant ? Assurément. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman"; font-size: large;">Car s’il mélange la sauce comme personne (référence
au morceau « La Sauce » issu de H24, morceau le plus connu à ce jour),
jamais Hamza ne se mélange, jamais Hamza ne se travestit. Soliste dans l’âme,
il ne navigue que très peu dans les eaux troubles d’un rap au torse bombé et à
la violence exacerbée. </span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman"; mso-bidi-font-style: italic; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: large;">Le succès critique d’H24
fut total : les experts hip-hop de tous poils et de tous horizons
saluèrent alors la prise de risque et l’avant-gardisme émanant du jeune prodige.
Un bonheur n’arrivant jamais seul, il fut l’unique artiste francophone joué en
playlist par les seigneurs Virgil Abloh et Olivier Khatib (bras droits
respectifs de Kanye West et Drake, excusez du peu) sur la très prestigieuse OVO
Sound Radio : un véritable tour de force. A titre de comparaison, imaginez
Mesdames les ébauches de votre chère et tendre amie en école de stylisme reprises
par les petites mains de Karl Lagarfeld et Olivier Rousteing. Peut-être
comprendrez-vous mieux la hauteur du sommet gravi.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman"; mso-bidi-font-style: italic; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: large;">En Juin dernier, Hamza a
permis à ses fans les plus assidus de se délecter d’une nouvelle sauce, d’un
nouveau nectar dont lui seul a le secret : Zombie Life, projet payant
cette-fois, rompt alors avec la spontanéité toute relative d’H24. Les mélodies
sont complexes, discontinues, anguleuses ; les structures des sons
toujours plus alambiquées. Hamza innove et déconcerte, jamais là où l’on
attend, toujours là où il faut être. Dans la tendance plus que jamais, plus que
personne d’autre dans le hip-hop francophone. Si d’aucuns ne voient en lui
qu’un succès risible et éphémère, il n’en est rien. Si les puristes ne jurant
que par Lunatic ou NTM (supposés pinacles indépassables du hip-hop français)
font preuve à l’égard des fidèles d’Hamza de toute l’ire et de tout le mépris
qui caractérisent les gens de bien nous leur répondrons nous ; infâmes
béotiens, que nous avons un temps d’avance. Un pied, que dis-je, le corps tout
entier plongé dans la modernité. Puissent les dieux du hip-hop seulement
pardonner à ces justes dans l’erreur. <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman"; mso-bidi-font-style: italic; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: large;">Afin de sceller dans le
marbre cette faste et furieuse année 2016, le jeune artiste du piège (Bruxelles
comme il aime à l’appeler) a sorti le 24 Octobre un nouvel EP 5 titres aux
consonances dancehall et caribéennes : New Casanova. Là encore la prise de
risque est pleinement assumée, le virage musical s’effectue à 180 degrés. Parmi
les moments de virtuosité du projet on notera l’excellent El Dorado, en featuring
avec son alter ego canadien : Ramriddlz, nouveau protégé de Drake. Ce
dernier chante d’ailleurs en français (oui oui en français) une bonne partie du
morceau, et ce non sans un certain panache. Le très bon Whine (à consommer sans
modération aucune) vient clore le projet. <span style="mso-spacerun: yes;"> </span><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman"; mso-bidi-font-style: italic; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: large;"><span style="mso-spacerun: yes;"><br /></span></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman"; mso-bidi-font-style: italic; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: large;">Ainsi, court mais concis,
New Casanova ressemble à ces interminables journées d’été étouffantes de
chaleur et de sensations, le soleil a son zénith sublimant les courbes des
sirènes les plus ensorceleuses. Décidément, il semblerait donc que le jeune
artiste soit prêt à jouer sur tous les tableaux, et ce par-delà toutes les
latitudes : Hamza, cinq lettres comme un astre incandescent, cinq lettres
pour braver l’éternité.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman"; mso-bidi-font-style: italic; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: large;">« <i>J’suis
au-dessus d’vous comme si j’avais des pouvoirs </i>» <o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman"; mso-bidi-font-style: italic; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: large;">Hamza, Au Top, Zombie
Life (2016)<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
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<div class="MsoNormal" style="margin-left: 35.4pt; text-align: right; text-indent: -35.4pt;">
<span style="font-family: "times new roman"; mso-bidi-font-style: italic; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="font-size: large;"><span style="mso-spacerun: yes;"> Karl SINGER</span></span><o:p></o:p></span></div>
</div>
Karl Singerhttp://www.blogger.com/profile/12405074149788292434noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-44124692504912324672016-12-13T14:31:00.000+01:002016-12-13T15:30:36.294+01:00Guerilla de Laurent Obertone : Chronique d'une mort annoncée<h2 style="text-align: center;">
</h2>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnpa5b1C5ThyphenhyphenwF_oiSC_dGB7TK730s_9QzBEKhh-lXLsffeTcb1lKhNcMo6YQkRiJPhPkWkar_nXVRfERIpQkVgxrsPzMEhmlkac20alCFawoa3fFETixzESx4J9vqlTgqOMukOnq1VZn1/s1600/Guerilla.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnpa5b1C5ThyphenhyphenwF_oiSC_dGB7TK730s_9QzBEKhh-lXLsffeTcb1lKhNcMo6YQkRiJPhPkWkar_nXVRfERIpQkVgxrsPzMEhmlkac20alCFawoa3fFETixzESx4J9vqlTgqOMukOnq1VZn1/s320/Guerilla.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"><br /></span>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"><br /></span>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: large;"><br /></span><br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">A l'heure ou pullulent les méditations désolées sur le déclin de la France, Obertone prend la tangente, en signant un roman qui fera date et s'est imposé -et cela quasiment sans aucun relais médiatique- comme l'événement de la rentrée littéraire. <u>"Guerilla"</u> nous narre ainsi la chute de la France en temps réel en trois jours, " <i>l'histoire d'un pays malade qui est soudain confronté au réel pur </i>" d'après la brève description qu'en fait son auteur pour son éditeur désormais bien connu, RING. </span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"><br /></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">Zemmour -bien qu'on trouve à juste titre sa volonté de voir celle-ci se produire presque suspecte- et les autres chantres de la guerre civile avaient vu juste, leur acuité se confrontant à l'insipidité d'une intelligentisa néo-aristocratique exsangue. La douce France au visage racorni et souffreteux est tombée, en dépit des tristes augures que certains esprits avisés crurent bon de rendre public. La guerre civile a eu raison de la civilisation, de nos institutions, de la morale, de ce siècle contraire aux lois les plus élémentaires de l'anthropologie humaine. </span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"><br /><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">En ce jour, le réel a tué la morale, Le très-très-bien-vivre-ensemble, la tolérance, l'amour de l'autre, l'ouverture sur le monde ont ployé sous le poids -conséquent, si vous voulez vous en convaincre lisez donc attentivement un des pastiches de discours de notre chère gôche écrit avec esprit et brio par Obertone- de leur ineptie. Reste le clan, et la primauté de sa survie, appartenance au clan qui dans </span><u style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;">"Guérilla"</u><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"> est fonction de notre appartenance ethnico-raciale. Obertone, féru d'anthropologie -je vous renvoie à ses écrits antérieurs-, comprend que l’avènement de la guerre civile empêche toute nuance : à l'empathie se substituent l'instinct de survie et le cerveau reptilien. </span><u style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;">"Guérilla"</u><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"> narre donc la mort -programmée et à certains égards voulue- d'un pays "</span><i style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;">si avide de disparaître que le vaincre en était presque insultant </i><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">". Percutant, le roman d'Obertone ne saurait s’embarrasser de vaines et frileuses considérations sociologiques et c'est précisément son propos : la "pensée magique" des tenants de la morale dominante, qui a longtemps criminalisé les inquiétudes des rebuts claudicants de la sociale-démocratie, est inefficace face aux balles. Même constat froid et mécanique que dressait le personnage Brevik de l'</span><u style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;">"Utoya"</u><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"> d'Obertone. Il se trouve que c'est la galerie de portraits que croque avec justesse Obertone qui lui tient lieu d'argumentaire : du colonel retraité, parangon des valeurs traditionnelles et nostalgique de la gloire perdue de la grande muette, de la jeune bloggeuse gauchiste inconséquente, du délinquant de la Courneuve dont le surmoi semble vacillant ou encore en passant par Vincent Gite, prototype du mâle Alpha épousant avec froideur et réalisme la mystique de l'homme seul contre tous. Moins réfléchi -et un peu moins abouti- qu'</span><u style="font-family: arial, helvetica, sans-serif; font-size: large;">"Utoya"</u><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">, Guérilla se veut être un livre rédigé dans l'urgence, dans la peur immédiate d'un imminent désastre, un Patrick Calvar (patron de la DGSI) déclarant à propos lors de son audition à huis clos du 24 mai par la commission d'enquête parlementaire sur les attentats du 13 novembre "nous sommes au bord de la guerre civile".</span></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"><br /></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">Dans un monde en tout point similaire au notre, se bornant à nier "l'éternel retour du concret" qu'annonçait Lénine, une descente de police dans une ZUP -appelée dans le roman "Cité Taubira" -le premier livre d'Obertone "</span><u style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">La France orange</u><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"> </span><u style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">mécanique</u><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"> " parlait fort à propos du laxisme judiciaire et de l'ensauvagement d'une nation- de la Courneuve vire au carnage. Reste que les forces médiatiques du pays y verront l'ultime expression de </span><i style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"la violence policière"</i><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"> et de "</span><i style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">l'état</i><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"> </span><i style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">fasciste"</i><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">, lançant une campagne de dénigrement sans précèdent vis-à-vis des corps constitués alors même que des émeutes éclatent dans tout le pays, annonçant une nouvelle ère, celle de la violence irraisonnée. Soit la rencontre entre un monde domestiqué et affadi (c'était le propos de </span><u style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"la France Big Brother"</u><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">) et un monde resté authentiquement viril, donc sauvage et conquérant : "ce que les barbares appelaient sa fragilité. Depuis qu'il était né, on avait transformé ses angoisses en docilité".</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"><br />Scénario que d'aucuns ne souhaiteraient voir se matérialiser, mais qui pourtant, à la lumière de la narration qu'en fait Obertone, apparaît comme crédible, là ou elle ne fut un temps que fantasme lointain d'alcooliques crasseux. Et c'est précisément toute la malice et le talent de l'auteur : même les plus optimistes de ses lecteurs sentent ce frisson glacé -celui de la guerre civile- leur parcourir l'échine, s'interrogeant de vive voix : "Et si ?". Et si 40 ans de modernité et de libéralisme, qu'on pensait vecteurs de prospérité, consacraient en fait la mort -thématique récurrente dans l'histoire de la pensée européenne, on se souviendra à propos du </span><u style="font-family: arial, helvetica, sans-serif;">"Déclin de l'Occident"</u><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"> de Spengler- de la civilisation occidentale ? La fluidité du roman, par ailleurs porté par un souffle post-apocalyptique qui sait éviter les écueils majeurs du genre, lui confère cette crédibilité qui confine au malaise, tant l’enchaînement implacable des événements (difficultés à s'approvisionner en eau, électricité, vivres puis émeutes généralisées, mort du président et enfin panne des réseaux de communications nationaux) est mécanique, bien sentie et implacable. </span></div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">Dès lors, le parallèle avec Soumission s'impose : Dans le premier cas, une France agonisante (<i>"Le Français ? Cliniquement mort. [...] Il croit sa défaite glorieuse, son déshonneur digne"</i>) accepte avec résignation sa salvation par une spiritualité forte, virile, accepte le retour à la transcendance, à une vision du monde verticale, ou toute vie humaine n'est possible que dans l'ombre bienveillante d'une divinité tutélaire : Postulat que tout honnête homme ne peut voir que d'un oeil positif, même si cela reste évidemment fonction de son appartenance ethnico-raciale (on conçoit que la perspective d'être remplacés n'est en rien exaltante pour quiconque apte à revendiquer une lignée européenne caucasienne). Soumission heureuse qui laisse présager des jours nouveaux, là ou la chute de la civilisation libérale-libertaire que prophétise Obertone mène au retour de la barbarie que des siècles de processus de socialisation s'étaient acharnés à combattre. Et c'est bien l'histoire de <u>"</u></span><span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"><u>Guérilla"</u> : Une civilisation -celle des droits de l'Homme- qui se désagrège, laissant place au bruit et à la fureur. La ou la chute de la civilisation aurait pu laisser place à un ordre nouveau bénéfique -on connait l'attachement qu'Obertone expose dans ses trois ouvrages précédents à la hiérarchie naturelle de l'espèce-, soit le retour à l'enracinement, au clan et à la primauté de sa survie, elle sacre au contraire le retour de l'antique bestialité des mâles, que tout processus de sociabilisation -qui est en fait un processus de domestication- s'efforce de combattre : <i>"ce sera la fin de la morale et la fin du verbe. Homo sapiens ne sera plus une espèce protégée"</i>.</span></span></div>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">
</span>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">En fin émule d'Orwell, on retrouve de nombreuses références à 1984 dans Guerilla (en témoigne les citations d'Orwell qui introduisent chaque nouveau chapitre dans "La France Big Brother"), ou Obertone reprend dans ses pastiches de discours la structure langagière : "<i>mal-vivre</i>", "<i>mal-insertion"</i>, "<i>mal amusement</i>", opposés au "<i>très-très bien vivre-ensemble</i>", terminologies qui ridiculisent le manichéisme impérial caractéristique des médias dominants. Musellement de la pensée ("<i>arrêt du crime</i>" chez Orwell) qui passe donc par une véritable épuration syntaxique, ce qui est précisément le propre des totalitarismes. Plus de "compatriotes"-"ceux qui partagent la terre ancestrale- étymologiquement, trop clivant, mais des "citoyens", soit le triomphe de la société civile, veule et méprisable sur la juste et nécessaire hiérarchie entre les hommes. Euphémismes médiatiques (" <i>émotions populaires</i>" plutôt qu'émeutes, "<i>scepticisme sournois</i>", "<i>putsch moral</i>") qu'Obertone tourne habilement en dérision, ajoutant à leur consubstantielle incongruité.</span></div>
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">
</span>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">Dystopie haletante, volontairement excessif et parfois sibyllin, <u>"Guerilla"</u> laisse songeur, pantois, mets des mots avec justesse sur le plus intime pressentiment que partage un nombre toujours grandissant de nos concitoyens : la France des lumières, autrefois phare de la civilisation, se délite en un ballet absurde de rage, de violence et d'incompréhension mutuelle. Pour ces raisons, je ne saurais que trop vous conseiller la lecture de Guérilla, s'inscrivant dans la continuité d'<u>"Utoya"</u>, roman fulgurant auquel nous consacrerons bientôt une chronique. </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;"><i>"D'ordinaire, il louait le vivre-ensemble, mais maintenant qu'il l'avait sous le nez, il lui trouvait une drôle d'odeur."</i> </span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif; font-size: medium;">L.Obertone, "Guerilla"</span></div>
Mehdi Brochethttp://www.blogger.com/profile/08044737874674513953noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-4971165486306668242016-12-02T14:24:00.000+01:002016-12-02T14:24:23.433+01:00Vos rêves bientôt au cinéma ?<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJUO3SvIZs4qin7FES5V-ja-9y5GSO8J0-6oji_c3GOjZkCE_7ESq38ytmb6WwsPkakKyVWrfR60h8rxstECW0LBtGVl4dgp74QdFvvEpg2-DmFvQemk7AWZ9GuSkzwm4rT-uLRUckArSY/s1600/Horace.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJUO3SvIZs4qin7FES5V-ja-9y5GSO8J0-6oji_c3GOjZkCE_7ESq38ytmb6WwsPkakKyVWrfR60h8rxstECW0LBtGVl4dgp74QdFvvEpg2-DmFvQemk7AWZ9GuSkzwm4rT-uLRUckArSY/s400/Horace.jpg" width="400" /></a></div>
<div align="center" class="MsoNormal" style="text-align: center;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">C’est après avoir vu le
dernier film de Tim Burton, « Miss Peregrine et les enfants
particuliers », que l’idée d’écrire à propos des rêves m’est venue. En
effet, parmi ces « enfants particuliers » se trouve Horace qui, non
seulement fait des rêves prémonitoires, mais peut en plus les projeter aux yeux
de tous grâce à son monocle-rétroprojecteur. Cela a toujours semblé être un grand
fantasme de l’homme : pouvoir observer et enregistrer nos songes pour
mieux les décrypter, si tant est qu’ils aient une signification. Que l’on
trouve cette idée absurde ou non, le domaine onirique fascine, notre conscience
n’ayant aucune maîtrise sur ces péripéties nocturnes, autant qu’il intéresse,
dans le cadre d’études scientifiques ou psychologiques. Mais où en est-on
aujourd’hui ? Visionner nos rêves et les contrôler reste-t-il de l’ordre
du fantasme ou est-ce vraiment une réalité en devenir ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><b><br /></b></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18.0pt;">
<b><span style="font-family: "symbol"; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">·<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; line-height: 107%;">Pourrions-nous enregistrer et visionner nos rêves sous forme de film ?</span></b></div>
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18.0pt;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Nous pouvons tout d’abord
définir les rêves comme étant une suite de phénomènes psychiques,
particulièrement sous forme d’images, qui se produisent pendant le sommeil. Tout
le monde en fait, même si l’on ne s’en souvient pas au réveil, et certains leur
accordent même tellement d’importance qu’il existe une banque de rêves en
ligne. Créé par William Domhoff, un spécialiste dans ce domaine, </span><a href="http://www.dreambank.net/" style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 16px;">Dreambank.net</a><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"> regroupe déjà plus de 20 000 récits oniriques,</span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;"> partagés par des anonymes,
et constitue une base importante pour l’étude scientifique des rêves et de leur
nature.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">En effet, à l’heure
actuelle, les sciences cognitives (l’ensemble des disciplines scientifiques qui
visent à expliquer l’ensemble des facultés et aptitudes mentales chez les êtres
vivants) cherchent à comprendre l’activité du cerveau pendant les rêves grâce à
l’imagerie par résonance magnétique (IRM) qui permet de mesurer l’activité
cérébrale de zones particulières du cerveau grâce au flux sanguin<i>.</i> Les chercheurs utilisent également l’électroencéphalogramme,
qui quantifie l’activité électrique dans le cuir chevelu, pour connaître le type
d’activité cérébrale à un moment précis afin de déterminer dans quelle phase de
sommeil se trouve
le sujet. Ces études permettent, certes, de s'apercevoir de ce qui se passe dans notre corps lorsque l’on rêve, mais pas d’expliquer nos
rêves eux-mêmes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Mais grâce à différentes
expériences, les scientifiques peuvent désormais les enregistrer et les
retransmettre à l’aide des différents dispositifs technologiques que nous
venons d’évoquer. Cela a permis de découvrir dans un premier temps que, bien
que le fait de rêver soit souvent associé au sommeil paradoxal<i>, </i>un état lors duquel le corps est paralysé mais le cerveau est
aussi actif que lorsque l’on est éveillé, nous pouvons aussi rêver durant d'autres phases de notre sommeil (notamment le sommeil profond). <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Ainsi, une première étude
a été menée en 2011 à l'université de Brown aux États-Unis. Les chercheurs s'intéressaient alors à trois patients, qui devaient porter un casque en tissu
équipé d'électrodes qui mesuraient leur électroencéphalogramme pendant qu'ils dormaient. Les scientifiques réveillaient ensuite les sujets,
dans une phase supposée de rêve, et leur demandaient de quoi ils étaient en
train de rêver. En associant les modèles statistiques utilisés par les machines
et les propos des participants, ils étaient en mesure de reconstituer une
partie des rêves sous forme d'objets et de formes floues. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Ce procédé a été répété 200 fois pour chaque sujet et toutes les images obtenues ont été compilées dans une base de données. Lorsque les participants étaient éveillés, les
scientifiques leur ont montré d’autres images et ont scanné leur cerveau une nouvelle fois selon leur réponse. Puis les
sujets de l’étude devaient dormir à nouveau, pendant que le scanner cérébral
était à l’œuvre. Grâce à ce procédé, la machine était capable, au final, de
prédire ce dont la personne rêvait ! <o:p></o:p></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 16px;">A noter toutefois que nous sommes encore loin des inquiétants, mais non moins fascinants, scénarios de science-fiction où il deviendrait possible de lire directement dans les pensées de quelqu’un…</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Mais l'université de Berkeley
a poussé l'expérience bien plus loin que la première qui a été réalisée, en
obtenant carrément des vidéos des pensées ou rêves des participants à l’étude.
Cette fois, les sujets étaient reliés à un système d'IRMF (Imagerie par
Résonnance Magnétique Fonctionnelle). Ils ont d’abord visionné des bandes
annonces de film, pendant que l'ordinateur enregistrait les réactions de leur
cerveau lors du visionnage des images, à l’aide du système IRMF. En effet,
celui-ci mesure le flux sanguin qui circule dans le cortex visuel, la partie du
cerveau qui s’occupe de traiter les informations visuelles. L’activité
cérébrale enregistrée pendant que les sujets regardaient les bandes annonces a
été soumise à un programme informatique qui a appris, seconde par seconde, à
associer les images vues, à l’activité cérébrale engendrée.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Puis, les participants
ont ensuite regardé des clips sur Youtube tandis que l’ordinateur essayait de
reconstituer ce qu’ils voyaient, probablement, selon les réactions de leur
cerveau qu’il enregistrait. L'ordinateur était ainsi capable de reconstruire
les pensées du patient et les "objets" auquel il pensait, ou rêvait (même
si pour cela il a besoin que ce dernier ait déjà vu auparavant la scène à
laquelle il assiste). Les images sont plus ou moins floues à chaque séquence et
bien entendu cela reste à un stade très expérimental mais c'est une énorme
avancée dans les études portant sur la connexion entre machine et cerveau
humain.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFb38sYdt_kB1g9pzIe3N3Ku2MyyU15b0KOxhSP1VM8PsxBLEPxU6lSre9GtvuAy6Ej4uQtI4ZPsvd5zD9zwcRAhacgvlozgbLpB0m94OCNt3tFhC_7V-c5KUqHUWPNx7AhSzVFiT9BAKJ/s1600/mindreading_article.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="131" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgFb38sYdt_kB1g9pzIe3N3Ku2MyyU15b0KOxhSP1VM8PsxBLEPxU6lSre9GtvuAy6Ej4uQtI4ZPsvd5zD9zwcRAhacgvlozgbLpB0m94OCNt3tFhC_7V-c5KUqHUWPNx7AhSzVFiT9BAKJ/s400/mindreading_article.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Ce n'est pas renversant à première vue, je vous l'accorde, mais c'est pourtant un pas énorme qui a été fait</i></td></tr>
</tbody></table>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">L’idée de pouvoir explorer l’esprit humain d’une telle manière est
renversante, à mon sens. Puisque du point de vue du divertissement et de la
création, être en mesure de visionner nos rêves pourraient nous donner accès à
un monde entier de pensées uniques et spontanées auxquelles dont nous n'aurions pas la clé à l’état éveillé.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Jack Gallant, un
neuroscientifique de Berkeley et chercheur impliqué dans l’étude réalisée,
affirme que « c’est un pas majeur vers la reconstitution des images
mentales, nous sommes en train d’ouvrir une porte pour accéder aux films qui se
passent dans nos esprits ». Mais pour la médecine, la portée de ces
recherches est tout aussi importante car elles pourraient offrir aux personnes
incapables de communiquer (à cause d’un handicap par exemple), une façon de se
connecter au monde, ou elles permettraient encore de mieux comprendre ce qu’il
se passe dans l’esprit d’un patient dans le coma.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Comme vous pouvez le
constater, les avancées scientifiques dans le domaine des rêves progressent
donc rapidement. Mais nous sommes encore loin de passer des soirées en famille
à regarder les aventures oniriques de nos proches. Quel dommage me direz-vous,
pourtant ne nous laissons pas abattre, car le monde des rêves offre de nombreuses
autres possibilités…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: "symbol"; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><b>·<span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></b></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt; line-height: 107%;"><b>Les
rêves lucides, ou comment créer son propre scénario onirique<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18.0pt;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Après le succès du film
de Christopher Nolan, « Inception », le concept de « rêves
lucides » est devenu, si ce n’est populaire, du moins mieux connu du grand
public. Outre la frustration engendrée par la dernière scène du film qui
se termine par un suspense insoutenable (cette toupie s’arrêtera-t-elle de
tourner ?!), le réalisateur interroge la notion de réalité dans le rêve.
En effet, on peut voir à l’écran un groupe d’experts de la conscience qui
manipule les rêves d’autres personnes. Et la toupie dont nous parlions sert de
test de réalité au personnage principal, joué par Leonardo DiCaprio, lors de
ses incursions dans le monde onirique. Si la toupie s’arrête de tourner, c’est
la réalité ; sinon, c’est un rêve.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEpuzGSebrwTWV9AFEYnaCBtp9I-La_IUOayWoSA9rJS_nEqny9yiVZVhdYYkBEyIY4QV3Hh4O3Ilz4tSe_xIuuRuylsyLzsuPWzrixLeXfzyC78pfI5CpHg4moLWmMMSzF6kggycb7i1z/s1600/toupie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="195" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEpuzGSebrwTWV9AFEYnaCBtp9I-La_IUOayWoSA9rJS_nEqny9yiVZVhdYYkBEyIY4QV3Hh4O3Ilz4tSe_xIuuRuylsyLzsuPWzrixLeXfzyC78pfI5CpHg4moLWmMMSzF6kggycb7i1z/s400/toupie.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Cet objet du diable</i></td></tr>
</tbody></table>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br />Il vous est peut-être
aussi arrivé de vous demander si vous étiez bien en train de rêver. Parfois, on
se rend compte que ce que l’on vit n’est pas réel, parce qu’un événement
incongru survient et n’a aucun sens par exemple, et c’est à ce moment que l’on
peut parler de rêve lucide. Si certains rêveurs ont seulement conscience de
rêver, d’autres sont capables d’influer le cours de leur rêve, tout en étant
toujours endormi. Selon un article de Jean-François Marmion, journaliste et scientifique, pour le magazine
Sciences Humaines, nous entendons parler pour la première fois de ces rêveurs
en 1867. Un jeune marquis, Hervey de Saint-Denys, décrit ses rêves dans son ouvrage "Les rêves et les moyens de les diriger" et raconte qu’il s’éveille pendant ses rêves et parvient à en modifier le cours.
Puis en 1913, Frederik Van Eeden, un psychiatre hollandais, utilise le premier
le terme de « rêve lucide » pour décrire le phénomène.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Aujourd’hui, Brigitte
Holzinger, psychothérapeute, l’explique ainsi : « Certaines personnes se
rendent compte qu’elles rêvent et décident du déroulement de leurs rêves. Elles
composent la trame du songe, et ce qu’elles vivent est presque illimité : vols
intersidéraux, amours passionnées, chevauchées fantastiques dans la steppe. Ces
personnes sont des « rêveurs lucides » ».<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Accéder à l’état de
conscience suffisant pour parvenir à cela se fait en plusieurs étapes. Il
existe de nombreuses méthodes sur internet pour devenir un rêveur lucide, mais
aucune ne fonctionne à coup sûr, et il faut un certain entraînement pour en
arriver à ce stade. Mais de façon grossière, il s’agit de prendre conscience
que l’on rêve puis de reconnaître cet état de conscience particulier qui
diffère de celui d’une personne éveillée. Ensuite le rêveur peut reprendre le
contrôle de ses pensées, tout en dormant. Sachez toutefois que 8 personnes sur
10 auraient expérimenté cela, volontairement ou non, donc dans les faits tout
le monde en est capable !<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">De façon plus
scientifique, Brigitte Holzinger et son collègue Stephen Laberge, psychophysiologiste et précurseur dans l'étude des rêves lucides, ont
placé des électrodes sur le crâne de volontaires et ont enregistré l’activité
électrique du cerveau des rêveurs lucides pendant leur sommeil. Ils ont alors
observé que les fréquences des ondes mesurées changent dans les rêves lucides :
la zone active du cerveau est celle du lobe pariétal de l’hémisphère gauche,
qui est également active chez les personnes éveillées lorsqu’elles discutent ou
raisonnent alors que c’est le lobe pariétal de l’hémisphère droit qui s’active
dans un rêve « normal ». Un constat est également frappant, lors d’un rêve
lucide, le corps du rêveur agit comme il le ferait dans la réalité.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJZCb_LQZk1iDTHnwY7LUIV1x5P2gWdXU3Qu75pPBYvzIhmwHoa7mDmPjJbxMMxRCLcyJAE8h5RtFBRwDBKM67vFCIF2MKBQjCHe-N1mvwVFQg6QeVnMdGAuDsJLFDOfjDlfLLYPBAr08e/s1600/lobes.png" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="215" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJZCb_LQZk1iDTHnwY7LUIV1x5P2gWdXU3Qu75pPBYvzIhmwHoa7mDmPjJbxMMxRCLcyJAE8h5RtFBRwDBKM67vFCIF2MKBQjCHe-N1mvwVFQg6QeVnMdGAuDsJLFDOfjDlfLLYPBAr08e/s320/lobes.png" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><i>Localisation des différents lobes</i></td></tr>
</tbody></table>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br />De même, le docteur
Ursula Voss qui officie à l’université Johann Wolfgang Goethe en Allemagne, a également réalisée une
étude sur les rêves lucides, publiée dans Nature Neuroscience. Elle a constaté
que les ondes cérébrales produites par les gens en état de rêve lucide se
situaient entre le niveau de celles que l’on produit éveillé et celles que l’on
produit lors de la phase de sommeil paradoxal. Les lobes frontal et temporal, que l’on associe à la pensée
« supérieure » produisent des ondes gammas de basse fréquence (25-40
hertz), qui sont normalement associées à l’attention consciente.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Ursula Voss et son
collègue Allan Hobson, neuropsychiatre, ont donc poussé la recherche plus loin
en essayant de recréer ces fréquences cérébrales à l’aide de petites
stimulations électriques sur 27 participants. Ils ont attendu que ces derniers
s’endorment et atteignent le stade du sommeil paradoxal, puis ils leur ont envoyé de petits stimuli de différentes
fréquences. Bien que les participants n’aient jamais, consciemment, expérimenté
de rêve lucide, en leur envoyant des vibrations entre 25 et 40 Hz, il se trouve
que leur activité cérébrale se synchronise sur ces fréquences. Ainsi, lorsque
les sujets ont été réveillés, ils ont affirmé avoir été conscient qu’ils
étaient en train de rêver. <o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">« La principale
découverte, c’est que l’on peut étonnamment influencer le cerveau par
stimulation électrique. Et vous y parvenez de telle manière que le rêveur
devient conscient qu’il rêve » explique Hobson. Il considère que ces
travaux sont particulièrement intéressants dans le domaine de la psychiatrie,
car ils permettraient de comprendre pourquoi et comment le cerveau créé des
hallucinations par exemple.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Ainsi, les recherches sur
les rêves lucides sont loin d’être inutiles et de ne relever que du
divertissement, au contraire. Elles pourraient permettre de surmonter des
cauchemars en apprenant à contrôler ses peurs, de travailler sur nos phobies
voire d’aider des personnes en situation de stress post-traumatique. Le monde
du rêve lucide, de ses mécanismes, de ses impacts reste donc à explorer.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18.0pt;">
<span style="font-family: "symbol"; line-height: 107%;"><span style="font-size: 12pt;">·</span><span style="font-family: "times new roman"; font-size: 7pt; font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span><span style="font-stretch: normal; line-height: normal;"> </span></span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt; line-height: 107%;"><b>Induire
des rêves, une idée pertinente ?<o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoListParagraph" style="mso-list: l0 level1 lfo1; text-align: justify; text-indent: -18.0pt;">
<b><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></b></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Pour autant, induire des
rêves lucides, on non dans un futur proche, est-ce forcément une bonne
idée ? Car s’ils portent un message, comme nous allons l’expliquer après,
alors il est peut-être essentiel d’écouter ce que notre subconscient a à dire.
Car il est en effet amusant et intéressant de pouvoir faire ce que l’on veut
dans nos rêves, mais la conséquence de cela est que l’on risque de se limiter à
créer des choses « normales » plutôt que de découvrir ce que notre
inconscient a à proposer. Combien d’écrivains ont été inspirés par un rêve par
exemple <strike>(comme Stephenie Meyer à qui l'ont doit la légendaire saga Twilight)</strike> ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Historiquement, dans le
monde antique, le rêve était un message divin. Il devait être interprété mais
avait autant de valeur qu’une idée émise en étant éveillé. Le rationalisme de
la Renaissance a relégué le rêve au rang de fantasmagories indignes d’intérêts.
Car à l’époque, seule la raison méritait d’être écoutée et donnait</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">à l’homme la
maîtrise de soi et du monde. Mais le romantisme du 19<sup>ème</sup> siècle
redonne sa place au rêve, vecteur d’idées nouvelles que la logique seule ne
permettrait pas de découvrir. La psychanalyse, de Freud notamment, voit alors
dans le rêve un moyen d’expression de l’inconscient qu’il faut d’interpréter.<b><o:p></o:p></b></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">D’ailleurs, depuis les
travaux de Freud, une partie de la psychanalyse considère que nos songes sont
l’expression de l’inconscient : quand nous dormons, notre cerveau met en images
nos angoisses et nos désirs, de façon plus ou moins métaphorique. Les rêves
accompliraient ce que nous n’osons pas penser tout haut, et notamment nos
désirs sexuels. Ils permettraient d’accéder à une certaine connaissance de soi,
qui se fait d’abord par l’introspection et l’interprétation de ces rêves, aussi
absurdes soient-ils. Selon Freud, ces derniers seraient est la « voie royale »
pour accéder à l’inconscient, dont il présume l’existence.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Ainsi, dans
« L’interprétation du rêve », publié en 1900, il distingue un contenu
manifeste et un contenu latent. Le contenu manifeste est le scénario du rêve
tel qu'il apparaît dans le souvenir que le rêveur en garde. Le sens de ce
contenu manifeste n'apparaît que lorsqu’on l’associe à un contenu latent caché
dont il est la manifestation symbolique.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Le contenu latent, quant
à lui et comme vous l’aurez compris, est l’ensemble des pensées refoulées qui
sont à l'origine du rêve mais dont le rêveur n'a pas immédiatement conscience,
il est le sens du contenu manifeste, il faut donc l’interpréter. Donc le
contenu manifeste est ce dont parle explicitement le rêve et le contenu latent
est l’ensemble des pensées, désirs, etc. qui cherchent à devenir conscients
mais qui subissent la censure du refoulement et sont donc transformés pour
apparaître sous la forme du contenu manifeste. Pour que l’équilibre de la
personnalité soit conservé, il faudrait donc ramener à la conscience ces idées
inconscientes qui sont responsables de souffrance et qui divise le sujet.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;"><br /></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Si l’on empêche ce
processus en n’écoutant pas nos rêves, ou en les modifiant, cela pourrait être
néfaste, dans l’idée de Freud. </span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12pt;">Même si aujourd’hui sa méthode analytique est
critiquée au regard des connaissances que l’on a en psychologie, sciences
cognitives et neuropsychologie. Ce sont notamment des chercheurs que nous avons
évoqué plus haut qui s’expriment. Par exemple, William Domhoff (le créateur de
la banque de rêves) pense que les travaux actuels en psychologie expérimentale
infirment l’idée selon laquelle la libre association permet d’accéder au
contenu latent du rêve.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">D'autant plus que, pour d’autres
scientifiques ou psychanalystes, il semblerait que nos rêves ne soient souvent qu’une
recomposition banale de nombreux éléments de notre quotidien. Bien que l’on
puisse rêver de voler, de perdre nos dents ou de se retrouver nu en public (ce
qui ne fait pas partie de votre quotidien je l’espère), ces rêves sont exceptionnels
mais ce sont ceux dont on se souvient principalement car ils sont plus
marquants.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Désormais, évoquons plus
particulièrement les cauchemars, ces délires nocturnes dont l’origine et la
signification échappent encore aux neuroscientifiques mais dont nous commençons
tout juste à comprendre les raisons pour lesquelles nos peurs choisissent de se
manifester dans nos songes.<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Les cauchemars
surviennent durant le sommeil paradoxal, à la fin d’un cycle de sommeil. Contrairement aux terreurs
nocturnes qui n’ont pas de réel sens et réveillent juste la personne avec une
intense sensation de peur, les cauchemars sont simplement des rêves avec une
histoire effrayante. Il n’est pas inquiétant d’en faire et cela arrivera à tout
le monde à un moment donné. Mais la question qui demeure est : pourquoi
faisons-nous ces rêves désagréables ?<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">Le syndrome de stress
post-traumatique a été identifié comme étant une cause majeure de troubles
cauchemardesques, car les personnes qui subissent des expériences
traumatisantes continuent à être anxieuse et apeurée même pendant leur sommeil.
Ainsi, 80% des personnes souffrant de ce syndrome affirment faire très
régulièrement des cauchemars. Il semblerait que cette propension
à en faire plus soit liée à des anormalités dans l’activité neuronale, notamment
au niveau de la région des amygdales,
qui contrôle les peurs et qui est trop active chez les personnes atteintes par
ce type de stress. Mais quoi qu’il en soit, pour aller vers la guérison,
peut-être que les patients devraient accepter leurs cauchemars pour mieux les
surmonter…<o:p></o:p></span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">James Pagel, un
professeur associé à l’école de médecine de l’université du Colorado pense
justement que les cauchemars sont « fantastiques ». Selon lui les
rêves sont un système qui nous indique comment notre cerveau fonctionne, et les
cauchemars, par-dessus tout, nous indiquent ce qu’il se passe dans notre
esprit. Ainsi, loin de nous vouloir du mal, ces derniers nous aideraient en
fait à comprendre notre propre psychisme et pourraient, en cela, nous être
extrêmement bénéfiques. Il ne faudrait donc </span><span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 16px;">pas chercher à les éviter en les contrôlant, car il serait dommage d'occulter un moyen de laisser aller notre esprit.</span></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
<span style="font-family: "times new roman" , serif; font-size: 12.0pt; line-height: 107%;">W. Robert, un scientifique allemand, considérait déjà au 19ème siècle que les rêves étaient un processus vital
qui permet au cerveau de ne conserver que les données et images importantes. Il
montrait que si l'on prive le dormeur de la capacité de rêver, celui-ci peut en
décéder. Si nous sommes encore loin de réaliser des films de nos songes, nous pouvons toutefois leur accorder plus d'importance afin de mieux s'en souvenir et, qui sait, accéder à un monde entier d'idées que vous n'auriez pas soupçonnées !</span></div>
Anonymoushttp://www.blogger.com/profile/08181692382433416961noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-518728531424608112.post-36741271829333508042016-11-30T14:09:00.001+01:002016-11-30T14:20:16.741+01:00Le vote : quels patchs correctifs ?<div lang="zxx">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<h3>
Insatisfaction croissante des électeurs, abstention
toujours plus élevée, élus toujours plus coupés de la réalité
de ceux qui les portent au pouvoir : la démocratie est bel et bien le pire des
systèmes... à l'exception de tous les autres. Nombre des défauts
imputés aux régimes démocratiques sont en fait dus aux modes de
scrutin. Alors quels pistes pour améliorer le vote ?</h3>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBX__Jk8bZka1geJQTXBuek89CMvv6zQ-nn7MGMIbLfWeEpelzzj_6nR36KVtLBxSKfcWp6vHnX-DjLLysaWGxTY9f4ybUZP9kBTkuBWDSwGQ4lF2efzXJtBncTTh3YLjf3fIR5vC_uD0/s1600/vote.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="223" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhBX__Jk8bZka1geJQTXBuek89CMvv6zQ-nn7MGMIbLfWeEpelzzj_6nR36KVtLBxSKfcWp6vHnX-DjLLysaWGxTY9f4ybUZP9kBTkuBWDSwGQ4lF2efzXJtBncTTh3YLjf3fIR5vC_uD0/s400/vote.jpg" width="400" /></a></div>
</div>
<div lang="zxx">
</div>
<h2 class="western" lang="zxx">
Le vote obligatoire</h2>
<h4 class="western" lang="zxx">
Minorités présidentielles et autres bizarreries démocratiques.</h4>
<div class="western" lang="zxx">
Le 4<span lang="zxx">5</span><sup><span lang="zxx">e</span></sup><span lang="zxx">
président des</span><span lang="zxx"><!--[if gte mso 9]><xml>
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<![endif]--></span> États-Unis <span lang="zxx">d'Amérique a été élu avec 47 % des
votants </span><span lang="zxx">donc avec </span><span lang="zxx">26%
d</span><span lang="zxx">u total des</span><span lang="zxx"> inscrits
sur les listes électorales, </span><span lang="zxx">cela relativise
beaucoup la claque que le peuple américain aurait infligé
aux élites</span>. Il y a un problème à dire que le résultat du
vote reflète réellement le choix des électeurs quand la majeure
partie d'entre eux s'abstiennent et que la désignation du gagnant
repose bel et bien sur une minorité.</div>
<div lang="zxx">
</div>
<div lang="zxx">
<br /></div>
<div lang="zxx">
Les abstentionnistes sont majeurs et vaccinés, il
n'est pas utile de tenir un discours infantilisant sur l'abstention.
Cependant, il faut garder cette idée en tête : en France comme aux États-Unis l'abstention est bien souvent "le premier parti".
En laissant en l'état cette situation on laisse bel et bien une
minorité décider à la place d'une majorité. Pour corriger ce
travers, il conviendrait peut-être de rendre le vote obligatoire.</div>
<div lang="zxx">
</div>
<h4 class="western" lang="zxx">
L'idée d'un seuil de participation
minimum</h4>
<div lang="zxx">
Dans de nombreux pays d'Amérique du Sud, ainsi qu'en
Australie et dans une poignée de pays européens, le vote est dit
obligatoire. Cela signifie qu'il y a des sanctions – théoriques ou
non – applicables aux personnes inscrites sur les listes
électorales ne s'étant pas déplacé au aux urnes.</div>
<div lang="zxx">
</div>
<div lang="zxx">
<br /></div>
<div lang="zxx">
Ainsi, en Belgique ne pas voter est passible d'une
amende allant de 25 à 250 € en cas de récidive. Il faut quand
même souligner que ces sanctions ne sont, aujourd'hui, presque jamais
appliquées. Cependant, le vote obligatoire fait partie de la
tradition électorale en Belgique (ce principe date de 1894) et sans
forcément y voir un lien de cause à effet, on remarque que la
Belgique est l'un des pays européens avec la participation aux
élections la plus élevée. Près de 90% des Belges se sont, ainsi,
déplacés pour l'élection fédérale de 2014, la dernière élection
en date.
</div>
<div lang="zxx">
<br /></div>
<div lang="zxx">
</div>
<div lang="zxx">
Mais on pourrait aller encore plus loin. En effet, si ne
pas voter est dans de nombreux pays passible de sanctions, dans tous
les pays où ce type de mesure est appliqué, une élection avec une
participation moindre serait théoriquement validée. Les tribunaux
seraient "juste" débordés du fait du nombre de contribuables à
sanctionner.</div>
<div lang="zxx">
<br /></div>
<div lang="zxx">
</div>
<div lang="zxx">
On pourrait imaginer un système de vote obligatoire où
l'élection serait invalidée si la participation ne dépasse pas un
certain seuil. Ainsi, cela contraindrait un maximum d’électeurs à
aller voter. Le but ici ne sera pas de rebattre les oreilles de
l'électeur avec la logique de "vote utile". Le tout est
que l'électeur donne son avis de manière systématique. </div>
<div lang="zxx">
</div>
<h3 class="western" lang="zxx">
Réponses aux critiques du vote
obligatoire.</h3>
<div class="western" lang="zxx">
D'aucuns auraient un problème à obliger les gens qui
ne se reconnaissent dans aucun des candidats en lice à voter, mais
le problème pourrait aussi être abordé de cette manière :</div>
<div class="western" lang="zxx">
</div>
<div lang="zxx">
<br />
D'une part, il n'est pas non plus normal d'avoir un
candidat élu par les voix d'une minorité d'inscrits comme c'est le
cas actuellement. L'abstention peut exprimer un certain rejet de
l'ensemble de la classe politique, lequel peut-être compréhensible,
mais rejeter en bloc nos personnalités politiques actuelles en
n'allant pas voter n'empêche rien à l'élection de l'un d'entre eux
bien au contraire, puisque ce sont les votants qui choisissent ceux
qui nous gouvernent.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
D'autre part, on ne demande pas aux électeurs d'être
encartés à tout prix ni de choisir un candidat qui les enchantent.
On leur demande de faire le choix qui leur semblent être le moins
mauvais. De sorte que l'ensemble des citoyens ne se retrouvent pas
avec un candidat dont une majorité ne veulent absolument pas.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvohcaJmfX7GedQQnuNxeYrSTnGuh6mm3cPjmK4U0SQIKwt2HszwyK0sLkciO3ksuT9q1ld0A9VE2iVBHq5EEgZM82JRhs59t0fr04T_c2rz5kilwiIfvuHsv0xNpb1rPzHv46xBjAQK0/s1600/Democracy+is+so+overrated.PNG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="203" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvohcaJmfX7GedQQnuNxeYrSTnGuh6mm3cPjmK4U0SQIKwt2HszwyK0sLkciO3ksuT9q1ld0A9VE2iVBHq5EEgZM82JRhs59t0fr04T_c2rz5kilwiIfvuHsv0xNpb1rPzHv46xBjAQK0/s400/Democracy+is+so+overrated.PNG" width="400" /></a></div>
</div>
<div lang="zxx">
Mais on doit également considérer qu'une partie
conséquente des abstentionnistes ne veulent clairement d'aucuns des
candidats qui leurs sont proposés. Si ces personnes se retrouvent
contraintes de voter, on devrait de fait leur donner une possibilité
d'exprimer leur insatisfaction. Cela passe par une meilleure
reconnaissance du vote blanc. </div>
<h4 lang="zxx">
Donner une meilleure place au vote
blanc.</h4>
<div lang="zxx">
On pourrait imaginer une plus grande importance donnée
au vote blanc dans les élections. Depuis le 21 février 2014, le vote blanc n'est plus comptabilisé en France comme un vote nul mais
bénéficie de sa propre catégorie. Cependant, les votes blancs
n'entrent pas pas en compte dans les suffrages exprimés. En rendant
le vote obligatoire, on pourrait également imaginer un scrutin où le
nombre de votes blancs auraient une véritable influence sur
l'élection. On pourrait par exemple invalider les élections où le
vote blanc dépasserait le score du premier candidat ou de la
première liste.</div>
<h2 lang="zxx">
Le vote unique transférable : remède
miracle à l'insatisfaction des électeurs ? </h2>
<h4 lang="zxx">
Les deux objectifs inconciliables de
l'élection d'une assemblée.</h4>
<div class="western" lang="zxx">
Au delà des élections de
type présidentielles, les élections législatives présentent de
nombreux défauts et pas seulement en France. En fait, on considère
qu'il y a toujours eu au moins deux objectifs inconciliables quand il
s'agit d’élire une assemblée. Le premier est celui de la
représentativité que l'on pourrait appeler "proportionnelle"
– l'assemblée reflète-elle bien le vote des électeurs ? N'y
a-t-il pas des courants ou des partis qui sont sous-représentés
dans l'assemblée par rapport au nombre de voix qu'ils ont obtenu ?
Le second est celui de la représentativité "locale" –
Les citoyens ont-ils pu voter pour un candidat venant de leur région
ou est-ce que lesdits candidats leurs ont été imposés par les
partis, en plaçant des candidats "importants" en tête de
liste ?
</div>
<div lang="zxx">
<br /></div>
<div lang="zxx">
Dans les pays où l'on vote
circonscription par circonscription on a plutôt une bonne
représentativité locale mais une mauvaise représentativité
proportionnelle - ex : en France (si on exclut les parachutages) ou
au Royaume-Uni - et c'est l'inverse dans un pays où l'on vote à la
proportionnelle – avec des listes par partis – comme en Espagne
par exemple.</div>
<div lang="zxx">
<br /></div>
<div lang="zxx">
<span lang="zxx">Pour preuve :
voici le résultat des élections générales britanniques </span><span lang="zxx">en
nombre de votes et en nombre de sièges à la Chambre des Communes.</span></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<br />
<div style="text-align: left;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRKLbH0zSZem99Ta_yVTmbWR9YR13e20x4MN-PrGBhzKl1zBfD8jyF3lXIP2gY7OhQZXr7a9LxArfJgHGeEpciwaY7heMPlSJIu05K6LaibGGbD6VCHOb9qY9m8ld7R996OFjFjEpvk10/s1600/Elections+g%25C3%25A9n%25C3%25A9rales+britanniques+2015.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRKLbH0zSZem99Ta_yVTmbWR9YR13e20x4MN-PrGBhzKl1zBfD8jyF3lXIP2gY7OhQZXr7a9LxArfJgHGeEpciwaY7heMPlSJIu05K6LaibGGbD6VCHOb9qY9m8ld7R996OFjFjEpvk10/s320/Elections+g%25C3%25A9n%25C3%25A9rales+britanniques+2015.png" width="259" /></a></div>
On<span lang="zxx"> voit que UKIP bien qu'ayant engrangé 12,5% des voix n'a eu qu'un
seul député sur 650 soit 0,2% du nombre de sièges.</span></div>
<br />
<span lang="zxx">
</span>
<br />
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="zxx">L'</span><span lang="zxx">Assemblée
nationale française – celle qui fut élue en 2012 –</span><span lang="zxx">
</span><span lang="zxx">ne comporte que 2 députés FN alors que le
FN a fait près de 14% des voix au premier tour. </span></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<h4 class="western" lang="zxx">
Principe du vote unique transférable.</h4>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
Le vote unique transférable
– ou VUT – a pour but de répondre aux objectifs inconciliables
de représentativité locale et proportionnelle. Son but est de
permettre aux électeurs de voter pour des candidats locaux – donc
par circonscriptions – mais que l'assemblée dans son ensemble
représente le mieux le choix des électeurs.</div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<span lang="zxx">Dans chaque
scrutin avec le système du VUT, il y a nécessairement un tour. </span><span lang="zxx">Le
</span><span lang="zxx">principe </span><span lang="zxx">est que
</span><span lang="zxx">chaque</span><span lang="zxx"> électeurs </span><span lang="zxx">a</span><span lang="zxx">
</span><span lang="zxx">la possibilité de classer les candidats en
lice </span><span lang="zxx">dans des circonscriptions élargies où
il y a plusieurs sièges à pourvoir</span><span lang="zxx"> plutôt
que d'en choisir un seul. </span><span lang="zxx">Comme il y </span><span lang="zxx">a
</span><span lang="zxx">toujours plus de candidats que de sièges à
pourvoir, on fixe un seuil minimum de premier choix au-delà duquel un
candidat est automatiquement élu, et les candidats restants sont
choisis en fonctions des deuxièmes choix – ou troisièmes ou
quatrièmes selon le nombre de "tours" nécessaires pour
que l'ensemble des sièges de la circonscription soient pourvus. </span><span lang="zxx">Pour
cela, on élimine le candidat avec le moins de premiers choix et on
</span><span lang="zxx">ajoute</span><span lang="zxx"> </span><span lang="zxx">les</span><span lang="zxx">
deuxièmes choix</span><span lang="zxx"> de l'ensemble des électeurs
</span><span lang="zxx">aux premiers choix des autres candidats puis
si on n'a </span><span lang="zxx">toujours </span><span lang="zxx">pas
tous les élus on élimine l'</span><span lang="zxx">avant-d</span><span lang="zxx">ernier
puis on rajoute </span><span lang="zxx">les </span><span lang="zxx">troisièmes
choix aux premiers et deuxièmes choix obtenus par les candidats
encore en lice et ainsi de suite jusqu'à temps que l'on ait
l'ensemble des élus pour la circonscription. Il y a d'autres élément
dans le principe du vote transférable mais </span><span lang="zxx">c'est
le principe de base. </span><br />
<br />
<span lang="zxx">Comme le principe VUT est compliqué à
appréhender, </span><span lang="zxx">surtout quand l'explication est
couchée uniquement sur papier, je vous conseille de regarder
l'excellente vidéo -en anglais de CGP Grey -vidéaste américain- à ce sujet. </span></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm; text-align: center;">
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/l8XOZJkozfI/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/l8XOZJkozfI?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
</div>
</div>
<h4 lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="zxx">A</span><span lang="zxx">vantages
du vote unique transférable.</span></h4>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="zxx">La
principale vertu du système est de p</span><span lang="zxx">ermettre
qu'une majorité d'électeurs soient représentés à la fois
localement et dans leur vote. Le but est qu'il y ait un maximum
d'électeurs satisfaits du résultat de l'élection, </span><span lang="zxx">à
la fois parce que ces derniers pourraient voter pour des candidats
locaux en s'affranchissant – partiellement – des candidats
imposés par les partis au niveau national et parce que les
assemblées ainsi élues représenteraient mieux le scrutin dans son ensemble donc le choix d'un maximum d'électeurs.</span></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="zxx">
</span></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="zxx">Le deuxième
avantage du VUT est qu'il rend stérile toute stratégie électorale.
En effet puisqu'il n'y a qu'un tour et qu'il y a possibilité de
classer les candidats l'électeur peut voter en exprimant réellement
ses préférences. Ce dernier n'aura pas besoin de voter en fonction de ce qu'il pense
que les autres vont voter, ou de penser qu'il pourra voter au second
tour uniquement – prenant ainsi le risque d'avoir à choisir entre
deux candidats </span><span lang="zxx">dont il n'avait pas prévu la
victoire et</span><span lang="zxx"> qui ne lui plaisent pas du tout.</span></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="zxx"></span><span lang="zxx"> </span></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="zxx"></span><span lang="zxx">
</span></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="zxx">L</span><span lang="zxx">e
dernier avantage du VUT est qu'il corrige un gros point noir du vote
proportionnel qu'est l'absence de majorité claire dans une
assemblée. </span></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="zxx">
</span></div>
<h4 class="western" lang="zxx">
Une élection présidentielle au VUT ?</h4>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
En extrapolant, le système
du VUT s'appliquerait très bien à une élection présidentielle. Il
n'y aurait ni premier ni second tour, le candidat avec le moins de
premiers choix serait éliminé et on prendrait en compte les second
et troisième choix jusqu'à temps qu'un candidat ait un minimum
requis pour de 50% pour gagner.</div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="zxx"> </span></div>
</div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<span lang="zxx"></span>On pourrait annoncer dans un
premier temps le décompte des premiers choix puis les seconds, et ce
jusqu'à ce qu'un candidat soit élu en ayant atteint un seuil de 50%
des voix. </div>
<h4 lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
Inconvénients du VUT</h4>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
</div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
Le vote transférable n'est
pas parfait. En effet son principal défaut est qu'il est
extrêmement compliqué. Il est complexe tant à appréhender pour
les électeurs qu'à appliquer et à dépouiller. Le mettre en œuvre
rallongerait ainsi considérablement le dépouillement et on aurait
sûrement pas le résultat des élections dans la soirée pour ce qui
est de la France mais probablement un jour plus tard au bas mot.</div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
</div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
<br /></div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
Cela poserait également beaucoup de problème à bon nombres d'électeurs si un candidat
était élu si le candidat en question avait un écart trop élevé
entre le nombre de premiers choix et le nombre total de choix
obtenus.<br />
<h4>
Conclusion</h4>
</div>
<div lang="zxx" style="margin-bottom: 0cm;">
Le scrutin parfait est à l'image de la démocratie
idéale : il n'existe pas. Le but poursuivi dans cet article cet
article était d'amener le lecteur à s'interroger sur les
moyens d'améliorer notre démocratie, à se demander si rejeter en
bloc la classe politique, les institutions et tout ce qui constitue
un régime démocratique ferait nécessairement avancer les choses.
Aussi voici un message à l'attention du lecteur : peu importe vos
opinions politiques, peu importe le fait que vous en ayez ou non, ne laissez personne
décider à votre place. Votez aux prochaines élections et au
suivantes, si le coeur vous en dit.</div>
<div lang="zxx">
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhClxdo3dSxNxQeYqqMU-yYkYpY_S-lk-bKGwBnOXjamGAozRfDcEmSXAmCB69gWkwIAfnTJEwkG7_04fw6TmvwkEfTPIjuK82Ehid0TU12zBxtyLKyRuS_MLzLe9g8KUKAx3oOQrTTcKg/s1600/Giant+Douche+or+Turd+Sandwich.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="224" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhClxdo3dSxNxQeYqqMU-yYkYpY_S-lk-bKGwBnOXjamGAozRfDcEmSXAmCB69gWkwIAfnTJEwkG7_04fw6TmvwkEfTPIjuK82Ehid0TU12zBxtyLKyRuS_MLzLe9g8KUKAx3oOQrTTcKg/s400/Giant+Douche+or+Turd+Sandwich.png" width="400" /></a></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div style="text-align: center;">
</div>
</div>
<div lang="zxx">
<div style="text-align: center;">
</div>
<br />
<br />
<a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=518728531424608112" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=518728531424608112" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=518728531424608112" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=518728531424608112" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=518728531424608112" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=518728531424608112" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=518728531424608112" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=518728531424608112" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><a href="https://www.blogger.com/blogger.g?blogID=518728531424608112" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"></a><br /></div>
</div>
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